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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Imaginez que votre emploi au sein d'un bureau et d'une équipe vous pèse. Imaginez que vous décidiez de tout quitter. Oui, mais pour quoi faire ?

Et bien c'est ce qu'a fait Michel SIMONET. Il a tout quitté pour devenir…. Balayeur de rue ou comme il dit « cantonnier, opérateur écologique, homme de ménage en plein air, concierge de quartier, hygiéniste du trottoir, péripatéticien du char, pommeau d'un boulot de prolo, nettoyeur à l'aise-Blaise du balai balèze, propreur, déchétarien, ordurier, mégoïste philantrope, et, pour finir, le valorisant « technicien de surface »… ».

Ne croyez pas qu'il ait perdu la tête. Non, c'est un choix fait en toute lucidité. Il décrypte son métier, ses avantages et ses défauts, les odeurs, et le reste, mais également le plaisir de rencontrer des gens.

Levé à 4 h du matin environ, il part, par tous les temps, cherchez son « char » qu'il décore d'une rose et parcours les rues de sa ville pour la rendre propre. Un travail dur, fatigant, d'autant plus, que le temps n'est pas très souvent au beau fixe. le pire c'est le froid.

Un beau témoignage d'un homme qui, malgré son bagage, (il a fait ses humanités) a tout largué pour être « libre » et ne plus dépendre d'une vie de bureau. On peut le déplorer ou, au contraire, saluer son courage. En tout cas, Michel SIMONET est en accord complet avec lui-même. N'est-ce pas le plus important ?

Je remercie Jérôme Garcin, qui a recommandé ce livre lors d'une de ses émissions du « Masque et la plume » sur France Inter. Il m'a permis de passer un très beau moment de lecture.

J'ai celui des éditons de la revue Conférence de 2017. Très jolie couverture et pages fines, avec de grandes marges.

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Cuiseaux- pays bressan- 16 septembre 2023

Petite merveille hors classification !.Je remercie infiniment l'amie Isabelle chez qui je suis, pour une brève échappée, qui m'a fait découvrir ce trésor singulier.

Notre auteur, " balayeur " de son état, en Suisse, à Fribourg, nous raconte son quotidien, les raisons de ce choix ( qui peut nous paraître, dans un premier temps, " dévalorisant", et comme un gâchis), sa philosophie, sa vision aussi désopilante, ironique, sérieuse, et poétique de son territoire.
J'illustre mes qualificatifs avec l'extrait suivant :

"Itinéraire

Heureux qui, balayeur, fait d'utiles voyages
De trottoir en trottoir et rose pour Toison,
Et qui a peu besoin de monter en avion
Pour saisir au global le monde et son usage.

Plutôt l'observation que le kilométrage,
Plutôt s'imprégner de routinières visions
Et transformer ma rue en lointain horizon
Tenant pour familiers toute race et tout âge.

Plus me plaît de servir comme ont fait mes aieux,
Par temps clair, par temps gris, torride ou rigoureux,
La terre de Fribourg, germanique- latine.

Plus que longues soirées vivre au petit matin,
Plus que l'ordinateur la vue d'êtres humains
Et plus mon char poussif que moderne machine.

Joachim du Balai "

Une jubilation que cette découverte...même si je dois reconnaître qu'en ces débuts, j'étais grandement agacée par le fait que l'auteur- narrateur n'éprouvait aucune envie de bouger, de " faire autre chose" de plus gratifiant...et puis j'ai laissé sa " philosophie de vie" arriver jusqu'à moi. Très croyant, il s'est mis à envisager ce travail des plus modestes comme sa " manière de servir" selon l'esprit, par exemple, des moines.

D'ailleurs, à plusieurs reprises, sa manière de mettre en pratique ses règles de vie m'a fait songer à la vie monacale...les levers très matinaux, les travaux humbles...la modestie en tout !

Lui- même, plus loin dans son récit, fait cette même comparaison!

