AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 259 notes
5
20 avis
4
17 avis
3
14 avis
2
1 avis
1
0 avis
Cassandra Darke, marchande d'art, pure londonienne, un brin acariâtre et d'un tempérament plutôt mal-embouché, a connu quelques déboires avec la justice pour une vague et "insignifiante", selon elle, escroquerie à l'oeuvre d'art. Pas de prison pour elle, vu son âge, mais 200h de travaux d'intérêt général. À cause des frais de justice et des dommages et intérêts, la voilà ruinée. Obligée de vendre sa maison en France et de se séparer de son chauffeur et de sa gouvernante. Femme aimant pourtant être seule, elle n'a pas eu d'autre choix, pour se remplumer, que de louer à sa nièce, Nicki, l'appartement en sous-sol. Des mois plus tard, alors qu'elle n'y était pas retournée depuis le départ de celle-ci, elle tombe, par hasard, sur un pistolet...

Misanthrope, sournoise, râleuse, aigrie, Cassandra Darke n'est pas tout à fait le genre d'amie que l'on aimerait avoir. Et pourtant, au contact de sa nièce, Nicki, elle va se révéler sous un autre jour... Posy Simmonds signe, avec "Cassandra Darke", un véritable roman graphique, des plages de texte illustrées de dessins. de la découverte du pistolet, l'auteure nous replonge dans un passé proche et nous fait revivre les événements liés à cette arme. L'on fait ainsi connaissance avec Nicki, une jeune femme qui ne va pas faire que de belles rencontres. On en apprend également un peu plus sur la vie de Cassandra : ses escroqueries, la nature de sa brouille avec sa soeur... Même si le texte est très travaillé et le trait délicat, l'ensemble manque parfois de relief et de suspense.
Un roman graphique So british porté par un personnage surprenant et atypique...
Commenter  J’apprécie          700
J'étais impatiente de découvrir la nouvelle BD de Posy Simmonds, mais une fois lue, je suis un peu déçue.
Cassandra Darke est une femme aigrie qui a eu maille à partir avec la justice et s'est mise en indélicatesse avec sa famille. Elle a pourtant offert un logement à sa nièce et voilà que celle-ci lui laisse un gros problème sur les bras.
J'ai trouvé cette histoire un peu longue à démarrer, et l'intrigue assez poussive.
Cassandra Darke aurait pu être un personnage atypique, mais la lenteur avec lequel les choses arrivent dans le récit m'ont presque fait abandonner la BD en cours de lecture. L'idée d'un personnage principal antipathique aurait pu être poussée bien plus loin mais là, tout finit bien, ce qui rend Cassandra finalement assez commune et donne un coté un peu mièvre à l'histoire.

Commenter  J’apprécie          452
Posy Simmonds a encore une fois trouvé le parfait équilibre entre dessins et textes pour nous raconter l'histoire de Cassandra Darke.

Le récit, inspiré par Dickens, se situe à Londres de nos jours. Cassandra est riche, acariâtre et solitaire. Elle exerce son activité dans le milieu de l'art et bénéficie d'un cadre de vie luxueux jusqu'au moment où elle est poursuivie pour une escroquerie qu'elle a organisée dans la galerie de son défunt époux. A la même période, elle héberge sa nièce, la jeune et jolie Nicki, qui est son exact contraire. Cassandra n'aime personne alors que Nicki vit une liaison passionnée avec un jeune londonien au passé un peu douteux, Cassandra se fiche des pauvres alors que Nicki organise des happenings pour faire prendre conscience des inégalités sociales etc. Mais alors que les relations entre les deux femmes se détériorent, la vie de Cassandra va basculer.

