AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Patrice Pellerin (Illustrateur)
EAN : 9782704500550
219 pages
Epi (01/09/1983)
3.86/5   7 notes
Résumé :
Voilà une histoire qui ne date pas d'hier, puisqu'elle se déroule pendant la Guerre de Cent Ans, en pleine chevalerie. On y voit paraître des personnages célèbres, tels que Thomas de Granson, Maréchal d'Angleterre, Robert Knolles, Capitaine anglais, truculent et surtout cet homme extraordinaire qui eut nom Bertrand du Guesclin.

On y voit encore paraître une fameuse bande de garçons entraînés malgré eux dans une vie plus fertile en bagarres et aventure... >Voir plus
Que lire après Les Aiglons de MontrevelVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un bon roman d'aventure pour jeunes garçons.

C'est durant la guerre de cent ans que le jeune héros rassemblera ses compagnons et, habitant les bois, mènera ses coups de mains contre le sinistre anglois qui a tué son père et enlevé sa mère.
L'écriture est de bonne qualité et un parent soucieux de l'érudition de sa progéniture sera heureux d'y trouver un français de qualité et de belles valeurs humaines.

Bon, c'est de la littérature jeunesse des années 40, mais ça fonctionne toujours parfaitement.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
D'ailleurs, qui est pour les Français ? Qui est pour les Anglais ? C'est au plus donnant. On se méfie, on se guette. Et il y a encore cette espèce d'abandon dans lequel les Bretons semblent laissés par le Roy de France, fort occupé par l'armée de Robert Knolles, le plus intrépide de tous ces aventuriers, le « vieux brigand », comme le surnomment ses soldats eux-mêmes, et qui, débarqué à Calais, envahit présentement la Picardie et la Champagne.
Voilà ce qu'est la Bretagne. Une terre battue, une terre harcelée de coups de mains, d'embuscades : un vrai champ de bataille.
Et le château de Montrevel vient d'être attaqué par les hommes de Thomas Byck, dit Poing-Rouge. Le Comte, son fils et ses hommes se défendent à corps perdu pendant que le fossé se comble... L'huile bouillante coule à jets continus ; un bruit sourd ébranle l'air, un autre, un autre encore... le choc du bélier contre le pont-levis !
Commenter  J’apprécie          00
Les Anglais attaquent avec furie. Les Bretons se défendent avec rage. C'est un vacarme infernal. Bien malin serait celui qui reconnaîtrait une voix amie.
Cela a commencé par le hameau. Il n'a guère résisté. Immédiatement après le pillage, les flammes ont étreint de leurs griffes les maisons de bois ou de torchis. Elles ont caressé celles de pierres jusqu'à ce que les toitures s'écroulent et, lorsqu'au milieu de la matinée, le vent s'est levé, on n'a plus vu qu'une immense torche dont émergeait seul un morceau d'église déjà roussi, secoué par les cris de désespoir de la cloche. Les femmes, les enfants qui n'ont pas été brûlés vifs, se sont réfugiés au château, mais les hommes à coups de cognées, de haches, de matraques, de fléaux, ont tant frappé chevaux et cavaliers, que tout à l'heure, si l'Anglais triomphe, ceux qui réchapperont payeront cher leur vaillance.
Commenter  J’apprécie          00
Compagnons qui m'avez suivi, liés nous sommes par le sort, liés nous resterons, unis comme des frères, jusqu'au jour où, avec l'aide de Dieu, nous aurons tiré vengeance de nos ennemis. Jusque-là nous devons agir ensemble pour le bien de tous, sans ménager nos efforts. C'est à ce prix que nous pourrons vaincre. Comment, je l'ignore, mais j'en ai la certitude, et à ce but qui est nôtre, je me donne de tout mon cœur, de toute ma force, je le jure par les Aigles de Montrevel qui jamais ne faillirent ; jurez avec moi si vous avez même volonté.
Commenter  J’apprécie          00
L'existence en forêt n'est guère agréable en ces jours de froidure — le franc soleil de l'été n'est pas encore venu — et l'on risque de s'égarer dans les halliers où précisément l'une des commères s'est déjà fourvoyée. C'est un jouvenceau, paraît-il, jailli d'un buisson comme l'un de ces Korrighans qui courent les landes bretonnes, qui la remit dans le bon chemin, et disparut aussi mystérieusement qu'il avait surgi du taillis.
Commenter  J’apprécie          00
Parce que, mon Père, un moine bénédictin et un jongleur sont des hommes à qui l'on peut se fier. Le premier sait garder les secrets qu'on lui confie, et le second, s'il a l'indiscrétion de les répéter dans ses chansons ou autrement, n'est jamais pris au sérieux ! Ne vous fâchez pas, Maître Plume-au-Vent, nul n'ignore que les joyeux compagnons que vous êtes, vous et vos pareils, sont habiles à jouer de leur imagination !
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : jeunesseVoir plus


Lecteurs (15) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1524 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *}