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EAN : 9782754823166
176 pages
Futuropolis (05/02/2020)
3.72/5   78 notes
Résumé :
"Rien n'est impossible, il faut le risquer"

Sarah Bernhardt (1844-1923) est un personnage romanesque, moderne, qui prend son destin en main et bouscule les traditions. Surnommée par Victor Hugo «la Voix d'or», ou par la presse «la Divine», elle est considérée comme la plus grande tragédienne française du XIXE siècle. Jean Cocteau a inventé pour elle l'expression de «monstre sacré». Eddy Simon et Marie Avril signent une biographie aussi libre que la vi... >Voir plus
Que lire après Divine : Vie de Sarah Bernhardt (BD)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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🎶Rien ne me fut facile jamais
Depuis l'enfance où j'errais
Petit fantôme sans racine
Qui n'avait rien d'une héroîne
Père inconnu et mère volage
J'étais un encombrant bagage
On me condamne dés le baptème
Eh bien, moi, je vivrais "Quand Même"

Grandir envers et contre tous
Lutter quand le vent me repousse
A la manière des marins
qui ne rebroussent jamais chemin
J'apprends la honte et l'injustice
Je sais le prix du sacrifice
Récolte t'on ce que l'on sème
Et bien moi, j'y croirais "Quand Même"

Dans cette enfance sans avenir
Où il est de mise de souffrir
Je découvre un jour dans les livres
Les mots qui enfin, me délivrent
C'est le théatre qui m'appelle
L'art de la parole m'ensorcèle
S'il faut mourir pour un poète
Eh bien moi je le dirais "Quand Même"

En route vers la célébrité
Je ne laisse rien m'arrêter
Jalousie, coups bas, trahison
Je crie, j'enrage, mais je tiens bon
Les ragots, les rumeurs infames
On ne passe rien à une femme
Qui ne doit sa place qu'à elle même
Eh bien moi, j'y resterais "Quand Même"

J'ai une cour de soupirants
On me dit croqueuse d'amant
On me croit toujours la plus forte
Pourtant je pleurs mes amours mortes
La démesure et la passion
L'emportent toujours sur la raison
Si tu ne m'aimes pas je t'aime
Tu t'en vas, je t'aimerais "Quand Même"

Ainsi va ma vie de bohème
Revers de fortune ou problème
J'ai toujours le même stratagème
A l'obstacle je réponds "Quand Même"
Ces deux mots toujours me redressent
Planche de salut dans la détresse
Payer le prix pour ce que j'aime
Tomber mais avancer "Quand Même"
Avoir peur, mais oser "Quand Même"🎶
Sa devise était "𝓠𝓾𝓪𝓷𝓭 𝓜ê𝓶𝓮"
-Marsaudon Fabienne- 2013 -
"La Dame des Poulains" album dédié à Sarah Bernhard (1844-1923)
2023 Centenaire de sa disparition,
Tout est si bien dit dans cette chanson,
Découvrez vite sa vie en Illustre à Sion.
Mais j'trouve pas d'refrain à cette histoire
Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires
Je sais bien que je l'ai trop dit
Mais je vous le redis : "𝓠𝓾𝓪𝓷𝓭 𝓜ê𝓶𝓮"
Mémento Mori
Quitter la scène
Partir "𝓠𝓾𝓪𝓷𝓭 𝓜ê𝓶𝓮"...
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Surnommée par Victor Hugo "la voix d'or", Sarah Bernhardt était unanimement considérée comme la plus grande tragédienne française du 19e siècle.

Femme moderne fantasque et fascinante, elle aura bousculé les traditions et connu une destinée follement romanesque.

Sarah Bernhardt connut la consécration avec Ruy Blas, de Victor Hugo, qui l'initiera au spiritisme.

Devenue « la Divine », elle commanda un cercueil pour en faire son lit.

Tout cela on le voit dans la biographique d' Eddy Simon et Marie Avril qui nous montre une femme libre un tempérament volcanique et extremement attachante

Leur biopic se focalise surtout su les années 1870 à 1900 où la tragédienne va construire sa légende qui a fait d'elle le monstre sacré comme Cocteau qui a inventé la formule pour elle le dira

Le récit d'Eddy Simon s'article sur nombreuses scènes de dialogues insistant bien sur le coté très pugnace de Sarah Bernhardt qui n'avait pas peur de provoquer .


Les illustrations de Marie David- confidences pour Allah- à l'aquarelle et à la gouache qui s'inspire beaucoup des affiches de l'époque, sont très colorées et composées et appuient joliment ce destin follement romanesque .

Un album remarquable pour une femme qui l'était tout autant !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quand on aime le XIX° siècle -ô siècle chéri!- et le théâtre -ô Cyrano! ô
Lorenzaccio!-, il y a toujours un moment où on rencontre Sarah Bernhardt. Moi, elle m'a tout de suite fascinée: quel destin, quelle flamboyance, quel talent! Quel carafon aussi! Et cette liberté, ces paris fous et cette audace! "La Voix d'or" est passionnante et inspirante à plus d'un titre.

A l'instar de George Sand, elle est de ces femmes artistes qui ont fait le XIX° siècle et qui ont su également et à leur manière faire avancer la cause des femmes. Elle est aussi de ces femmes dont les vies furent si romanesques qu'on a peine à y croire, de ces femmes qui ont vécu vraiment et qui furent les seules capitaines de leurs navires.

Je n'ai donc pas pu résister à "Divine: vie(s) de Sarah Bernhardt", ni à sa très belle couverture , flamboyante à l'image de son personnage principale.
Le roman graphique de Marie Avril et Eddy Simon est une réussite, un bel hommage à la grande Sarah et à tout un pan de notre histoire artistique et culturelle.