Récit avec un florilège de registres : entre la prose, les anecdotes truculentes, des poésies romantiques ou malicieuses, facéties enntous genres , sans oublier la compagnie aussi discrète que ravissante, de charmants dessins représentant simultanément des oiseaux, roses, fleurs, et objets utilitaires de son quotidien de " balayeur" !
Une malice et un "inventaire" à la Prévert !!...

J'achève ce billet par un extrait plus long...afin de montrer que la philosophie, l'amour de la littérature et du Beau....ne sont jamais loin....dans les propos de notre "balayeur-philosophe" !!

"Le Cantique des cantiques, Guillaume de Loris, Jean de Meung, Pierre de Ronsard, Gilbert Bécaud et tant d'autres l'ont célébrée d'importance, Jacques Brel l'a chantée en déclinaison latine, je me mets donc à leur suite en poussant mon char fleuri.

Ma rose. Fragile, sensible au froid et au chaud, quel pouvoir elle possède pourtant ! À la fois éphémère et signe d'éternité, elle est un symbole universel qui parle à tous, une anti- Tour de Babel, aconfessionnelle et apolitique
Moi- même d'ailleurs je vote comme je balaie: un coup à gauche, un coup à droite. Sans gestes extrêmes. Au centre- ville.
De cette universalité, mon char est témoin : jeunes ou vieux, hommes ou femmes de toutes races, cultures et partis politiques, croyants de toutes religions ou athées, skinheads ou alternatifs, clochard ou costard, personne n' y est indifférent .Ils sont en plus interpellés parce qu'ils voient de la beauté là où ils ne s'y attendent pas, qui orne gracieusement de l'utilitaire, haute en couleurs sur basse besogne"

Grand Bravo et Merci à notre poète- philosophe- cantonnier pour cette sacrée " leçon de vie et d'humanité riante"...


@Soazic BOUCARD @
.







