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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 85 sur 103
EAN : 9782253146421
160 pages
Le Livre de Poche (30/05/2007)
3.59/5   50 notes
Résumé :

Il y eut un vacarme pas loin de sa tête et Maigret se mit à remuer, maussade, comme effrayé, un de ses bras battant l'air en dehors des draps.

Il avait conscience d'être dans son lit, conscience aussi de la présence de sa femme qui, mieux éveillée que lui, attendait dans l'obscurité sans rien oser dire.

Sur quoi il se trompait - pendant quelques secondes tout au moins - c'était sur la nature de ce bruit insistant, agressif... >Voir plus
Que lire après Maigret et le voleur paresseuxVoir plus
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Maigret mène deux enquêtes, dont l'une ne lui est pas dévolue... Celle qui, pour autant, la touche le plus!
En "concurrence", une affaire spectaculaire de braquages et une autre du meurtre d'un obscur et tranquille cambrioleur.... Cette affaire que les supérieurs du célèbre commissaire voudraient vite enterrer comme "règlement de compte".
Maigret a froid, Maigret manque de sommeil, et Maigret ne renonce pas!
C'est pour cela, ce côté tellement (trop?) humain, que l'on s'attache à ce grand flic et à ses "petites mains" tellement importantes: Ces inspecteurs trop souvent oubliés par la promotion! Ceux qui planquent, rédigent les rapports et dépositions, qui connaissent Paris mieux que leur poche!
Mais chez les flics, la lessive est en route!: On veut rendre la police plus propre, plus aseptisée, sous le contrôle accru de la magistrature.
Maigret serre les dents et semble faire le dos rond. Il est à deux ans de la retraite. Son équipe de collaborateurs fidèles et dévoués se dépeuple: Il va falloir passer la main aux jeunes, diplômés avec plans de carrière.
On sent, chez Maigret, cette amertume qui accompagne la fin d'une vie professionnelle.
Mais Maigret mettra autant de pugnacité pour élucider les deux affaires...
Un très bon Maigret, par un Simenon au sommet de son art romancier.
À lire... Mais il y a tellement de Maigret à lire!
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Il était une fois un jeune homme, intelligent mais de caractère vagabond, nommé Honoré Cuendet. Il était né en Suisse, d'une brave femme, Justine, et d'un homme pas si méchant que ça mais qui, malheureusement, buvait, Gilles Cuendet. Il avait une soeur qui, elle, fit sa vie de fort belle façon, en épousant un fonctionnaire de l'UNESCO, à Genève. Mais Honoré, lui, avait des problèmes. Ou plutôt un seul, mais de taille : l'irrépressible besoin de voler. Au début, en effet, on put croire à ce que l'on n'appelait encore "kleptomanie" que dans certains milieux : Honoré chapardait tout et n'importe quoi. Pis : il conservait absolument tout et ne revendait jamais rien. Toutes les caractéristiques d'une pie voleuse et compulsive.

Avec le temps, cela évolua et Honoré, qui se montra cependant toujours excellent fils et bon concubin, à défaut de se marier avec la femme qu'il aimait, embrassa sans barguigner la profession qui réussit si bien à Robert Macaire. Avec cette différence que, Honoré, c'était un solitaire, un discret, un taiseux, un tranquille. Il trouva le moyen de s'évader du centre pénitentiaire où on l'avait coincé, en Suisse, passa la frontière et s'installa à Montmartre. Il fit venir sa mère, qui restait veuve dans le Vaudois et puis, il entreprit de réguler son existence : il y eut donc des périodes, plus ou moins longues, où il vivait tranquillement chez sa mère et des périodes où il s'en allait pour son travail. Il louait une chambre, si possible face à l'immeuble où résidaient ceux qu'il voulait cambrioler, il observait leurs habitudes, répérait chaque détail ... et s'introduisait chez ses victimes sans attendre même que celles-ci partissent en vacances. le fait qu'elles fussent là, présentes, à quelques mètres de lui, dans leur chambre, en train de dormir, cela faisait partie de sa manie. Plus d'adrénaline sans doute.