Si les toutes premières pages se consacrent à l'enfance de la comédienne, l'album se concentre ensuite sur la période courant de la guerre franco-prusse de 1870, au cours de laquelle Sarah se rendit célèbre pour avoir transformé l'Odéon en hôpital militaire, aux années 1920 où s'achève dans la sérénité de Belle-Ile une vie passionnée et passionnante, tellement remplie que c'en est improbable.
Nous ne sommes donc pas face à une biographie des plus exhaustives mais l'ouvrage demeure précis et très complet.
Par ailleurs et c'est ce qui fait le sel (ou la cerise) de "Divine: vie(s) de Sarah Bernhardt", le livre est un petit bijou, tendance art nouveau, un régal pour les yeux.
L'intrigue -comme au théâtre- est découpée en actes et la narration est extrêmement fluide, s'appuyant sur des dialogues savoureux et pleins d'esprit qui rendent hommage aussi bien au théâtre qu'au caractère volcanique et obstiné de celle pour qui Cocteau forgea l'expression " monstre sacré" et qui se révèle une femme aussi caractérielle qu'attachante, avec ses poses de Diva - Que dis-je de diva? de tragédienne!- et ses éclats.
Quant aux illustrations, signées Marie Avril, elles sont éclatantes, très colorées mais jamais criardes et d'une composition très fine qui n'est pas sans rappeler celle des affiches d'Alfons Mucha. Ainsi le dessin rend un bel hommage à la Belle-Epoque et à ses artistes tout en épousant parfaitement la fabuleuse et romanesque destinée de la grande Sarah. Une réussite!

C'est peu dire que se plonger dans "Divine: vie(s) de Sarah Bernhardt" est, en attendant de pouvoir retourner au théâtre (mais quand? Quand?), un antidote (un vaccin?) à la mélancolie et la morosité, et ça, ça lui aurait plu à Mademoiselle Bernhardt. Quand même.
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« La Divine » était le surnom que la comédienne Sarah Bernhardt acquit à force de travail, mais aussi grâce à son charisme irrésistible de femme libre et en dehors des conventions (une bravoure et une audace qui lui valurent en contrepartie un paquet d'ennemis et d'ennuis dans la société française de la fin du XIXe siècle, pas toujours prête pour toutes ses extravagances).

C'est aussi le nom de cette bande dessinée qui se veut un hommage aux mille vies que Sarah Bernhardt se construisit (même si, face à la promesse du passage de son nom à la postérité, celle-ci déclare avoir en horreur « cette éventualité mortifère », elle qui craignait d'être « honorée comme une vieille relique démodée »). On y découvre ainsi la vie d'une femme qui n'eut jamais peur du défi et sut se réinventer, surtout quand les affaires marchaient moins bien, pour toujours vivre sa passion du théâtre, à ses propres conditions (dictées souvent par des coups de tête !)

La bande dessinée suit ainsi assez linéairement sa vie, du moment où elle devint la coqueluche du public en transformant le théâtre de l'Odéon en hôpital militaire pour les blessés de la guerre contre la Prusse jusqu'à la fin de sa vie, en la segmentant tout de même par thématiques, sortes de chapitres introduits chacun par une pleine page d'illustration magnifiques, inspirées des véritables affiches de spectacles de Sarah Bernhardt.
J'ai découvert ainsi une artiste engagée (politiquement notamment, puisqu'elle fut un ardent défenseur de Dreyfus et Zola, indignée qu'on puisse juger sur ses origines, elle qui était juive, mais aussi féministe avant l'heure, aimant des hommes, des femmes, s'indignant, encore !, de ne pas avoir le droit de vote a cause de son sexe), éprise autant de théâtre que de liberté, complètement fantasque et n'en faisant qu'à sa tête, voulant tout, tout de suite et tout le temps (sa devise n'était-elle pas « quand même » ?). Bref, une sacrée madame !
Je regrette juste un dessin un peu classique, et surtout dominé par des couleurs bistres, sépia, quand la vie de Sarah Bernhardt m'a semblé plus vive et tonique. Mais ces couleurs ternes ne réussissent pas à amoindrir l'éclat de cette femme inoubliable, et que je suis ravie d'avoir découverte plus en détail.
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Sarah Bernhardt était une actrice hyperactive, une femme libre et passionnée, c'est ce que l'on ressent à la lecture de cet album. Les auteurs réalisent ici un superbe hommage, à travers un très joli graphisme. La couverture est superbe et donne envie de découvrir cette biographie.
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critiques presse (1)
BoDoi
07 août 2020
Divine est loin d’être une biographie exhaustive, mais parvient à travers [quelques] différents moments à dresser un beau panorama d’une vie très remplie.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Tu penses donc comme eux, qu'une femme n'est pas une citoyenne à part entière?

- Je n'ai pas dit ça, maispour Dreyfus, je pense que tu as tort!

- Je dois donc me taire et nous laisser condamner sur nos origines. Je dois trouver normal que mon fils ait le droit de vote, mais pas moi, sa mère...
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Je suis trop éprise de liberté pour me priver d'une indépendance si chèrement gagné !
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Tout le monde me donne des conseils, mais personne ne me donne un conseil!
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Je ferai toute ma vie ce que j'ai envie de faire!
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Soldats, elle est venue jusqu'ici pour vous soutenir...L'unique Sarah Bernhard.
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Video de Marie Avril (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Avril
Elle se voulait étoile, elle devint divine. Sarah Bernhardt fut la plus grande tragédienne française. Surnommée « la scandaleuse » ou « la voix d'or », Jean Cocteau inventa même pour elle le terme de « monstre sacré ». Et elle restera a la postérité comme « la divine » ! Découvrez dans ce roman graphique événement à paraître le 5 février 2020 la vie (les vies) de signée Marie Avril et Eddy Simon.
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