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Quand on est cantonnier, on se cantonne à ramasser, et ce cantonnement se transforme en liberté. le balayeur à la rose raconte, dans le désordre, le petchi et le foutoir mais sans le moindre déchet, sa vie d'escargot à char-coquille parfumé de rose et de puanteur. Il s'invente des collègues poètes (Joachim du Balay et François Gravillon), fait renaître de son balai magique des lieux mythiques comme le Triangle des Bermudes, réfléchit à sa condition de travailleur de l'ombre en orange aveuglant, dresse l'inventaire à la Prévert de ses trouvailles, dont il parsème ce livre léger, sérieux et rigolo. Eloge du travail bien fait, avec la lenteur qui lui est nécessaire, et toujours à recommencer, ce petit livre lumineux ne passe pas inaperçu, un peu comme la rose mystérieuse que le passant fribourgeois regarde avec joie quand il la croise, trop pressé (comme une orange) pour s'arrêter.
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Très poétique, cette promenade intérieure d'un cantonier bolze (de Fribourg) recèle quelques pépites, en forme de poèmes ou de diversions sur les comportements sociaux des Fribourgeois, sur la rue, le climat...
C'est joliment décousu et pourrait presque nous faire envier ce métier ingrat et mal apprécié où le résultat se juge à ce qui n'est plus ! La saleté !
On pourrait à la rigueur regretter de ne pas visiter Fribourg : la ville reste une toile de fond très ténue.
Ce petit livre en forme de conte philosophique est à déguster lentement !
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Comment le nommer ? Balayeur, technicien de surface, cantonnier ?
Dans les rues de Fribourg, en Suisse, Michel Simonet nettoie. Oh, il ne fait pas que ça, non ! Il trie, photographie les touristes, aide à porter les bagages, indique les directions, témoigne, éduque, discute, regarde le ciel quand il a le temps.
Contrairement à beaucoup, il a choisi son métier par vocation : avant d'être cantonnier, il travaillait dans des bureaux mais vivre enfermé, non, ce n'était pas pour lui : « j'occupais en tout premier lieu un poste bureaucratique climatisé-aseptisé que j'ai volontairement quitté pour oeuvrer manuellement sous un ciel variable. »
Alors, il a suivi une logique « d'ambitieux à l'envers » et il a pris un « descenseur » direction la rue, l'extérieur, l'air libre... (J'allais écrire la liberté mais à mon avis, je n'avais pas tout à fait tort!) Queneau ne rêvait-il pas, lui aussi, d'être balayeur de rue ?
Le balayeur, écrit-il « ne fait pas partie des puissants, des influents, des décideurs. Avec lui, pas de danger d'ambitions concurrentes, et les Comment ça va , grand chef ? qui lui sont adressés ne font que confirmer qu'il n'en est pas un. L'innocuité se lit sur son apparence sans apparat. Il ne cadre pas avec la vision classique de la réussite où le statut social est tellement nécessaire à l'équilibre existentiel. A proprement parler, il n'emmerde personne. Au contraire, il la ramasse. »
Et pourtant, il faut en convenir, pas facile de se faire admettre dans un monde qui n'est pas le sien. Trop qualifié pour faire ce boulot ! Dépressif ? Même pas ! Idéaliste ? Un peu, comme tout le monde ! Alors quoi, de toute façon, il ne tiendra pas le coup. L'hiver, c'est dur.
Depuis 29 ans, Michel Simonet nettoie, frotte, racle, ramasse, trie, bien heureux de cette évidence : « On ne naît heureusement pas tous avec les mêmes envies. »
Dans son métier, pas trop de concurrence, c'est l'avantage !
Maintenant, il connaît tout du trottoir (il en arpente 15 kilomètres par jour) : il repère très facilement les braillards et les débraillés de la première heure, le verre cassé et le vomi, les sacs-poubelles, les papiers, les cageots, les canettes, les tags et les graffiti (deux exemples, pour le plaisir : L'argent ne fait pas le bonheur… des pauvres ; Jésus a dit : Péchez, sinon je suis mort pour rien.) Il croise aussi les gens, ceux qui rient ou qui pleurent, ceux qui ont besoin de parler, de se confier… Il y a les livreurs et les clochards, les prostituées et les vendeuses. Il écoute, observe, est attentif au monde, aux autres… L'école de la rue… « apprenti sans certificat et aux vastes matières, éternel étudiant sans pupitre et sans toit mais à tête reposée, disciple aux nombreux maîtres passants, tels sont les titres au cursus incertain mais formateur que le trottoir confère. »
Il faut dire qu'il est aussi poète… Un inventaire à la Prévert ? Pas besoin de chercher bien loin, vous n'imaginez même pas tout ce que l'on peut trouver dans une poubelle : chat, rat, corbeau, pigeon, coq morts, fruits (donc guêpes vivantes l'été), canettes à gogo, parapluies, vêtements et même, belle mise en abyme, une poubelle… et dans la rue : chaussettes, porte-monnaie, cuillers, slips, lunettes, gants, sacs, cigarettes... mais à la différence de certains chiffonniers de Paris dont nous parle Antoine Compagnon dans son dernier livre, le trésor qu'il recherche, ce n'est pas le bijou en or ou le couvert en argent qui lui permettrait de faire fortune, ce sont :
« de fortes amitiés,
le cadeau de la simplicité, la paix du coeur,
la vie au jour le jour,
la grâce de l'instant présent. »
Il finirait par nous faire rêver, cet homme qui aime la poésie de la rue, écoute les paroles qui volent en l'air, rapporte les consignes de bouteilles pour s'acheter un Pléiade par mois (oui, oui, les livres!) Il est « balayeur et fier de lettres » et pose une rose chaque jour au coin de son chariot parce que c'est beau, lui dont le maître-mot est le travail bien fait : « Ce que tu fais, fais-le suprêmement » écrit Pessoa qu'il aime citer. Même en vacances, il ne peut s'empêcher de ramasser ce qui traîne. C'est comme ça, on ne le refera pas…
Magnifique petit bijou-livre d'un poète-cantonnier-chansonnier ou d'un philosophe-cantonnier-sociologue, véritable jongleur de mots, amoureux des vers, homme simple, paisible et de bon sens, qui nous dit dans une langue pétillante et si belle tout le bonheur de son quotidien.
Ce n'est pas qu'on l'envie, non, mais…quand on y réfléchit bien, on se demande qui a raison...
Allez, je ne peux m'empêcher de vous livrer cette petite réécriture de son cru, vous m'en direz des nouvelles…

