J'aime ce type de graphisme travaillé au pinceau, offrant de beaux contrastes qui apportent une tension au récit, et colorisé de tons naturels donnant une ambiance vintage. L'histoire se passe en 1898, sous fond d'Affaire Dreyfus. le groupe Prospero est un groupe d'action antiraciste qui combat les actes et tentatives d'assassinats des mouvements et organisations racistes. J'ai aimé les personnages, Lou et Anne, en femmes d'action, pleine de tempérament, mais je reste un peu sur ma faim concernant le déroulé du récit, l'ensemble est un peu lisse et très manichéen, et le rythme manque d'aspérité, trop linéaire, sans véritables rebondissements. C'est une bande dessinée qui n'est pas dénuée de classe et d'élégance, mais il manque malheureusement une véritable dynamique dans le scénario.
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J'avoue avoir moyennement apprécié mais tout n'est pas à jeter à commencer par le contexte historique de cette fin de XIXème siècle. Il est question d'une montée des nationalismes, du racisme et de l'antisémitisme. le groupe Prospero est composé de quatre femmes de couleur qui vont jouer les vengeresses dans une France divisée par la célèbre affaire Dreyfus.
Les méchants sont les nobles, les capitalistes, les racistes. Il y a de quoi faire pour ce groupe qui connait des succès et parfois des loupés. On espère qu'elles termineront le travail dans le second tome qui clôturera la série.
Dommage que cela soit si manichéen et si rectiligne. En plus, c'est de la ligne claire pur jus. Mais bon, il faut se faire une raison.
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Voici une bande dessinée qui se lit aisément.
L'intrigue est captivante.
Je trouve néanmoins qu'il manque des rebondissements. C'est un peu trop convenu pour moi.
Néanmoins les illustrations apporte une plus-Values au scénario et sont plutôt agréables à regarder.
La fin ne peut que susciter de l'envie chez le lecteur qui attendra avec impatience la suite....
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Il y a beaucoup de matière dans cette « Beauté Noire » scénarisée par Noël Simsolo. L'action se déroule à la fin du XIXe siècle, en pleine affaire Dreyfus, alors que la France se déchire autour du procès et que Zola publie dans l'Aurore son puissant réquisitoire, sous le titre « J'accuse ».
Lire la critique sur le site : Actualitte
Le trait d’une élégance sans fioritures d’Olivier Balez colle bien à l’esprit de ce début de série, nerveux mais envoûtant, comme si une once de poésie était venue se poser sur un volume au fond bien sombre. Pari réussi, on succombe au charme de cette Beauté noire.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Le scénario est réellement très prenant, même si je trouve que les personnages manquent quelque peu d'expression, on sent qu'ils ne sont que les pièces d'une machine très efficace qui ne doit pas baisser les bras, quitte à s'effacer devant elle pour être plus efficace !
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Mon cher Lucci, c'est parce que vous êtes Italien que vous me donnez toujours rendez-vous dans des églises ?
- Non, Akira, c'est pour être certain de n'avoir aucun Juif près de moi.
- Votre Jésus-Christ, pourtant...
- Lui, ça ne compte pas. Il est mort. (p. 32)
- Tu l'as vexé.
- Non, seuls les gens qui ont de l'honneur se vexent.
[p42]
La vérité provoque souvent des tempêtes qui évitent les naufrages.
[p25]
La beauté est meuble fragile.
Dans le 128e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le petit frère, album que l’on doit à Jean-Louis Tripp, édité chez Casterman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Carnets de campagne que l'on doit à Mathieu Sapin, Kokopello, Morgan Navarro, Louison, Dorothée de Monfreid et Lara et c'est co-édité chez Dargaud et au Seuil
- La sortie de l'album Chroniques décalées d'une famille ordinaire et vice-versa que l'on doit à Séverine Tales et aux éditions Payot Graphic
- La sortie de l'album Année zéro que l'on doit au scénario d'Ana Roy, au dessin de Mademoiselle Caroline et c'est édité chez Delcourt
- La sortie de Gertrude Stein et la génération perdue que l'on doit au scénario de Valentina Grande, au dessin d'Eva Rossetti et c'est édité au Seuil
- La sortie de l'album Orson Welles, l'inventeur de rêves scénarisé que l'on doit au scénario de Noël Simsolo, au dessin d'Alberto Locatelli et c'est édité chez Glénat
- La sortie en intégrale d'Une semaine sur deux, un album que l'on doit à Pacco et aux éditions Fluide glacial
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