Dans la collection de monographies sur des cinéastes crée par La Monde et les cahiers du cinéma , Simsolo consacre celle-ci à un immense cinéaste japonais :Mizoguchi . Paradoxalement une grande partie de son oeuvre a disparu et il est surtout connu en France par sa dernière période . Il a traversé l'histoire contemporaine du Japon (Meiji, militarisme, guerre, occupation…) et l'histoire du cinéma ( muet, parlant , noir et blanc , couleur) en restant fidèle à ses principes esthétiques (beauté, plan-séquence..) et moraux ( engagement social, défense des femmes..) .Essai bien illustré de superbes photos.
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"Femmes de la nuit" est à ce titre un film expiatoire. Depuis la maladie de son épouse, Mizoguchi est torturé par la culpabilité. Il estime aussi que les directives gouvernementales pour enrayer la prostitution ne cernent pas la réalité de la situation. Il en résulte une oeuvre d'une rare violence où les images du père, la perte de toute éthique par désespoir et l'ignominie des hommes contaminent les femmes, tant sur le plan de la maladie (syphilis) que sur celui des actes (sauvagerie exacerbée des prostituées entre elles).
p.49
Celui qui préfère aller voir un film de Mizoguchi plutôt que de se rendre à un rendez-vous amoureux, n’a rien compris, ni à l’amour, ni à Mizoguchi (Jean D)
..le cinéma de Mizoguchi est devenu indispensable.Et pourtant nous ne pouvons voir qu'une quarantaine de ses œuvres,les autres ayant été perdues ou détruites.La majorité de ses travaux des années vingt et trente fait partie de cette cinémathèque fantôme où gisent les trésors disparus.
Dans le 128e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le petit frère, album que l’on doit à Jean-Louis Tripp, édité chez Casterman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Carnets de campagne que l'on doit à Mathieu Sapin, Kokopello, Morgan Navarro, Louison, Dorothée de Monfreid et Lara et c'est co-édité chez Dargaud et au Seuil
- La sortie de l'album Chroniques décalées d'une famille ordinaire et vice-versa que l'on doit à Séverine Tales et aux éditions Payot Graphic
- La sortie de l'album Année zéro que l'on doit au scénario d'Ana Roy, au dessin de Mademoiselle Caroline et c'est édité chez Delcourt
- La sortie de Gertrude Stein et la génération perdue que l'on doit au scénario de Valentina Grande, au dessin d'Eva Rossetti et c'est édité au Seuil
- La sortie de l'album Orson Welles, l'inventeur de rêves scénarisé que l'on doit au scénario de Noël Simsolo, au dessin d'Alberto Locatelli et c'est édité chez Glénat
- La sortie en intégrale d'Une semaine sur deux, un album que l'on doit à Pacco et aux éditions Fluide glacial
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