Itinéraire

Heureux qui, balayeur, fait d'utiles voyages
De trottoir en trottoir et rose pour Toison,
Et qui a peu besoin de monter en avion
Pour saisir au global le monde et son usage.

Plutôt l'observation que le kilométrage,
Plutôt s'imprégner de routinières visions
Et transformer ma rue en lointain horizon
Tenant pour familiers toute race et tout âge.

Plus me plaît de servir comme ont fait mes aïeux,
Par temps clair, par temps gris, torride ou rigoureux,
La Terre de Fribourg, germanique-latine.

Plus que longues soirées vivre au petit matin,
Plus que l'ordinateur la vue d'êtres humains
Et plus mon char poussif que moderne machine.

Joachim du Balai

Je vous salue bien bas, monsieur le Cantonnier...
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Sous le charme ! Ce petit bijou m'a été offert et c'est un merveilleux cadeau qui m'a été fait.

J'ai passé un merveilleux moment poétique avec la lecture de ce récit. Pages après pages, je me suis promenée dans Fribourg, j'ai eu le sentiment de l'accompagner dans son métier. Un métier que l'on découvre autrement, et qui nous fais poser un notre regard sur ces personnes en orange, ils deviennent moins anonymes.

Ce petit livre qui donne une couleur orangée à nos mains lorsqu'on le tient est une pépite, une leçon de vie. Merci Michel Simonet !
Lien : https://www.bouquiner.ch/599..
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Petit traité de sagesse d'un balayeur de rue 📚🍃

Étonnant récit d' un homme qui, après avoir fait des études, a fait le choix de devenir cantonnier à Fribourg.

"À quoi sert de gagner le monde entier si on perd son âme ?"

Un chemin de vie qu'il raconte avec humilité et non sans humour, une ascèse monastique avec la rue pour monastère, une rose à son chariot car c'est "de la beauté là où on ne s'y attendait pas....elle est aussi une façon de parler, de sourire quand on n'y arrive pas soi-même."

Un regard lucide et chaleureux, plein de bienveillance pour le monde qui l'entoure en dépit de la saleté qu'inlassablement il traque.. de courts poèmes, des jeux de mots égrenés tout au long d'un texte écrit avec finesse pour partager des réflexions engrangées depuis presque 30 ans..

Un témoignage étonnant, plein d'humanité, de sagesse, un homme les yeux grands ouverts capable de s'émerveiller d'un rien, de voir toujours le positif...Une ouverture aux autres, une capacité renouvelée à la joie et le sentiment d'être à sa place qui lui fait endurer les petits matins froids, la pluie et les incivilités pour ce qu'ils sont , des moments qui passent de toute façon...
Le portrait d'un homme libre...

Il existe un très joli reportage sur YouTube. Tapez " Passe-moi les jumelles Michel Simonet " Il est filmé dans son quotidien et se livre comme dans son livre avec humilité. Il chante aussi... Ce reportage vous convaincra encore mieux que mes mots...
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Ce « petit traité de sagesse d'un balayeur de rue » est un petit bijou qui fait un bien fou. Les mots, les réflexions, les yeux de l'auteur, Michel Simonet, sont poétiques, beaux, curieux dans le bon sens du terme, sincères touchants. Michel Simonet raconte sa vie de balayeur de rue. Cela peut paraître curieux au début mais une fois la lecture commencée, je me suis laissée attraper par la poésie de ses phrases, par son regard bienveillant sur « nous ».

