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EAN : 9782866422097
208 pages
Cahiers du cinéma (08/04/1999)
4.04/5   24 notes
Résumé :
Les films de Sergio Leone sont bien connus et adorés du public dans le monde entier, en salles comme lors de leurs diffusions sur les chaînes : la trilogie inaugurée par Pour une poignée de dollars en 1964, suivi de Et pour quelques dollars de plus, puis Le Bon, la Brute et le Truand - et plus tard la trilogie composée d'Il était une fois dans l'Ouest, Il était une fois la révolution, Il était une fois eu Amérique.

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le western spaghetti compte de nombreux représentants , pour autant aucun n'a atteint la renommée de Sergio Léone. Ce grand metteur en scéne du genre est le seul à avoir inscrit son nom dans l'histoire , en ce qui concerne le cinèma italien . Et pourtant son nombre de films est bien moins important que pour des gens comme John Ford par exemple . Léone c'est un style entre le baroque et la sécheresse typique du western . Il était intéréssant de connaitre la perception de son oeuvre au travers de son propre regard . Quelles on étaient ces influences a lui qui à abordé nombre de styles au cours de sa filmographie . Il est parti trop tot , aprés avoir achevé ce qui reste peut étre son plus grand film "Il était une fois l'Amérique " . le cinéma avec sa disparition a perdu une référence , une force rare , qui savait repousser les limites pour finaliser ces projets . Un véritable amoureuxdu 7 éme art qui manque cruellement dans le paysage cinématographique contemporain . Ce trés beau livre ou il s'exprime par rapport a sa vie , son oeuvre , est une oeuvre de référence pour mieux analyser ce trés grand talent du 7 éme art . Incontournable pour les fans .
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Sergio Leone s'est fait connaître avec le péplum, avant de donner ses lettres de noblesse au spaghetti western, en initiant la trilogie dite du dollar, avant de consacrer trois films à l'Amérique. On retient de lui sa manière particulière d'affectionner les gros plans sur des visages en sueur, les partitions d'Ennio Morricone qui accompagnent ses travellings et des décors recrées la plupart à Cineccita ou au Maghreb. Ces entretiens sont à l'image du bonhomme ; amusants mais également profonds en ce qui concerne le monde dans lequel il a évolué, ses rapports avec les gens du métier et ses projets. Il est bien difficile de s'ennuyer, même si par moments je l'ai trouvé agaçant, car imbu de sa personne..
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Que ce soit une image, une mélodie ou une punchline, on a tous quelque chose en nous du cinéma de Sergio Leone. Fils de parents stars du muet (un père acteur et réalisateur, une mère actrice), le jeune Sergio se passionne très tôt pour le cinéma américain et Hollywood, mais aussi les romans (Dos Passos, Hemingway, Fitzgerald, Chandler ou Hammett... ), la peinture (Goya, Degas, Hopper et surtout de Chirico), le jazz, le théâtre de Goldoni, les personnages de Cervantes, les héros de l'Iliade, ainsi que les bandes dessinées italiennes... Autant de sources d'inspiration ou d'icônes auxquelles son cinéma rendra hommage. Un livre qui revient sur sa manière de concevoir le cinéma.
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Quinze ans de rapports d'amitié ont permis à Noël Simsolo de faire ces entretiens qui couvrent l'ensemble des films de Sergio Leone, disparu en 1989, qui révèlent une personnalité aux aspects souvent inattendus. Riches d'anecdotes sur la fabrication de ses films, ces entretiens nous renseignent aussi sur ses méthodes de travail, ses rapports avec ses acteurs, dont on retient surtout Clint Eastwood, Charles Bronson, Lee van Cleef, Henry Fonda, Claudia Cardinale, Robert de Niro.
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Carnet d'entretien avec Sergio Leone, le patron du western spaghetti. Il s'y livre aussi en tant qu'individu.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
-A cette époque, vous disiez que vous n'aimez pas le cinéma d'avant garde,pourtant vous admirez Eisenstein ?