Bien sûr, certains diront que, avec des habitudes pareilles, Honoré aurait pu glisser facilement du vol à l'assassinat - on voit cela si souvent non seulement dans les films mais aussi dans la réalité - mais Honoré ne sortait jamais armé et il croyait en sa chance.

Elle l'abandonna pourtant un soir et deux agents-cyclistes découvrirent son corps, abandonné au Bois de Boulogne. Ils en appelèrent à l'inspecteur de service, l'inspecteur Fumel, du XVIème, et celui-ci, à son tour, téléphona au commissaire Maigret qu'il réveilla très précisément à quatre heures du matin. Pour Fumel, il y avait quelque chose de bizarre dans tout cela. Bizarre que le médecin appelé en urgence sur les lieux confirma : l'homme avait été tué de plusieurs coups sur le crâne avec ce qu'il est d'usage d'appeler un objet contondant, mais il avait été tué ailleurs. Et c'était aussi ailleurs qu'on lui avait ensuite massacré le visage. Pas assez cependant pour que Maigret, avec toutes ses années de métier et qui avait déjà eu affaire à Honoré Cuendet, un personnage qui l'avait fortement intéressé et pour lequel il avait, ma foi, oui, une certaine estime, ne reconnût presque instantanément le défunt.

Le roman, qui date de 1961, nous dépeint un univers policier et judiciaire qui est en train de changer. Désormais, c'est le Parquet qui mène le bal et Maigret est plutôt regardé de travers par le juge Cajou et le procureur que le règlement a contraint Fumel à convier, eux aussi, à la petite fête. Dès le début, le Parquet tranche, sans appel : ce ne peut être qu'un crime crapuleux, un règlement de comptes. Maigret est prié de retourner à la très importante enquête qu'il mène en ce moment sur une série de hold-ups : mieux vaut en effet veiller sur banquiers et la finance que sur les simples citoyens. C'est curieux : ce que je viens d'écrire me rappelle un peu notre époque ... Pas à vous ? ;o)

Bref, passons. On renvoie donc Maigret dans son bureau du Quai des Orfèvres mais, avant même qu'il quitte la scène de crime, le lecteur a compris que le commissaire faisait de l'assassinat d'Honoré Cuendet une priorité - et pratiquement une affaire personnelle. La résoudra-t-il ? Oui et non. Oui, puisque, avec l'aide officieuse de Fumel, il reconstituera les circonstances du crime et en retrouvera les protagonistes. Non, parce que le Parquet, effrayé par le statut social de l'ex-époux de la personne impliquée dans l'affaire, fera classer le dossier sans suite.

N'empêche : Maigret aura eu le dernier mot. Et ça, croyez-moi, dans la vie, c'est sacrément important !

Une analyse psychologique complète, très fouillée, qui passionne autant que la recherche du "cambriolé" potentiel qui est aussi, par la force des choses, l'assassin du malheureux Cuendet. S'il n'y a pas eu préméditation, le cambriolé ayant simplement réagi comme devant n'importe quel voleur, on ne saurait oublier le visage volontairement défiguré pour retarder l'identification et, bien sûr, le déplacement du corps au Bois de Boulogne. Pour le mort comme pour ceux qui l'ont tué, ce serait, en quelque sorte, la faute à pas de chance. Seulement, ce qui n'est guère moral, c'est que les relations sociales des seconds les rendent intouchables.

