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Critique de Eric76


Un deuxième tome qui va loin, très loin, dans l'abjection, la dépravation et la perversité.
Dire que certaines personnes ont la capacité de pénétrer dans les esprits pour les contrôler est une chose, mais que ce talent soit exercé avec une telle violence, un tel acharnement, par une vieillarde égrotante en est une autre… Quel monstre ! Un condensé de méchanceté, de mépris, de haine et de racisme. Tatie Danielle peut aller se rhabiller…
Avec ses innombrables rides, ses cheveux clairsemés aux reflets bleutés et son corps si fragile, elle sème la mort et le chaos autour d'elle. le long monologue de cette déesse décrépite incapable de faire la différence entre bien et mal et qui jette les gens comme autant de kleenex, est fascinant. de loin la partie la plus réussie dans ce roman sans concession où, pour une fois, ce sont les héros sympathiques qui finissent par rendre l'âme.
Rob éperdument amoureux de Natalie. Natalie qui veut venger son père tué par l'un de ces vampires de l'esprit. Saul toujours à la recherche de son nazi, bien vivant et encore plus dépravé… Dans quel pétrin ces pieds nickelés se sont-ils fourrés ? Dans cette grande partie d'échecs en train de se jouer, ils ne sont que des pions tout juste bons à être sacrifiés. Ils s'en rendus compte un peu tard, voilà tout !
En creux, bien sûr, l'implacable dénonciation d'une élite pourrie jusqu'à la moelle et en bout de course, d'un monde gouverné par des puissants sans foi ni loi, par des loups avides de pouvoir…
Le second tome s'achève sur un chaos total et cette certitude que les bons et les gentils ne tiendront jamais le haut du pavé.
J'ai lu ce livre en commun avec mon amie Siabelle. Toute cette outrecuidance, cette haine, cette violence, ces soubresauts soudains qui émaillent chacune des pages du roman nous ont beaucoup frappés. Je vous invite à lire son billet.
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