Le cycle d'Hypérion, tome 1 : Hypérion

Tout d'abord un grand merci à Babelio et Masse Critique qui m'ont permis de découvrir ce grand classique de la SF.

J'ai donc atterri dans un univers complexe et sans concessions, avec des personnages forts et hauts en couleur. Et surtout, j'ai eu beaucoup de mal à suivre.
N'étant pas grand lecteur de SF, je ne suis pas particulièrement familier des codes du genre. du coup je me suis retrouvé perdu, dans une histoire que j'ai eu du mal à appréhender, mais mes efforts ont payé.
J'ai beaucoup apprécié les références à la littérature classique (le roman entier étant calqué sur les Contes de Canterbury de Geoffroy Chaucer) et l'intégration des histoires personnelles dans l'histoire du roman, permettant par là-même de faire plus ample connaissance avec des protagonistes tout en découvrant l'univers imaginé par Simmons.

Au final, je comprends mieux l'engouement autour de l'oeuvre. Récit fondateur, il l'est sans aucun doute. Et je ne puis qu'en recommander la lecture. Mais il faut peut-être mieux s'armer que moi pour ne pas être dérouté.

29° siècle, l'Hégémonie humaine est menacée par une invasion d'Extros. En particulier, il faut défendre Hypérion, qui renferme les Tombeaux du Temps protégés par une créature légendaire, le Gritche.
Pour ce faire, il est décidé d'envoyer sept pèlerins vers cette planète. Ce n'est pas clair pour vous ? A vrai dire, pour moi non plus. Ni pour les pèlerins, d'ailleurs, qui ne se connaissent pas et qui se demandent tous pourquoi ils ont été choisis.
Ils décident alors de raconter leur histoire tour à tour, ce qui devrait permettre de mieux comprendre la raison de leur présence.
Enfin, ça, c'est ce que le quatrième de couverture raconte, car à la fin de ce premier volume, il n'y a rien qui se met en place.
Le premier pèlerin, un prêtre, raconte son histoire, puis le soldat, ensuite le poète et nous voici à la fin du bouquin sans que rien n'ait avancé. C'est déjà clair que le deuxième tome va nous conter les quatre autres histoires, et peut-être que tout va effectivement s'éclaircir à la fin, mais ce sera sans moi, merci bien.

Ah, Dan Simmons. J'ai un très beau souvenir de "Drood". 1000 pages de bonheur, de mystère et de folie avec Dickens et Wilkie Collins.
Là, ça n'a rien à voir. C'est de la SF, et je n'en lis pas énormément. Masse Critique me donna l'occasion idéale de me pencher sur une oeuvre réputée et d'un auteur que j'appréciais, alors un grand merci!
Mais j'ai du mal à me prononcer. J'ai attendu le dernier moment pour faire cette chronique, pensant que quelques jours de bâtement allaient pouvoir m'aider à savoir : ai-je aimé ou pas, ce premier volume d'Hypérion? La bonne réponse est moui.
Cette première intégrale regroupe deux premiers tomes où l'on découvre le passé, l'histoire des Pélerins envoyés sur cette planète horriblement dangereuse.
J'ai aimé les écouter se confier, l'un après l'autre, avec plus ou moins de sympathie. Mention spéciale à cet étrange voyageur qui se balade, en mission, avec un nourrisson. Quel drame. Tous les détails sur les différentes planètes, les peuples et leurs manières de vivre m'avaient un peu perdu en route. le récit était trop "touffu" pour moi, j'ai eu l'impression de décrocher à certains moments, mais lorsque j'ai attaqué l'histoire du père de Rachel, j'étais rivée au livre. Comme plus tard, lors du "témoignage" de la détective privée, ou lors de l'évocation de la brève passion de Kassad.
Ca j'ai adoré : "Hypérion" est multiple. Ce n'est pas que de la SF. C'est aussi un polar, un récit d'horreur, des histoires d'amour et tout ça, sans perdre la quête de départ de vue. Car parallèlement à tous ces bouts de vie, l'intrigue continue et on en apprend plus sur ces mystérieux tombeaux... et la crainte s'installe chez le lecteur.
Certains passages m'ont même rappelée des questions philosophiques. Sol, le père interroge Dieu, de nombreuses fois et remet en cause la religion.
Vous vous rendez compte, tout ça dans un bouquin estampillé SF? C'est incroyable. Dan Simmons a énormément de talent et de finesse.
Alors, certes, je ne suis pas complètement comblée en tant que lectrice. Mais le voyage valait le coup!