Certes, ce n'est pas la première fois que, dans l'univers simenonien, nous assistons au phénomène. Maigret en conçoit l'amertume habituelle, apaisée seulement à l'idée des scrupules de conscience et des sueurs froides qui accableront, à un moment ou à un autre, le procureur et le juge. Et puis, l'essentiel n'est-il pas que Honoré, toujours prudent, ait mis son magot en lieu sûr, auprès de quelqu'un qui pourra en faire profiter sa mère, la vieille Justine ? A vous de juger. ;o)
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Il y eut un vacarme pas loin de sa tête et Maigret se mit à remuer, maussade, comme effrayé, un de ses bras battant l'air en dehors des draps. Il avait conscience d'être dans son lit : conscience aussi de la présence de sa femme qui, mieux éveillée que lui, attendait dans l'obscurité sans rien oser dire. Sur quoi il se trompait. Pendant quelques secondes tout au moins – c'était sur la nature de ce bruit insistant, agressif, impérieux. Et c'était toujours en hiver, par temps très froid, qu'il se trompait de la sorte. Un livre de Simenon que je ne connaissait pas. Comme toujours Maigret arrive à résoudre l'affaire du voleur paresseux. La seule préface que j'ai trouvé de ce livre.
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Maigret se rebelle…

Le roman comporter deux enquêtes, la première sur l'assassinat d'un voleur, Honoré Cuendet, que connaissait et respectait Maigret mais dont il ne peut s'occuper car celle-ci est jugée peu importante par le Parquet, une seconde, la traque de malfrats responsables de hold-up sanglants, qui est elle considérée prioritaire par les autorités. Celle-ci va constituer une longue parenthèse avant que le commissaire puisse à nouveau se consacrer à l'affaire qui l'intéresse en premier lieu ; question de curiosité mais aussi de respect, de fidélité au passé. Les deux enquêtes seront résolues, en partie seulement toutefois, de par la difficulté à obtenir des aveux de truands chevronnée ou de disposer de preuves tangibles.
Histoire d'un demi-échec, Maigret et le voleur paresseux revient sur les désillusions de Maigret devant l'évolution du rôle et du travail de la police. On put même parler de rébellion devant l'importance croissante que prend un Parquet composé de jeunes gens bardés de diplômes mais peu familiers du terrain, obsédés qui plus est par la peur d'être pris en défaut (1). Une rébellion qui conduit celui qui « continue de croire à l'homme » à confier à son ami Pardon son écoeurement devant une police qui n'a plus pour objectif principal de veiller sur la vie des individus, mais de protéger « l'Etat, d'abord, le gouvernement, quel qu'il soit, les institutions, ensuite la monnaie et les biens publics… »
« Maintenant, on les obligeait à tricher. On, c'était le Parquet, les gens du ministère de l'Intérieur, tous ces nouveaux législateurs enfin, sortis des grandes écoles, qui s'étaient mis en tête d'organiser le monde selon leurs petites idées.
La police, à leurs yeux, constituait un rouage inférieur, un peu honteux, de la Justice avec une majuscule. Il fallait s'en méfier, la tenir à l'oeil, ne luis laisser qu'un rôle subalterne. »
Les deux enquêtes ne sont pas mises sur le même plan par Simenon : avec ses filatures, ses témoignages et le travail de la police scientifique, la procédure prévaut pour l'affaire des braqueurs de banque ; d'autre part, Maigret travaille patiemment pour découvrir qui a bien pu assassiner son voleur, selon la « méthode Maigret » qui l'amène à monter les étages et à pénétrer dans l'intimité des résidents pour de longues conversations. Tout cela dans la plus grande discrétion, sans instructions et surtout sans autorisation, pour ne pas heurter la dignité et la respectabilité de ces « magistrats sérieux, appartenant à la meilleure bourgeoisie de Paris. »
Roman d'une désillusion certaine, Maigret et le voleur paresseux est également un témoignage sur les changements que connaît la société. Ceux concernant le travail de la police, déjà mentionnés, mais aussi les truands, qui autrefois « savaient à peine lire et écrire » et « portaient leurs profession sur leur visage » et qui sont devenus des « techniciens ». Même les petits établissements populaires, les « restaurants de chauffeurs », qu'affectionne le commissaire disparaissent, bientôt remplacés par des self-services.
« En réalité, c'était une récréation qu'il s'était offerte, comme à la sauvette, et il en avait un peu de remords. Pas trop cependant parce que d'abord, Olga n'avait pas exagéré quant à l'andouillette, ensuite parce que le beaujolais, encore s'un peu épais, n'en était pas moins fruité, enfin parce que dans un coin, devant une table sur laquelle le papier rugueux tenait lieu de nappe, il avait pu ruminer à son aise. »
Maigret et le voleur paresseux m'a fait un peu changer d'avis sur les enquêtes de Maigret chez les truands, que j'ai toujours considérées marginales dans l'oeuvre et peu convaincantes. Celle-ci est bien menée et crédible. La description des filatures et la mise en place des sourcières pour « loger » et « serrer » les truands sont spectaculaires et décrivent bien la coordination entre les services. On peut y voir la démonstration – ce n'est pas la première dans l'oeuvre de Simenon – de l'expérience et du métier des policiers face à l'opinion péremptoire assortie d'une frilosité maladive des magistrats. Parallèlement, Maigret se fera plaisir en élucidant le meurtre du voleur paresseux, crime qui restera certainement impuni, et en témoignant à sa manière son empathie pour les « femmes » de Cuendet ; une dernière pique contre une magistrature bien pensante soucieuse d'éviter tout remous quand les intérêts de la haute société sont concernés.
Signe de cet antagonisme, la longue conversation entre le commissaire et Mme Maigret, dans laquelle il résume la vie de Cuendet et fait le point sur son enquête. Comme si, privé par le parquet d'investigation officielle et donc de la possibilité de mettre ses inspecteurs en mouvement, son épouse devenait alors le seul interlocuteur avec qui il puisse confronter ses hypothèses. (815…)
(1) le roman a été écrit en 1961. L'Ecole nationale de la magistrature (alors Centre national d'études judiciaires a été fondé en 1958. Pour une fois, Simenon colle à l'actualité…

