Dans les histoires du Poulpe, la mise en place de l'intrigue (souvent originale) et des personnages est toujours ou presque intéressante. Ensuite ça se gâte : est-ce parce que ces nouvelles se doivent de rester courtes ? Le dénouement est tout aussi souvent rapide et simpliste ... et donc décevant.
Ce poulpe là n'échappe pas à ma grille de lecture malheureusement. D'autant que les personnages ont de la profondeur et que le lecteur a envie de ces personnalité s'expriment pleinement.
Difficile d'en tire plus sans dévoiler la fin de l'histoire qui ne m'a donc pas trop plu. J'espère juste que cette chute a été écrite sans arrière-pensée moralisante ce qui la rendrait vraiment malsaine.
Trois remarques en outre :
L'histoire se déroulant en 1996, comment Pedro, ancien de la Guerre d'Espagne et du POUM, fait-il pour n'avoir que 65 ans ?
L'évocation de la transsexualité me semble simpliste, mal documentée et donc caricaturale.
L'étiquette "pornographie" n'est absolument pas justifiée si elle laisse penser que l'histoire l'est. Des films X sont uniquement évoqués dans l'histoire. Ce court roman n'a même pas de caractère érotique. Désolée pour ceux qui chercherait du croustillant ...
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— T’as vu ça, le Poulpe ? L’avocat des tueurs de flics aimait bien se faire torturer par des dames à zizi. Il y a vraiment des gens pas normaux. Moi, je…
— Faut jamais juger la sexualité des autres.
Dans le 128e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le petit frère, album que l’on doit à Jean-Louis Tripp, édité chez Casterman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Carnets de campagne que l'on doit à Mathieu Sapin, Kokopello, Morgan Navarro, Louison, Dorothée de Monfreid et Lara et c'est co-édité chez Dargaud et au Seuil
- La sortie de l'album Chroniques décalées d'une famille ordinaire et vice-versa que l'on doit à Séverine Tales et aux éditions Payot Graphic
- La sortie de l'album Année zéro que l'on doit au scénario d'Ana Roy, au dessin de Mademoiselle Caroline et c'est édité chez Delcourt
- La sortie de Gertrude Stein et la génération perdue que l'on doit au scénario de Valentina Grande, au dessin d'Eva Rossetti et c'est édité au Seuil
- La sortie de l'album Orson Welles, l'inventeur de rêves scénarisé que l'on doit au scénario de Noël Simsolo, au dessin d'Alberto Locatelli et c'est édité chez Glénat
- La sortie en intégrale d'Une semaine sur deux, un album que l'on doit à Pacco et aux éditions Fluide glacial
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