Sa devise reposait sur l’adage « diviser pour mieux régner ». Gravure de mode, séducteur et hâbleur, à peine plus âgé que Didier, il usait de son charme pour séduire son entourage, le mettre en confiance, multipliant flatteries et félicitations, récompensant les bons résultats… tout au moins au début. Lorsqu’il avait bien endormi ses proies, sourires et flatteries s’effaçaient et le mal-être faisait sournoisement son apparition.
Les anciens disent que c’était un homme d’une grande probité, très attaché aux valeurs morales. Cependant, on dit aussi que ce n’était pas un modèle de fidélité. Je crois que c’est un usage assez répandu chez les hommes politiques.
Parce qu'elle venait d'achever son dernier manuscrit, elle avait l'esprit libre. Le prochain n'était encore qu'un projet jeté sur quelques feuilles de carnet. Il fallait lui laisser le temps de mûrir. Il en serait autrement lorsqu'elle commencerait à s'attaquer au synopsis. Alors il lui faudrait vivre entre deux univers, l'un réel, l'autre virtuel, mais tout aussi exigeants l'un que l'autre.
Comme après tous les enterrements, l'ambiance était détendue. La tension était retombée, la vie continuait, les gens se reconnaissaient, se retrouvaient, cousins, amis séparés par la routine inexorable qui grignote le temps et les bonnes résolutions.
L’élection est l’affaire des cadres du parti, pas des militants. Et il en a beaucoup dans sa poche. On dit qu’il possède sur la plupart d’entre eux des documents compromettants qui le mettent à sa botte.
C’est un monsieur qui ne parle pas beaucoup parce qu’il vit tout seul. Il n’est pas méchant.
C’est le sensationnel qui fait vendre.
Il arrive parfois que les gens se flanquent en l’air sous l’effet d’une pulsion soudaine.
Les hommes politiques sont bien tous pareils. Ils ont besoin de plaire. Ça doit les rassurer. Mais dès qu’ils t’ont glissée dans leur lit, tu ne les intéresses plus.
Elle possédait un corps affolant, une peau satinée à l’odeur subtile dont il ne pouvait plus se passer… et une imagination débordante au lit. Il était fou d’elle. Et éreinté…