Une fois de plus avec cet auteur, j'ai pris un immense plaisir à la lecture de ce roman graphique. Le terme est particulièrement approprié parce qu'il y a vraiment de la lecture (plus qu'habituellement dans une bd). Les dessins et les couleurs sont aussi très chouettes. J'aime son regard aiguisé et plein d'humour sur ces personnages. De la bd haut de gamme aussi bien sur la forme que sur le fond.
Commenter  J’apprécie          314
J'aime beaucoup Posy Simmonds. Je trouve qu'elle a une façon très intéressante d'évoquer le quotidien, avec elle le banal devient passionnant. J'étais donc toute confiante en empruntant « Cassandra Darke ». Sans être vraiment une déception, ce nouvel album me laisse sur une impression mitigée.

Je passe rapidement sur les qualités visuelles de l'ouvrage. « Cassandra Darke » ne décevra pas l'amateur du trait de l'auteure, on est dans du Simmonds classique. le traitement des couleurs est astucieux. Les pages qui racontent l'histoire selon le point de vue de Nicki se teintent d'une ambiance bleutée.

Si j'ai apprécié le côté visuel, j'ai été moins emballée par le scénario. La première pensée qui m'est venue en ouvrant le bouquin, et qui s'est confirmée par la suite, c'est que tout ça semblait très bavard. Il y a beaucoup de zones de texte entre les cases. Alors, je sais bien que l'auteure se targue d'écrire des romans graphiques mais ça a tendance à me gonfler. Si j'ai envie de lire un roman, je lis un roman, si j'ai envie de lire une B.D je lis une B.D. Et puis ce qui me gêne dans cette appellation pompeuse c'est que j'ai l'impression que, bien souvent, ce procédé narratif est utilisé pour masquer l'incapacité de raconter une histoire simplement par l'image. Et j'ai eu cette impression lors de ma lecture, sentiment que je n'avais pas ressenti en lisant « Tamara Drewe » ou « Gemma Bovery ».
Quant à l'intrigue elle-même elle ne m'a pas totalement séduite non plus. Je ne me suis jamais ennuyée, j'avais même une certaine impatience de connaître la suite. Mais, arrivée à la fin, je me suis dit « tout ça pour ça ». Finalement, ça ne raconte pas grand-chose et sous ses grands airs cette B.D est assez creuse. Comme je le disais, je trouve Simmonds particulièrement douée lorsqu'il s'agit d'évoquer le quotidien dans sa banalité. Ici, sans dévoiler l'intrigue, on sort quand même du quotidien normal.
De plus, je n'ai pas adhéré au personnage principal. A aucun moment, je n'ai eu de sympathie, ni même d'empathie envers elle, même lorsqu'elle finit par se rendre plus humaine. D'ailleurs, le traitement de cet arc transformationnel est vraiment faiblard. En opposition à la pédante et égoïste Cassandra on a Nicki, certes plus sympathique, mais assez cruche. Tout ce petit monde m'a un peu gonflée.

Contrairement au ton de ma critique « Cassandra Darke » ne m'a pas dégoûtée de Posy Simmonds. Je ne me suis pas ennuyée, cette lecture n'était pas une punition. Et puis, je reste confiante en ce qui concerne le talent de Simmonds. Je ne doute pas qu'elle me convaincra avec un de ses prochains ouvrages.
Commenter  J’apprécie          300
Avec cette lecture, je finalisais mes découvertes des dix livres sélectionnés pour le Prix en Bulles, et je dois dire que j'étais plutôt enthousiaste en le commençant. En effet, la couverture (montrant une vieille femme tenant un pistolet et étant suivie par une femme plus jeune, l'air méfiant) m'intriguait et le résumé me donnait vraiment envie de foncer sur cette bande dessinée !

Nous suivons le personnage de Cassandra Darke, une londonienne marchande d'art dont le mari est décédé, et qui a commis quelques escroqueries. Elle échappe à la prison au vu de son âge, et va bientôt louer à Nicki, sa nièce qu'elle connaît à peine, l'appartement au sous-sol… ce qui va l'attirer dans pas mal d'ennuis…

Cette histoire s'inspire d'un conte de Dickens (que je ne connais pas) mais se situe à notre époque, et il semblerait que l'autrice, Posy Simmonds, soit familière avec les réécritures. J'aime beaucoup ce principe et j'aurais pu adorer ce livre mais…

Oui, il y a un mais… L'intrigue était très longue à se mettre en place, il y avait énormément de texte, pas toujours très utile et qui m'a, personnellement, un peu paumée dans le récit. J'ai bien aimé les personnages de Cassandra et de Nicki, mais je n'ai pas accroché autant que je l'imaginais.

Ce n'est pas une déception – loin de là – mais je dirais que c'est plutôt une lecture « classique », que j'ai aimée, qui m'a fait passer un bon moment sans que ce soit non plus extraordinaire.
Commenter  J’apprécie          260
Cassandra Darke est un polar à l'anglaise sous forme de BD, très bien réussi, avec un personnage atypique, Cassandra Darke. Elle dirige une galerie d'art moderne. Mais voilà, elle a été un peu délicate avec les oeuvres d'art et la justice l'a rattrapée.

Déjà qu'elle n'était pas d'humeur joyeuse, avec un caractère bien trempée, revêche et sans coeur, et « un peu » enveloppée, elle n'a pas grand chose pour elle. Cela ne va pas s'arranger lorsque sa nièce, Nicki devient sa locataire, au sous-sol de sa maison.

Tout va basculer lorsque Cassandra Darke découvre une arme dans son sous-sol. Là, tout s'enchaîne.

Je n'ai pas lâché la BD avant la fin. Posy SIMMONDS décrit, également, le milieu social Anglais, celui des riches et celui des paumés. C'est prenant, surprenant comme tout TRES bon roman anglais.
Commenter  J’apprécie          260
Cassandra Darke est une célèbre marchande d'art, peut-être aussi connue pour son caractère antipathique et son mépris naturel pour les autres que son talent à découvrir des pépites artistiques. En ce décembre 2016, la renommée qui la protégeait jusque-là s'effondre quand les fraudes qu'elle organisait sur des oeuvres d'art, sans réellement trop savoir pourquoi, sont découvertes et qu'elle est condamnée par la justice. L'opprobre s'abat sur elle, et elle s'enferme dans une vie solitaire, troublée quelques temps après par la découverte par hasard dans le sous-sol de sa maison, transformé en un logement occupé un temps par son ex-belle-fille Nicki, un revolver et son chargeur. Que vient-il faire là ? Appartient-il à Nicki ?

C'est le début d'une histoire rocambolesque dans laquelle Cassandra prendra part malgré elle, pas tellement disposée à aider Nicki. Il faut dire aussi qu'au-delà de l'égoïsme de Cassandra déterminée à mener une vie tranquille, les relations avec Nicki, jeune bourgeoise qui ne s'avoue pas ses privilèges, ne sont pas tellement au beau fixe.

« Cassandra Darke » est la première rencontre avec un roman graphique de Posy Simmonds dont j'avais beaucoup entendu parler depuis « Tamara Drewe », et j'avoue qu'elle est assez mitigée. J'ai beaucoup aimé le trait et la précision de celui-ci, la grosse place laissée au texte, qui peut « rassurer » les lecteurs non familiers de ce genre littéraire. Mais j'ai eu du mal parfois à trouver l'ordre dans lequel lire le texte et les bulles, détail assez symbolique du désordre de la chronologie des évènements tels qu'ils sont narrés.

Malgré les dates annoncées en début de « chapitres », j'ai eu du mal à reconstituer une histoire dont le sens m'a échappé. Certains critiques ont pu écrire (Les Inrocks) que Posy Simmonds « se régale à souligner les travers de la société moderne », mais je n'ai pas bien réussi à voir lesquels exactement : le marché de l'art, la misanthropie, à travers le personnage de Cassandra ? Une jeunesse dorée qui crache sur ses privilèges, à travers celui de Nicki ? La fin un peu positive pour Cassandra, qui met de l'eau dans son bourgogne de luxe quant à ses relations avec les autres, m'a parue également un peu moralisatrice.

