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Critique de BazaR


La série maintient toujours son bon niveau de racaillerie tarantinienne.

Le volume comporte deux grosses histoires et des poussières. La première s'intègre dans le contexte de l'événement DC Blackest Night (que j'ai chroniqué par ailleurs). En gros, les morts revivent grâce à un anneau noir (encore une version de l'anneau des Green Lantern) et ils sont pas contents.
Alors que les Secret Six sont aux prises avec une autre équipe de vilains cinglés et cependant attachants – la Suicide Squad de la féroce Amanda Waller – les morts déboulent et les vivants sont obligés de s'unir. Classique mais quand tout le monde est pourri, on fait dans la surenchère.

La deuxième met en avant Catman dont un trio de brutes a enlevé le fils dans le but de le faire chanter.
Le chantage ne marche pas très bien. Place à la vengeance, entrecoupée de flashbacks sur l'enfance de Catman et de ses rapports avec son taré de père.
Et là aussi Gail Simone et John Ostrander remuent leurs méninges pour inventer des scènes choquantes dans un contexte déjà de haut niveau dans ce domaine. C'est assez gore.

C'est donc toujours de bon niveau, mais à part la surenchère on commence à tourner en rond. le lecteur que je suis est affamé de changement. Là ça devient routinier, sanglant, mais routinier.
Car les rapports entre les personnages n'évoluent guère. On se tape dessus ou on se fait l'amour, parfois les deux à la fois, mais le canevas général reste le même.

Bref j'ai peur que la série s'épuise.
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