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Critique de dourvach


Oublions d'emblée la moche couverture-2017-à-bouton de "Maigret tend un piège" (On a le droit d'aller dénicher chez les bouquinistes le même opus de 1955 avec les magnifiques couvertures sépia des rééditions "Simenon" de l'an 2000) car malheureusement "Nos" pas-Z-amis-les-branchouilles - tels Attila le Raffiné - sont arrivés au Livre de Poche pour "moderniser" les couvrantes des Simenon depuis 1 ou 2 années !!! Bref : "Aïe-aïe-aïe... Ouille-ouille-ouille... Aïïe !", comme chantait Dutronc (Jacques)...

"Le mystère Marcel Moncin" mérite beaucoup mieux que la vision d'un gros bouton et une vue-clicheton des escaliers de Montmartre en plongée... Passons.

Dans ce livre de 1955 (certainement bouclé en 8 jours : 1 jour/chapitre), Jules Maigret s'énerve beaucoup et prend des risques incroyables : obligé qu'il est de composer avec les manies et la psychologie filandreuse d'un tueur en série et la vie des ménagères un peu enrobées ou celle des auxiliaires féminines de la P.J. en guise d' "appât" ...

Rémanence de la poésie descriptive des titres (à la Jules Verne) : " 1 - Branle-bas au Quai des Orfèvres ; 2 - Les théories du professeur Tissot ; 3 - Un quartier en état de siège ; 4 - le rendez-vous de l'auxiliaire ; 5 - La brûlure de cigarette ; 6 - Le partage du complet gris-bleu ; 7 - A la grâce de Dieu ! ; 8 - La mauvaise humeur de Moncin.

On sourit de la psychologie bien macho (et rouée) de Maigret, de Mme Maigret-aux-cuisines (et aux petits soins avec son "workaholic" de mari), du démontage par Maigret de la psyché d'un tueur en série sous l'emprise de deux "femelles" (respectivement, sa maman et sa légitime...).

On se régale... comme d'habitude, c'est si bien écrit... même si - bon ! - la vraisemblance de la psychologie de ce nouveau "Jack l'Eventreur" du XVIIIème montmartrois fait naître un petit sourire dubitatif sur nos lèvres...
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