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Citations sur Un nouveau dans la ville (12)

Il les haïssait et les effrayait.
Il avait ressenti la peur, la ressentait peut-être encore, et il s'ingéniait à l'infliger aux autres, sachant le mal que ça fait, même à Charlie, qui s'était toujours cru malin et qui finissait par flancher.
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On avait beaucoup bu. Et, comme on pouvait s'y attendre, on s'était excité, on avait dit des choses qu'on n'aimerait pas s'entendre répéter dans la lumière du matin.
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- Charlie : Tu n'as pas été grossière avec lui ?
- Julia : Je lui ai simplement fait remarquer qu'il y avait suffisamment de cendriers sur le bar pour ne pas jeter ses mégots par terre.
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C’est la première fois de ma vie que je lis un livre de Simenon et j’ai bien apprécié. Il faut par moment s’accrocher car l’auteur passe d’un personnage à l’autre sans spécialement le signaler, ce qui nécessite une concentration importante durant la lecture. J’aime son côté plutôt direct, avec ce sentiment d’être dans la pièce auprès de Charlie entrain de servir sa bière à Justin, ressentir l’animosité présente. Tout au long du roman, nous sommes intrigués par cet « homme », fonctionnement plus comme un robot qu’autre chose et attirant une certaine déprime à son approche. J’apprécie la vie quotidienne des personnages que nous fait découvrir Simenon et aussi la chaleur d’un bel hiver.
Par la suite, lorsque nos habitudes se bousculent, comme ici, un étranger qui débarque, l’homme est en effet assez vite curieux, intrigué.
Par moment, un peu plat et répétitif, ce qui est selon moi recherché par l’auteur dans le sens ou des journées dans une vie sont semblables, certains passages sont longs à lire.
La conclusion finale, est je trouve un peu simpliste comme révélation concernant Justin mais cela suit le fil rouge de l’histoire, ce qui est cohérent.

Je salive déjà de découvrir un deuxième roman de Simenon !
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Il se trouva installé dans la ville sans que personne l'eût vu arriver, et on en ressentit un malaise comparable à celui d'une famille qui apercevrait un inconnu dans un fauteuil de la salle commune sans que personne l'ait entendu entrer, ni que la porte se soit ouverte. Il n'était pas descendu du train du matin, qui passe à huit heures, et il était là bien avant le train de nuit. Il n'était pas venu non plus par le bus. Il n'avait pas de voiture ni de vélo. Quant à l'avion, il aurait fallu qu'un appareil privé le déposât à l'aéroport des Quatre-Vents, qui appartient au club local, car il n'y a pas d'aérodrome commercial à moins de cinquante milles.
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Quand la police est arrivée, le grabuge battait son plein, il y avait des femmes tapies sous les guéridons, le Yougo envoyait les bouteilles et les tabourets autour de lui, tandis que le barman perdait tout le sang qu'il voulait par une blessure au front.
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Bien que célibataire, il ne sortait pas avec les filles et fréquentait peu les « parties ». Une fois par semaine, il se rendait en voiture à Saint-Stevens, juste de l’autre côté de la frontière en face de Calais, où on prétendait qu’il avait une amie, mais il n’en parlait jamais. Il fronçait les sourcils lorsqu’on faisait certaines plaisanteries. Presque toujours, il avait sous le bras des livres de formats inusités dont les couvertures n’étaient pas bariolées.
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On avait commencé par rire, puis les rires étaient devenus un peu gênés, et maintenant il les engueulait pour de bon, on comprenait qu’il était vraiment fâché et on en avait un peu peur, car il était fort comme quatre hommes.
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Ce n’était pas une vilaine fille, malgré son long visage assez dur, un peu chevalin, car elle avait la fraîcheur des rousses. Plus tard, elle ressemblerait probablement à Eleanor Adams, mais les hommes n’en savaient rien et ne se souciaient d’ailleurs pas de ce qu’elle serait à cinquante ans.
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On avait parfois une heure ou deux de soleil et, le matin et vers le soir, des bourrasques subites happaient les passants aux carrefours. C’était l’époque des rhumes. La moitié des clients en avaient et se bourraient d’aspirine.
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