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3,56

sur 283 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous somme en juin 1865, à l'apogée de la carrière du plus fameux des auteurs victoriens, "L'Inimitable" Charles Dickens. Alors que celui-ci revient d'une semaine de vacances en France, le train qui le ramène à Londres subit un terrible accident, entraînant la destruction de tous le wagons de première classe, à l'exception miraculeuse d'un seul : celui qui contenait l'écrivain et sa jeune actrice de maitresse. Tandis qu'il cherche à porter secours aux rares survivants, Dickens va croiser un étrange individu nommé Drood, à l'allure aussi terrifiante qu'extravagante. Loin de secourir les blessés, celui-ci semble leur apporter la mort, chaque homme qu'il aborde ne tardant pas à expirer mystérieusement. Pourtant, une fois les victimes évacuées et les wagons déblayés, nulle trace sur les lieux du drame du mystérieux Drood et encore moins sur la liste des passagers – de quoi exciter, on s'en doute, l'intérêt d'un des auteurs les plus imaginatifs de son temps…

Dès son retour à Londres, Dickens va donc se lancer sur les traces de son "spectre", entraînant avec lui son meilleur ami et collaborateur, Wilkie Collins, prolifique auteur lui-aussi et très peu enthousiaste à l'idée d'apporter sa contribution dans cette aventureuse affaire. A la poursuite de l'insaisissable Drood, les deux écrivains vont s'enfoncer dans les bas-fonds londoniens les plus sordides, une plongée dans un enfer de crasse, de boue et de vice… Mais Drood existe-il réellement ? Ne serait-il pas une invention morbide de l'esprit surchauffé de "L'Inimitable" ? Collins en doute, mais – curiosité ou fascination perverse – il ne peut s'empêcher d'emboiter le pas à Dickens, et c'est par sa plume acide et mordante que nous découvrirons la suite de cette ténébreuse enquête.

Voici un bien curieux et troublant roman… Très ambitieux aussi, car ce n'est pas une mince tâche pour un romancier, aussi habile soit-il, que de ressusciter deux auteurs aussi illustres que Dickens et Collins et de raconter à sa sauce les cinq dernières années de la vie de l'auteur d'"Oliver Twist", au risque de faire brailler d'indignation des générations de lecteurs. Un pari risqué donc, mais un pari également fort réussi ! Certes "Drood" n'est pas dénué de défauts : on pourrait notamment reprocher à Simmons quelques longueurs et une certaine tendance à noyer le fil de son intrigue principale sous une pluie de détails et d'anecdotes (toujours très intéressants et plaisamment racontés, ceci dit), mais le roman n'en reste pas moins captivant à lire. Tenant à la fois du roman historique et du récit fantastico-horrifique, il oscille sans cesse entre les deux genres, nous entraînant à la frontière trouble qui sépare le monde des fantasmes et celui de la réalité.

Cette ambiguïté est renforcée par la narration d'un Wilkie Collins névrosé jusqu'aux os et drogué vingt-quatre heures sur vingt-quatre au laudanum, ce qui rend son témoignage des moins fiables. Les admirateurs de Collins trouveront peut-être le portrait de l'écrivain victorien trop grinçant, voire carrément négatif (idem pour Dickens qui en prend méchamment pour son grade par moment, sans perdre pour autant une miette de charisme), mais Simmons parvient néanmoins à en faire un personnage fascinant et un narrateur passionnant. La relation ambiguë qui le lie à Dickens – relation presque passionnelle où se mêlent réelle affection, admiration et jalousie maladive – est au centre du roman et en fait en grande partie l'intérêt.

