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Critique de LambertValerie


Meshugag permet de connaître et d'approcher la littérature yiddish, à mon sens, trop ignorée.
Isaac Bashevis Singer recevra le prix Nobel en 1978 à l'âge de 76 ans.

Meshugag ( en yiddish signifie fou) raconte l'histoire d'un écrivain yiddish mais aussi journaliste qui pour survivre donne des conseils à des auditeurs et rédige un roman feuilleton chaque semaine.
Son public de lecteurs n'est autre que les juifs polonais vivant en Amérique, qui ont échappé de près, bien souvent à l'holocauste.
Isaac Bashevis Singer nous conte avec un humour et aussi parfois avec beaucoup de dérision les souvenirs des shtetl polonais.
Tout un monde disparu, rempli de nostalgie avec l'évocation de bons plats qui réunissaient ses familles d'alors.
Notre écrivain / journaliste est un homme aimé aux multiples conquêtes, un jour, il tombe néanmoins amoureux de Miriam, âgée de 20 ans de plus que lui, qui elle-même est très liée à un homme : Max.

Notre narrateur ne porte pas de jugements, à travers ce triangle amoureux où chacun bizarrement à une vraie place.
Ce qui m'a touché dans ce livre, c'est toutes les questions que se pose le narrateur, sur l'existence de Dieu, sur la filiation, et même sur l'origine du mal.
On apprend que Miriam à été pendant la guerre une kapo et d'une certaine façon une prostituée.
Isaac Bashevis Singer nous plonge dans les conflits, les contradictions à l'intérieur de chacun des trois protagonistes, et par ricochet en nous-mêmes.
Une lecture, pas forcément facile, mais pleine de questionnnemts
À mon sens, mérite un détour de lecture.
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