L'auteur, par son récit « Une Rose et un Balai », met en avant son métier, met en avant ses collègues et leur travail. Et surtout il le fait de la plus belle manière possible: avec de la poésie, avec des jolis mots, avec des images simples mais belles, avec des attentions qu'il a pour chacun. Mais son métier n'est pas idyllique non plus. Il a des inconvénients comme le temps (la pluie, le froid, la chaleur), comme les rencontres qu'il peut faire qui ne sont pas très sympathiques par moment, les choses qu'il doit ramasser.

Avec l'auteur, j'ai découvert un métier sous un nouvel angle. Je savais déjà que les balayeurs et éboueurs étaient un rouage essentiel à notre vie. J'avais déjà le plus profond respect pour leur travail et eux mêmes. Et avec ce récit, j'ai trouvé ce métier poétique, humble, emphatique. Michel Simonet a su mettre une réelle poésie dans son métier, dans ses gestes, dans son matériel, dans son devoir. Ses mots sont une vague de beau, de bonheur, de juste. Il sait les manier parfaitement pour nous donner un récit qui se savoure.

Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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une Rose et un Balai est un petit livre singulier de 122 pages dans lequel Michel Simonet, décrit et analyse son métier de balayeur de rue dans sa ville de Fribourg - avantages et inconvénients - d'une façon poétique, amusante, sérieuse et philosophique. L'auteur, après l'obtention d'un diplôme commercial, des études de théologie et un premier emploi dans un bureau climatisé et aseptisé, décide de tout quitter pour un métier peu convoité : balayeur, technicien de surface, cantonnier, hygiéniste du trottoir, concierge de rue. Il a choisi ce métier par idéal et par conviction morale et religieuse, influencé par la communauté des Frères de Charles de Foucauld et par une attirance de la vie monacale. "Balayeur est un travail solitaire, mais pas isolé, où il faut bien s'entendre avec soi-même. Tête libre et bras occupés, on pense et on se dépense à la fois !" Depuis 29 ans, tous les jours de la semaine et par tous les temps, il pose une rose sur son chariot et s'élance dans les rues de la ville. Et c'est tout un monde qu'il croise : clochards, prostituées, vendeurs, livreurs, touristes, bureaucrates. Il observe, écoute, échange, a un regard bienveillant sur ses contemporains. Il réalise un inventaire à la Prévert de ce qu'il trouve dans les poubelles de la ville, véritable miroir qui reflète notre société d'abondance. « une poubelle peut révéler d'étonnants mystères et d'improbables découvertes ». Amoureux de sa ville, il en décrit les caractères et analyse sa circulation automobile et piétonne. Michel Simonet est écolo-autodidacte, épicurien ou plus exactement « épicurieux », gourmand de philosophie - Il fait l'éloge de la lenteur et du travail bien fait : «prendre son temps est un moyen de ne pas le perdre et de vivre l'instant présent » . C'est un modeste qui trouve raison et joie de vivre dans la vie ordinaire qui devient par la même extraordinaire, liée aux choses simples et accessibles. «Ce ne sont jamais les merveilles qui manquent, mais plutôt la faculté de s'émerveiller par tous nos sens; Ils sont pourtant capables de nous combler à peu de frais».
Une Rose et un Balai et un petit livre, parsemé de poèmes et de jeux de mots, qui nous procurent, le temps d'une lecture, un grand plaisir et nous assurent une déconnexion totale avec une société qui, parfois, peut-être bruyante, cupide, violente , égoïste. Michel Simonet est un balayeur poète, philosophe et fier de "lettres". Bonne nouvelle….., il existe encore des « Michel Simonet ».
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"Balayeur et fier de lettres", Michel Simonet a rédigé ce petit traité philosophique à base de ses réflexions et de ses observations autour d'un métier qu'il a choisi et qui le comble. La rue est son royaume et son fournisseur de poésie, chaque phrase est un délice et chaque remarque engendre une réflexion humaniste salutaire. Récit détaillé d'une journée, où accompagné de son char où trône une rose, il constate, il contemple, il prend le temps. Écoutons le cantonnier : il a plein de choses à nous raconter.
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