Univers très riche, vaste style Star Wars, le trône de fer ou encore le seigneur des anneaux.
Propulsé dans L Histoire, dès les premières pages, ce qui peut être gênant, il y a beaucoup de termes et noms dont on ignore tout, le problème c'est que pendant pas mal de temps ça va être comme ça.
Je ne sais pas si il avait une oeuvre à lire avant Hypérion qui aurait expliqué comment fonctionne cet univers, qui sont les personnages parce que la lecture est vraiment très difficile.
Si vous finissez le prologue, le plus dur est fait !
Je n'ai vraiment pas aimé, et très franchement je suis toujours incapable d'expliquer précisément la moitié des événements. C'est comme si je vous disais que l'armée d'Urag doit défendre les visiteurs de l'arme absolu.
Vous savez qu'il y a une bataille et pleins de gens mais vous ne connaissez pas les enjeux précis, qui est Urag (ou quoi), d'où sort l'arme etc... Pourtant ça a l'air épique. C'est exactement ça Hypérion, pleins de choses, beaucoup trop pour 600 pages.

Je sais que c'est un classique, mais ce n'est pas pour ça que tout le monde aime.

Avec ce livre, je suis complètement sortie de ma zone de confort.

Je n'ai pas d'avis éclairé sur ce genre de lecture puisque je n'en lis JAMAIS si ce n'est quand il s'agit du défi

J'ai trouvé assez difficile cette lecture par certains aspects et notamment avec les termes employés

Néanmoins j'ai trouvé les histoires de chacun des 7 pèlerins interessantes

Ça ne me donne par pour autant plus envie de me plonger dans cette littérature.
J'ai déjà beaucoup trop de livres à lire

J'ai aimé Hyperion mais contrairement à ce que j'ai pu entendre, je le trouve bien en dessous de sagas comme Dune ou Fondation par exemple. Rien à voir niveau qualité.

L'univers est riche et intéressant, l'écriture est belle, et certains thèmes abordés sont profonds et suscitent un grand intérêt. C'est un livre de qualité.
Néanmoins j'ai eu du mal à m'intéresser à l'histoire de chaque personnage, voire pas du tout. Leur manière de parler et leur personnalité sont les mêmes dans chaque histoire (à part le poète mais où le trait est forcé) et certaines histoires ont du mal à capter l'attention. le style "roman noir" de Brawne par exemple est un pastiche complètement raté.
Les descriptions sont très belles et fines, ce qui contraste étrangement avec une impression de vulgarité générale qui s'est dégagée du récit pour ma part, un manque de finesse dans l'histoire, des thèmes vu et revu de SF qui lassent (surtout pour un livre écrit en 89) mais avec parfois de belles surprises et bonnes idées qui permettent de vouloir continuer quand même.
Les histoires se veulent variées mais sont au finales redondantes par le manque de variété d'écriture et de dialogues qui devraient être propres à chaque personnage, sous peine de donner justement cette impression.
Les histoires permettent certes de poser les bases de l'univers, mais au prix de longueurs impardonnables, de scènes d'action inutiles et stéréotypées.
Malgré tout ça, j'ai aimé lire Hypérion, c'est un bon livre de SF et un bon livre en général, je vais lire la suite, mais je n'irai pas jusqu'à le qualifier de chef d'oeuvre, loin de là.

Il existe peu d'ouvrages de science-fiction contemporaine en audio. C'est pourquoi je ne connais pas beaucoup ce genre. Je trouve donc très bien qu'Audible ait produit cette série (entre autres).

Quant à mon ressenti, je ne me l'explique pas. Je n'ai pas accroché, sauf au chapitre 4 qui est le récit de Sol. le roman est bien écrit (sauf de petites aspérités comme le mot «occasion» répété à quelques secondes d'intervalle). Chaque personnage a son style, son histoire. le tout est très riche. Tout cela fait que je ne sais pas pourquoi je me suis ennuyée. Aucun (excepté Sol et sa famille) n'a su me toucher. Par exemple, j'ai compris les intentions de Kassad, et je les ai trouvées honorables, mais pendant les trois quarts de sa narration, j'attendais qu'il en vienne au fait. J'ai compati lors du récit du prêtre, mais en restant à distance. Lorsque Lamia décrivait des scènes de poursuite, qu'elle et son compagnon étaient en danger, ma sympathie allait vers eux, mais en même temps, je me disais que tout cela traînait. Cela a été pareil pour les autres intrigues. Les faits exposés glissaient sur moi.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : https://www.lalivrophile.net..

A l'instar de Dune, Hyperion est un livre univers. Là encore les civilisations alternatives dépeintes sont cohérentes et crédibles (du moins dans le cadre d'un roman…)
Moins "cérébral" peut-être que Dune, Hyperion est également plus ludique ce qui n'empêche nullement l'intelligence d'un propos au service d'une intrigue riche et complexe.
Un divertissement de grande qualité pour peu que l'on ne soit pas réfractaire au genre.
Les autres volumes sont, à mon sens, anecdotiques, voir sans réel intérêt…

La chronique envoutante d'un monde étrange. Parfois un peu bavard, mais globalement bien construit.