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EAN : 9782367343907
252 pages
Au Vent des Iles (21/05/2021)
1.5/5   3 notes
Résumé :
La menace d'expulsion qui plane sur les squatteurs de l'Immeuble Taureau n'est rien en comparaison de l'imminence du cyclone Kaïn. Ce dernier fulmine au large de La Ville (laquelle ressemble à s'y méprendre à Nouméa en Nouvelle Calédonie). L'édifice, plus que centenaire, a perdu de sa superbe d'antan. Les derniers occupants peuplent le « clapier » dans une ignorance mutuelle entretenue. Bien mal partis, semble-t-il, face au monstre qui hurle et cogne à leur porte. M... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord je tiens à remercier les équipes Babélio pour l'envoi de ce livre qui était un de mes choix lors des masses critiques de septembre, et que j'ai eu la chance de recevoir. le résumé (dispo en fin de critique) me tentait vraiment, et en librairie, j'aurais tout à fait pu l'acheter. Je suis donc navrée de n'avoir pas aimé du tout, et je vais m'en expliquer évidemment.

Le roman est construit dans un style descriptif. Il faut attendre de passer la 80e page pour commencer quelques dialogues. Il n'est pas narratif, car on ne participe pas (ou très peu) à l'évènement qui fait le sujet du livre, à savoir le passage du cyclone sur une île. On nous raconte majoritairement le passé de plusieurs familles, sur plusieurs temporalités, le passé du bâtiment qui sera le décor central de l'action du livre, mais qui finalement est perdu dans un océan de détails qu'on peine à relier ensemble.

Le style d'écriture a été un autre élément qui a compliqué ma lecture. Partant d'un style érudit (avec parfois un langage technique maritime ou d'architecte non explicité et non utile au récit), on passe ensuite à un langage commun, puis familier (je parle toujours de la narration, non des dialogues).

Dans la construction, les allers-retours entre les différentes temporalités sont à mon sens inutiles au récit mais perdent le lecteur et cassent le rythme (on est en plein cyclone, en pleine urgence, et puis on nous parle du grand Dédé qui s'est marié trop jeune... insupportable).

Les personnages...on les mentionne, mais il n'ont pas d'épaisseur, on ne connaît pas leur caractère. Seuls les hommes ont droit à des dialogues...et oui, on en vient à constater des points problématiques...

LES FEMMES.
Déjà en début de récit, je trouvais le vocabulaire un peu poussiéreux, les références datant des années 70 (Hugues Aufray, The Shinning...), je n'ai rien contre. Là où ma lecture devient désagréable, c'est quand je constate que les personnages féminins ne sont mentionnés que pour être séduits par un homme, enceintes, ou en train d'accoucher. On a aussi un beau passage de rapport sexuel où la femme (qui lutte pour survivre en plein cyclone) se jette sur un homme parce qu'on nous explique que son besoin de reproduction est le plus fort...
Ce même personnage féminin est nommé dans quasi tout le livre par "la panthère noire".
Mais ce n'est pas la seule à prendre cher, on a par exemple "la grosse Mariette" qui est comparée à un poisson, et l'insulte "Oh pute borgne"...
Si encore c'était formulé pour dénoncer une misogynie ou une grossophobie à l'égard des femmes (puisque ce sont elles qui sont visées ici), mais non.

En 2021, c'est le genre de propos qui doivent être retravaillés pour ne plus paraître.