Lien : http://maigret-paris.fr/2019..
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Ecrit en 1961
Une « récréation » de Maigret qui, sans qu'il en soit chargé, se donne le plaisir d'élucider le meurtre d'un mort presque anonyme, en marge d'une enquête qu'il mène tambour battant dans une affaire spectaculaire. Allusions aux nouvelles méthodes en matière de procédure, sous une ironie discrète qui oppose l'expérience des policiers et l'opinion péremptoire des magistrats.
Une nuit, un homme est découvert, le crâne défoncé, au Bois de Boulogne. le Parquet trouve sur les lieux Maigret que l'inspecteur Fumel, du XVIe arrondissement, a cru bon d'appeler, mais ces messieurs laissent entendre au commissaire qu'il a d'autres tâches à accomplir en un temps où les hold-up se multiplient. Maigret va devoir mener ces deux enquêtes de front.
. Y a-t-il un rapport avec entre ces deux dernières ?
Arcanes,énigmes ,dédales omnipresents le long de recit tres attrayant a' parcourir Compatible a' la notorièté de George Simenon.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... - "Vous arrivez avant eux ..." soupirait Fumel en tapant des pieds sur le sol gelé pour se réchauffer.

Deux vélos étaient appuyés à un arbre. Deux agents en pèlerine battaient la semelle, eux aussi, cependant qu'un petit monsieur à chapeau gris perle regardait l'heure à sa montre avec impatience.

- "Le docteur Boisrond, de l'état-civil ..."

Maigret serrait la main distraitement, se dirigeait vers une forme sombre, au pied d'un arbre. Fumel braquait la lumière de sa lampe de poche.

- "Je crois, monsieur le commissaire," expliquait-il, "que vous allez comprendre ce que je veux dire ... Pour moi, il y a quelque chose qui cloche ...

- Qui l'a découvert ?

- Ces deux agents cyclistes, en faisant leur ronde ...