En conclusion, un roman à l'intrigue noire, dense, complexe (parfois même trop alambiquée), mais tout à fait digne d'intérêt ! Mon seul regret est de ne pas avoir lu la plupart des oeuvres de Dickens et de Collins évoquées dans "Drood", ce qui m'a probablement fait manquer un certain nombre de références, mais je compte bien remédier à cela, un de ces jours !
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Je ne connaissais pas Dan Simmons. Bien entendu, j'avais vu son "échiquier du mal" sur les étals des librairies, mais le titre ne m'inspirait rien.
Je peux vous dire qu'il en est tout autrement maintenant et que "l'échiquier du mal " est actuellement en bonne place sur ma PAL.
De fait je viens de lire "Drood", un roman épais et étrange de Dan Simmons.
Une merveille.
C'est le récit de l'amitié, ou plutôt des relations qui ont unis Charles Dickens et Wilkie Collins, les deux écrivains anglais majeurs de la période victorienne pendant les cinq dernières années de l'existence de ce dernier.
A travers l'histoire d'un personnage énigmatique, Drood, on découvre un Wilkie Collins jaloux, opiomane et égocentrique, et un Charles Dickens, affligé d'un égo tout aussi énorme, insouciant et même inconscient.
Ils se mettent tous deux à la recherche du fameux Drood, aperçu par Dickens lors de l'accident de train qui faillit lui coûter la vie en juin 1865.
cette enquête va tourner à l'obsession chez les deux hommes, et notamment chez Wilkie Collins.
Pour les lecteurs amateurs d'écrivains de la période victorienne, ce roman est un régal. Construit comme les romans à énigmes de Wilkie Collins, mettant en scène deux grands écrivains de l'époque, il ne peut que nous ravir.
De plus, il est vrai que les cinq dernières années de la vie du grand Dickens restent assez mystérieuses: il se sépare de sa femme et commence une série (épuisante) de "lectures" en Angleterre, sur le continent et en Amérique.
Dan Simmons s'empare de ces cinq années et nous donne sa version, époustouflante.
J'ai lu "Drood" d'une traite, en sacrifiant bien des heures de sommeil. Moi qui adorais Wilkie Collins, je suis maintenant un peu partagée... même si bien sûr il ne s'agit que d'un roman!!
Bref, je conseille ce roman à tous ceux qui aiment Dickens et Collins, ceux qui ont envie de traîner leurs guêtres dans les bas-fonds de Londres et aussi ceux qui aiment les romans gothiques.
Un coup de coeur!
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Je remercie morganex de m'avoir incitée à poursuivre ma découverte de Dan Simmons avec Drood, après ma déception concernant L'Échiquier du Mal. Malgré certaines longueurs, j'ai apprécié la mise en scène de cette relation entre les deux écrivains Charles Dickens et Wilkie Collins, relation d'amitié qui va se modifier suite à l'accident ferroviaire de Staplehurst dont sera victime Charles Dickens en 1865. le roman s'appuie sur la biographie et les oeuvres de Charles Dickens et de Wilkie Collins pour nous plonger peu à peu dans un récit fantastique.
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Dan Simmons m'impressionne toujours par la grande érudition de ses romans.
En suivant les traces de Dickens par le biais de Wilkie Collins, l'auteur décrit l'époque victorienne avec brio, et notamment les bas-fonds londoniens. On en apprend beaucoup sur les deux auteurs et leur époque.
La trame est prenante et la tension psychologique est croissante à travers le roman.
Reproche majeur : le trop plein d'anecdotes, descriptions... Beaucoup de longueurs !
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Drood se veut avant tout une biographie imaginaire de Charles DICKENS et de son ami, écrivain lui aussi, Wilkie COLLINS. Narrée par ce dernier, elle est centrée sur les cinq dernières années de la vie du célèbre écrivain, mais fait également référence à des évènements antérieurs. Par ce biais Dan SIMMONS développe une intrigue dans laquelle se mêlent des éléments relevant tant du thriller que du fantastique, et qui est centrée sur Edwin Drood, le personnage éponyme du dernier roman de DICKENS, resté inachevé à sa mort, et autour duquel circulent depuis de nombreuses spéculations littéraires.