RESUME:
La menace d'expulsion qui plane sur les squatteurs de l'Immeuble Taureau n'est rien en comparaison de l'imminence du cyclone Kaïn. Ce dernier fulmine au large de la Ville (laquelle ressemble à s'y méprendre à Nouméa en Nouvelle Calédonie). L'édifice, plus que centenaire, a perdu de sa superbe d'antan. Les derniers occupants peuplent le « clapier » dans une ignorance mutuelle entretenue. Bien mal partis, semble-t-il, face au monstre qui hurle et cogne à leur porte. Mais quand l'état de la jeune Céleste, sur le point d'accoucher, requiert un médecin de toute urgence, les habitants se métamorphosent. Un miracle. Pris d'un courage et d'une empathie inconnus jusqu'alors, les voilà, solidaires, qui se dressent face à la tourmente. Vont-ils réussir à rallier l'hôpital ? Pour cela, ils devront lutter ensemble contre vents et marées.
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Quel bonheur que d'avoir été un des heureux élus du masse critique de septembre ! Je remercie au passage l'équipe de Babelio.
Kaïn faisait partie de mes choix. le résumé ainsi que la couverture de Titouan Lamazou m'avaient convaincu de postuler. Je l'aurais volontiers en plus acheté en librairie pour son touché "peau de pêche" qui lui confère une certaine sensualité.
Pour ce qui est de mon avis :
J'ai eu réellement du mal à rentrer dans le récit. J'ai trouvé le début laborieux. On ne rentre pas dans le vif du sujet rapidement. Je me suis perdu en raison des parenthèses trop nombreuses qui sont faites pour éclairer le lecteur sur le passé des principales familles qui animent l'histoire. Elles ont cependant le mérite de nous éclairer sur certains aspects.
Le style adopté par l'écrivain ne m'a permis de me projeter pleinement, à ressentir de réelles émotions. Je suis resté spectateur insensible à ce qui se jouait, alors même que kaïn, l'ouragan, nous est décrit tout au long du récit comme un phénomène climatique d'une extrême violence.
Les figures féminines manquent au récit contrairement à ce que peut préfigurer la couverture. Il faut attendre la fin du livre pour que l'auteur s'intéresse à une femme. Et cela ne dure que quelques pages. Les figures masculines sont au coeur de l'action. J'ai trouvé quelques clichés sexistes déplacés, surtout que l'auteur fait preuve d'une grande érudition lexicale, peut-être même trop à certains moments.
Je n'ai toujours pas compris le ressort de la scène de sexe du livre. Je suis encore surpris par le geste final d'un des personnages. Je ne comprends pas ce qui l'a motivé. C'est sûrement que je n'ai pas trouvé aux acteurs du récit de profondeur psychologique qui m'aurait permis de décrypter le geste.
Au crédit de l'auteur, je loue sa grande connaissance du monde maritime, du vocabulaire technique qui s'y apparente.
Je recherche encore l'aspect « drôle » de l'histoire qui est décrite dans le résumé.
J'attendais beaucoup de la lecture de ce livre pour les motifs que j'ai énumérés en introduction mais aussi au regard du prix que l'auteur s'est vu décerné. J'en sors déçu mais pour autant réjoui d'avoir trouver l'énergie d'aller au bout par respect pour l'auteur. Il est rempli de bonnes intentions que je trouve louables. J'aurais tout de même la curiosité de lire son prochain ouvrage.
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Parlons de ce roman que j'ai pu recevoir grâce à l'opération Masse Critique de Babelio, un livre qui a été une belle découverte.

🌪️ Tout se passe dans La Ville, une ville qui ressemble à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. L'attaque du cyclone Kaïn est imminente et les derniers occupants de l'Immeuble Taureau semblent bien mal partis face à cet élément déchaîné. Seulement, il y a Céleste, sur le point d'accoucher, qui requiert un médecin de toute urgence. Une mission va alors reposer sur les épaules des habitants de cet immeuble. Ni une ni deux, ils vont devoir affronter le chaos, le vent et l'eau, et tout faire pour rallier l'hôpital. Ils vont devoir lutter. Ensemble

L'on suit donc tous les habitants de l'Immeuble Taureau, et plus particulièrement Guillaume, originaire de France. Habitants qui, contre toute attente, échangent peu entre eux et ne représentent pas l'ambiance conviviale que l'on s'imagine pouvoir trouver dans un immeuble. Mais tout va changer lorsque le cyclone Kaïn va menacer La Ville et le vieux bâtiment.

Kaïn a été une histoire très intéressante aux thèmes forts qui m'a fait passer un bon moment. Les différents personnages vont découvrir la solidarité et vont s'entraider dans l'optique d'aider la jeune Céleste sur le point d'accoucher. de belles valeurs sont donc mises en avant, valeurs qui font chaud au coeur.

Ce roman est aussi un récit tragique, stressant, optimiste, auquel on s'accroche pour connaître la fin.

La plume de Joël Simon est très spéciale. Son style donne à ce livre un aspect fluide et addictif très plaisant. Elle se démarque des autres et je l'ai appréciée. Ce roman change d'ailleurs complètement de ce que je lis d'habitude, et c'est pourquoi j'avais parfois du mal à rentrer dedans...

Kaïn a été une bonne expérience, une expérience enrichissante. Je ne le recommande pas à tout le monde, parce que je pense que c'est un récit qui ne peut pas toucher tout le monde, ou, en tout cas, qui risque de toucher un peu plus les adultes, les adolescents/lycéens, que les jeunes.

Pour ma part, je suis contente de l'avoir lu, et je sais que je me souviendrai longtemps de cette épopée originale et complexe.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pourtant, qu'elles le veuillent ou non, ces familles composent une oeuvre: un vitrail. Un vitrail communautaire, chaque composante apportant la luminescence de ses particularismes. Un vitrail comme tout vitrail, composé d'éclats de couleurs enchâssés dans du plomb.
...
Et Guillaume de sauter dans un réel réellement réel.
...
Oh, pute borgne !
...
Les poches freins ne sont plus d'aucune utilité. Le radeau est un ovule avec, à son pourtour, trois spermatozoïdes accrochés (vu à la télé).
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Ce sont des anges. Mieux que des anges, elles sont aptères. Plutôt que d'encombrants appendices, elles ne portent sous les blouses que seins, hanches et fesses, aux rondeurs faites pour être caressées par le regard des pauvres mortels et apaiser leurs âmes.
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