J'essaierai de lire « Tamara Drewe » pour me faire une idée plus définitive sur l'oeuvre de Posy Simmonds.
Commenter  J’apprécie          180
Cassandra Darke est une riche marchande d'art qui vit dans un quartier chic de Londres. Cependant, n'allez surtout pas imaginer une belle blonde froide à la manière des égéries d'Hitchcock. Cassandra Darke est une vieille dame, obèse, aigrie, misanthrope et particulièrement désagréable. A l'automne de sa vie, le bilan n'est pas très rose : divorcée, sans enfants, sans amants, sans envies, elle reprend la galerie de son mari qui est mourant ou même déjà mort. C'est dans cette existence morne et bien rangée que débarque sa nièce, Nickki, comme un chien dans un jeu de quille…

Je ne sais plus qui a dit que les meilleures autrices de romans policiers sont anglaises, mais Posy Simmonds ne déroge pas à la règle. Des personnages aussi vrais que profonds, un texte aussi subtil que sombre, un scénario prenant et surprenant, on est dans un polar de haut vol. Lisez de toute urgence ce roman graphique avant que le cinéma s'en empare : l'adaptation ne saurait tarder !
Commenter  J’apprécie          172
J'ai pris ce roman graphique uniquement par curiosité après l'avoir vu passé ici ou là et l'apparence du personnage sur la couverture m'intriguait.

Alors oui : Cassandra est une teigne grincheuse, une ourse mal léchée doublée d'une escroc en oeuvres d'art, en pleine déconfiture après la découverte de ses méfaits. Mais elle se donne toujours le beau rôle et se fait sa propre philosophie. Elle va devoir se lancer dans une enquête par la force des choses, après avoir accueilli une jeune femme, Nicki dans son sous-sol (on ne mélange pas torchon et serviette) où quelques objets abandonnés risquent de lui causer bien des soucis.

Mon premier Posy Simmonds et je dois dire que je ne suis pas conquise. L'histoire est assez poussive et la forme est assez particulière : à la fois narrative à la manière d'un texte mais aussi sous la forme d'un roman graphique et cette présentation m'a un peu gênée.

On retrouve, certes, ce qui fait le charme de la littérature anglaise avec un personnage haut en couleur, atypique, détestable à souhait mais sur le chemin de la rédemption car confrontée à l'insu de son plein gré à la détresse humaine, mais j'ai trouvé que c'était long, parfois confus et finalement j'ai été peu tenu en haleine.

Roman ou roman graphique, pour moi il faut choisir et là pour moi l'intrigue n'était pas suffisante pour retenir mon intérêt et puis que de bla-bla...... Original mais originalité qui ne m'a pas convaincue.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
Commenter  J’apprécie          160
Très chouette roman graphique qui mérite parfaitement cette classification car à la fois autant roman que bédé, Cassandra Darke allie textes travaillés et dessins le tout mis en page de façon claire et lisible. Posy Simmonds, véritable auteure star dans son pays, avait etrenné ce concept avec l'excellent Gemma Bovary et c'est un plaisir de la retrouver. Ici, l'héroïne est antipathique à souhait et c'est tant mieux car, au-delà de son mauvais caractère, de sa misanthropie, de son avarice et de son rapport particulier à la loi, son intelligence, ses failles et ses défaites amères en font un personnage profond auquel on s'attache malgré tout.
Roman policier, d'apprentissage au partage et à l'attachement, roman social et de classe, Cassandra Darke se lit avec avidité. Outre un très bon scénario, le trait de crayon de Dame Simmonds est talentueux : trognes, mimiques, silhouettes, paysages sont croqués avec justesse. Ainsi, la silhouette trapue de Cassandra, chapka sur la tête, pognes enfoncées dans les poches, devient vite indispensable et reconnaissable. A lire.
Commenter  J’apprécie          153




Lecteurs (430) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}