-Eiseinstein, ce n'est pas de l'avant garde ! C'est le commencement d'un nouveau langage, c'est achevé ! L'avant garde, ce serait plutôt Godard. Mais il y a de très bonnes choses dans son travail. Je le respecte beaucoup pour sa façon de voir . Certaines de ses trouvailles sont admirables. Je ne peux pas toutefois le considérer comme un cinéaste complet. Il ne fait pas du cinéma. Il s'en sert. C'est comme Ingmar Bergman qui use du cinéma pour faire de la littérature. Godard utilise le cinéma pour mettre en peinture de la musique. Ce sont des démarches qui comptent. Mais elles ont leurs limites. Parfois, cela donne un chef d’œuvre comme "Pierrot le fou ". Quand la recherche aboutit à cette émotion et cette perfection, je deviens profondément respectueux. Et pour être franc, il peut arriver que le travail de Godard recoupe le mien. Nous avons un point commun : nous faisons tout passer par l'écriture spécifique au cinéma. Nous ne exprimons que par la matière de l'image et du son.
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-Comment travaillez vous avec Morricone ?

Je ne lui fais jamais lire le découpage. Je lui raconte l'histoire comme si c'était un conte de fées. Ensuite,je lui explique le nombre de thèmes que je souhaite. Chaque personnage doit avoir son thème. Mais je lui parle à la romaine : avec beaucoup d'adjectifs. Je fais des comparaisons, je lui explique tout. Puis il travaille et m'apporte des thèmes très courts. Il les joue au piano. Souvent,c'est répétitif ou pesant. Il y a beaucoup d'essais avant que nous ne tombons d'accord. Souvent je lui demande d'être linéaire afin que je puisse faire des permutation ou des accouplements. Il arrive que je prenne la moitié d'un thème et une partie d'un autre pour les fusionner en un seul.
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- Il y a aussi la théâtralisation des duels.
- Absolument. Le lieu clos. Théâtralisé. Le cycle de la vie vers la mort. Et l'arène où se déroule le moment de la vérité. Par le face à face! Il s'y joue la dernière chance de vivre. C'est la morale de la fable.
p. 90
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-Vos films n'avaient ils pas construit un point de non retour dans le domaine de la violence ?
-Kubrick a déclaré : "Sans Sergio Leone,je n'aurai jamais pu faire Orange Mécanique ". Sam Peckinpah a dit : " Sans Sergio Leone ,je n'aurai jamais pu faire La Horde Sauvage". Ils ne parlaient pas d'affinités d'idées ou de sujets. Ils évoquaient une rupture historique avec les conventions obligatoires du genre. Avant moi, on ne pouvait même pas faire un western sans femme. On ne pouvait pas montrer la violence car les héros devaient être positifs.
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-Pourquoi ce pessimisme ?
-Disons que je suis un socialiste déçu. Au point de devenir anarchiste. Comme j'ai une conscience, je suis un anarchiste modéré. Je ne jette pas de bombes... Et puis j'ai constaté tout le mensonge qu'il y a dans la vie. Alors que reste t'il ? La famille. C'est mon dernier archétype issue de la préhistoire. Aujourd'hui, cela revient à la mode mais c'est récent. Qu'y a t'il d'autre ? L'amitié. Et c'est tout. Ma nature est pessimiste.
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Vidéo de Noël Simsolo
Dans le 128e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le petit frère, album que l’on doit à Jean-Louis Tripp, édité chez Casterman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Carnets de campagne que l'on doit à Mathieu Sapin, Kokopello, Morgan Navarro, Louison, Dorothée de Monfreid et Lara et c'est co-édité chez Dargaud et au Seuil - La sortie de l'album Chroniques décalées d'une famille ordinaire et vice-versa que l'on doit à Séverine Tales et aux éditions Payot Graphic - La sortie de l'album Année zéro que l'on doit au scénario d'Ana Roy, au dessin de Mademoiselle Caroline et c'est édité chez Delcourt - La sortie de Gertrude Stein et la génération perdue que l'on doit au scénario de Valentina Grande, au dessin d'Eva Rossetti et c'est édité au Seuil - La sortie de l'album Orson Welles, l'inventeur de rêves scénarisé que l'on doit au scénario de Noël Simsolo, au dessin d'Alberto Locatelli et c'est édité chez Glénat - La sortie en intégrale d'Une semaine sur deux, un album que l'on doit à Pacco et aux éditions Fluide glacial
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