Dan SIMMONS se joint donc à ce concert de théories en faisant de Drood un personnage qui hante littéralement les esprits de DICKENS et de COLLINS à partir du moment où le premier le croise dans les débris de l'accident de train duquel il réchappe miraculeusement en 1865. le lecteur est alors plongé dans l'ambiance glaciale d'une Angleterre victorienne, en particulier dans les bas-fonds londoniens. C'est en effet dans ces lieux que Drood semble avoir établi son quartier général, lequel commande aux activités d'une espèce de secte d'obédience égyptienne. Par ce biais l'auteur évoque le mesmérisme, en d'autres termes le magnétisme animal, lequel est à l'origine de nombreuses théories sur l'hypnose.
C'est ainsi que l'un des thèmes développés par SIMMONS est celui du pouvoir exercé sur autrui. C'est le pouvoir de l'hypnotiseur sur l'hypnotisé bien sûr ; mais c'est aussi celui d'un auteur destiné à passer à la postérité (DICKENS) sur celui qui ne peut espérer guère plus qu'un succès d'estime avant de sombrer dans l'oubli (COLLINS). C'est aussi une élégante façon d'évoquer le rôle de l'écrivain dans la société, ainsi que le processus créatif, celui-ci étant en l'occurrence éminemment lié à l'usage de drogues.
En cela, l'essentiel du roman est bel et bien son caractère biographique, le narrateur parlant même d'« essai » concernant son oeuvre. de fait les références et analyses littéraires sont innombrables, et vont bien au-delà de la seule oeuvre de DICKENS. C'est d'ailleurs pourquoi le roman est massif et peut donner la sensation de longueurs au lecteur qui ne recherche que de l'action. Mais Dan SIMMONS n'est pas le premier venu et la qualité de sa prose est telle qu'il parvient toujours à susciter et renouveler l'intérêt de son intrigue, sans même parler d'un final particulièrement brillant. Il évoque aussi l'Angleterre victorienne, sa littérature, et son imagerie traditionnelle d'une manière particulièrement originale. En d'autres termes, Drood est un excellent roman, qui se démarque en outre de la production traditionnelle de l'auteur.
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J'avais plutôt apprécié L'échiquier du mal, alors je me suis dit " Pourquoi pas Drood ? " , le sujet m'ayant semblé encore plus appréciable que celui précédemment lu. Bien m'en a pris : j'ai été assez rapidement happée par le récit que nous donne Wilkie Collins de la fin de la vie de Charles Dickens à partir de son accident de train de 1865, bien réel, au contraire de sa première rencontre avec Drood, personnage mystérieux de l'invention de Simmons qui sera au centre de l'intrigue. Alternant avec beaucoup de maîtrise narration d'évènements trépidants/inquiétants ayant réellement eu lieu ou ayant été imaginés par l'auteur, description précise de ces mêmes évènements qui accentue encore l'atmosphère oppressante désirée, mais aussi parenthèses dans l'intrigue principale pour laisser de la place au narrateur de l'histoire et à ses états d'âme, ce roman est digne de ceux, fantastiques, de la fin du XIXème siècle, qu'un Wilkie Collins, justement, aurait tout à fait pu écrire. Qui plus est, chapeau bas à l'auteur quant à la qualité de sa documentation pour donner le plus de vraisemblance possible à son récit : les vies des deux auteurs concernés, ainsi que de leur entourage et l'époque dans laquelle ils ont vécue, sont remarquablement bien représentées. Drood n'en devient, de ce fait, qu'encore plus perturbant… Un très bon moment de lecture, qui ne m'aura, malgré les très nombreuses pages, pris que bien peu de temps, même si j'ai trouvé le dernier quart du roman trop redondant à mon goût.
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Inspiré par le Mystère d'Edwin Drood de Dickens, solidement alimenté par l'oeuvre et la vie des deux écrivains qu'il met en scène, Drood est un roman ambitieux où s'imbriquent l'histoire, la biographie, l'analyse littéraire, l'imaginaire gothique et le fantastique le plus noir.
Ce fantastique qui nous fait plonger dans la part obscure des âmes, où les fantasmes, les obsessions et les terreurs des personnages s'emmêlent pour brouiller les frontières du surnaturel, où aucune explication n'est jamais certaine, où le trouble et les questions perdurent bien après la dernière page.

