Comme toujours chez
C. Simon, ce n'est pas l'
histoire qui compte mais le chemin des personnages rendus à leur densité grâce à l'écriture, le quotidien, les souvenirs ou le mouvement de la pensée suivent le passage du tramway. Il s'agit bien d'une succession de micro-évènements ou de micro-rêveries suscités par le passage du tramway. La précision délicate de l'écriture étire langoureusement chaque description ou chaque pensée jusqu'à en faire un tableau parfois abstrait ou surréaliste. La somme des tableaux peint par
C. Simon donne une vague impression des personnages et de ce qu'ils sont. le lecteur a aussi l'impression de passer dans leur vie comme le fait
le tramway au milieu de cette cité balnéaire.
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