- A quelle heure ?

- Trois heures douze ... Ils ont d'abord cru que c'était un sac jeté au bord du chemin ..."

Par terre, en effet, dans les herbes durcies par le gel, l'homme n'était qu'un tas informe. Il n'était pas étendu de tout son long, mais ramassé sur lui-même, presque roulé en boule, et seule une main sortait de la masse, encore crispée, comme si elle avait tenté de saisir quelque chose.

- "De quoi est-il mort ?" demanda Maigret au médecin.

- "Je n'ai guère osé y toucher avant l'arrivée du Parquet mais, autant que j'en puisse juger, il a eu le crâne fracturé par un ou plusieurs coups portés par un objet très lourd ...

- Le crâne ?" insistait le commissaire.

Car, à la lueur de la lampe de poche, il ne voyait en guise de visage que des chairs tuméfiées et sanguinolentes.

- "Je ne peux rien affirmer avant l'autopsie, mais je jugerais que ces coups-là ont été donnés après, quand l'homme était mort, tout au moins mourant ..."

Et Fumel, regardant Maigret dans la demi-obscurité :

- "Vous voyez ce que je veux dire, patron ?" ... [...]
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[...] ... - "C'est moi-même, mademoiselle, qui l'ai arrêté autrefois, et, depuis, il est passé plusieurs fois par mon bureau. Ce n'était pas un voleur ordinaire. Il n'avait pas de complices, ne fréquentait pas le milieu, menait une existence rangée. De temps en temps, il repérait un coup, en lisant les journaux ou les magazines et, pendant des semaines, il observait les allées et venues d'une maison ...

"Jusqu'au moment où, sûr de lui, il y pénétrait pour s'emparer des bijoux et de l'argent.

- Je ne peux pas, non ! C'est trop incroyable !

- Je comprends votre réaction. Pourtant, vous ne vous êtes pas trompée au sujet de sa mère. Une partie du temps qu'il ne passait pas ici, il le passait chez elle, dans un logement de la rue Mouffetard où il avait aussi ses affaires.

- Elle sait ?

- Oui.

- Elle a toujours su ?

- Oui.

- Elle le laissait faire ?"

Elle n'était pas indignée, mais surprise.

- "C'est à cause de cela qu'on l'a tué ?

- Plus que probablement.

- La police ?"

Elle se durcissait, moins cordiale, moins confiante.

- "Non.

- Ce sont les gens chez qui ... chez qui il voulait voler qui l'ont abattu ?

- Je le suppose. ... [...]

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Avez-vous eu la curiosité de feuilleter le Code pénal? Il faut arriver à la page 177 pour y trouver des textes visant les crimes contre les personnes. Un jour, je ferai le compte exact, plus tard, quand je serai à la retraite. Mettons que les trois quarts du Code, sinon les quatre cinquièmes, s'occupent des biens meubles et immeubles, de la fausse monnaie, des faux en écritures publiques ou privées, des captations d'héritages, etc., etc., bref de tout ce qui se rapporte à l'argent... A tel titre que l'article 274, sur la mendicité sur la voie publique, passe avant l'article 295, lequel vise l'homicide volontaire... (p.32)
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En réalité, c’était une récréation qu’il s’était offerte, comme à la sauvette, et il en avait un peu de remords. Pas trop cependant parce que d’abord, Olga n’avait pas exagéré quant à l’andouillette, ensuite parce que le beaujolais, encore s’un peu épais, n’en était pas moins fruité, enfin parce que dans un coin, devant une table sur laquelle le papier rugueux tenait lieu de nappe, il avait pu ruminer à son aise.
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Je ne peux rien affirmer avant l'autopsie , mais je jurerais que ces coups-là ont été donnés après , quand l'homme était mort , tout au moins mourant.....Et Fumel , regardant Maigret dans la demi- obscurité : Vous voyer ce que je veux dire patron ? (P14)
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