Du point de vue hautement subjectif et fortement camé de Collins, Dan Simmons retrace à la manière d'une enquête les cinq dernières années de la vie de Dickens - mort le jour anniversaire de l'accident. Il y explore les mécanisme de la création littéraire, la perte des repères entre réel et imaginaire, l'obsession et la jalousie dévorante dont Drood, ce personnage à demi fantasmé qui ronge l'âme et le corps du narrateur, peut être une métaphore.

En accord avec son sujet, le roman souffre de quelques longueurs et répétitions, mais il offre aussi quelques scènes parfaitement fascinantes (la longue descente dans la Ville-du-Dessous !) et, surtout, deux portraits d'auteurs ambigus et extrêmement réussis - quels que soient leurs rapports avec la réalité historique.
Dickens (génie arrogant, gamin espiègle et romanesque, mystérieux, généreux, horripilant et irrésistible) et Collins (égocentrique, faible et geignard, mauvais ami et mauvais amant, camé jusqu'aux os, dévoré de complexes et de jalousie à l'égard de son trop brillant compère, trop torturé pour être exclusivement odieux) forment un superbe couple d'amis-ennemis, dont les rapports se tissent d'un complexe mélange de dépendance affective et de rivalité poussée jusqu'à la haine, d'émulation artistique et d'(auto)destruction.

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Avant de m'emparer de "Drood", je n'avais rien lu du mondialement reconnu Dan Simmons. Hasard amusant, j'ai voulu découvrir son oeuvre après avoir lu "Désirer" de Richard Flanagan qui met en scène, comme dans "Drood", l'immense Charles Dickens. J'avais cependant prévu à l'origine de débuter par "Terreur" consacré à la tragique expédition polaire menée par sir John Franklin entre 1845 et 1847 et qui est également mentionnée dans "Désirer". Soyez rassurés, cette lecture n'est que reportée !

Dès les premières lignes de "Drood", j'ai eu la certitude que j'allais me prendre au jeu de ce roman et qu'il allait me tenir en haleine du début à la fin. Je crois pouvoir dire honnêtement que je n'ai jamais lu une écriture aussi efficace en termes de rythme, de fluidité et de capacité à engager le lecteur. Ce dernier est d'ailleurs mobilisé en permanence puisque le narrateur, Wilkie Collins, en fait son acolyte à qui il raconte une histoire folle qu'il a vécue.

Le récit de l'accident ferroviaire de Staplehurst nous place, dès le début, dans un climat sanglant et mystérieux propice au développement de l'intrigue. On découvre ensuite un Dickens passionné de spiritisme et de magnétisme et un Wilkie Collins drogué en permanence au laudanum et à la morphine. le succès de ce roman tient autant à la folle aventure dans laquelle s'engagent ces deux personnages qu'au portrait des dernières années de la vie de "l'Inimitable", de ses déboires familiaux, de ses créations littéraires, des personnalités qui gravitent autour de lui.
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Dan Simmons, né en 1948 à Peoria dans l'Illinois, est un écrivain américain connu principalement pour ses romans de science-fiction, d'horreur et policier. Après être sorti diplômé de l'Université Washington à Saint-Louis, Missouri, en 1971, il a travaillé dans l'éducation jusqu'en 1989. Il a commencé par écrire des nouvelles et c'est en participant à un atelier d'écriture dirigé par Harlan Ellison que celui-ci, impressionné, le pousse à se consacrer pleinement à l'écriture. Drood est paru en 2011 en France.
En son temps, Jules Verne avait écrit le Sphinx des glaces en s'appuyant sur un roman inachevé d'Edgar Poe (Les Aventures d'Arthur Gordon Pym), c'est un peu ce qu' a entrepris Dan Simmons avec son Drood qui lui s'inspire du bouquin de Charles Dickens, le Mystère d'Edwin Drood, roman inachevé là aussi.
Dan Simmons va nous faire revivre les cinq dernières années de la vie de Charles Dickens (1812-1870) incluant son décès qui recèle encore des zones d'ombre aujourd'hui. le 9 juin 1865, Dickens frôle la mort lors d'un accident de train tombant d'un viaduc, causant de nombreux morts et blessés. L'écrivain a la chance de se trouver dans un des wagons qui ne soit pas tombé dans l'abîme. Dans le chaos qui s'ensuit, parmi les cadavres il croise un homme étrange nommé Drood. Persuadé qu'il a rencontré un assassin hors du commun, l'écrivain est pris d'une fascination obsessionnelle et va tenter de le retrouver, entraînant son collègue romancier Wilkie Collins (le narrateur du roman) dans ses recherches. Ensemble, ils vont parcourir les sous-sols de Londres, y découvrant l'équivalent d'une ville où règnent la misère, le meurtre, la drogue et peut-être pire encore.
Thriller gothique, avec cryptes, cimetières et souterrains habités par une faune étrange et dangereuse ; roman victorien parfaitement documenté sur le Londres du XIXème siècle, biographie romancée de Charles Dickens et Wilkie Collins où le second en vient à vouloir la mort du premier ; mais aussi et surtout fascinant roman sur la création littéraire, Dans Simmons mêle le tout avec une maestria confondante et embarque le lecteur dans un scénario hallucinant. Impossible de résumer ce monstrueux pavé de presque neuf-cents pages où le lecteur croise un adepte de rites égyptiens antiques, des experts en hypnose, des meurtres, des fantômes etc. se mariant parfaitement avec la biographie réelle des deux écrivains amis, Dickens et Collins. Il sera d'ailleurs bon pour le lecteur éventuel, d'aller jeter un oeil sur leurs bios sur Wikipédia avant de se lancer dans sa lecture afin d'en apprécier au mieux les multiples entrelacs.
Mais derrière cette façade d'effroi et d'angoisse déjà réussie en elle-même, le récit atteint des sommets quand Simmons parvient à insuffler dans l'esprit du lecteur des doutes et une perte de repères, l'amenant à ne plus savoir si Wilkie Collins, opiomane avéré, n'a pas inventé toute cette histoire, l'esprit bouffé par la drogue, à moins que ce ne soit Dickens lui-même qui tire les ficelles dans l'ombre à l'insu de Collins. Qui est qui ? Où est le vrai, où est le faux ? C'est ce délicieux vertige qui fait la grande force de ce roman tentaculaire, comme des poupées russes avec un roman dans le roman.
Beaucoup de talent chez ce Dan Simmons, outre une documentation monumentale et parfaitement maîtrisée des oeuvres de Dickens et Collins, une connaissance profonde de l'époque et des lieux cités, l'écrivain se réapproprie le style littéraire de certains romans du XIXème qui paraissaient d'abord en feuilletons dans les journaux (longueurs, rebondissements, mode de l'orientalisme…). Un excellent roman que ce Drood, même si un pavé de neuf-cents pages ce n'est pas rien… dans un sac de plage !
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Voilà une lecture qui ne m'a pas laissée de marbre. Dans celui-ci, Wilkie Collins, ami de Charles Dickens, revisite les dernières années de l'illustre écrivain. Il décrit la descente aux Enfers de Dickens, qui a commencé après son accident de train. L'écrivain ne se remettra jamais de cet accident. Commence pour lui les années les plus sombres de sa vie. Ce récit est inspiré du livre Les Mystères d'Edwin Drood de Dickens lui-même, qui restera inachevé à sa mort.
J'ai bien aimé ce livre. L'auteur nous plonge dans le Londres obscur des années 1800. Mais je trouve dommage d'avoir fait un livre aussi long. Avec presque 900 pages, l'auteur tire un peu en longueur l'histoire. Mais ça ne m'a pas empêché de savourer chaque page de ce livre, même si, encore une fois, certains passages étaient trop long.
Si vous aimez Charles Dickens, son histoire, ses romans, où si vous voulez en apprendre plus sur lui, n'hésitez pas à lire ce livre.
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