Isaac Bashevis Singer prolonge la grande tradition des conteurs yiddishs traditionnels. Écrivain, auteur de romans en yiddish, il reçut à deux reprises le prix Louis Lamed, le National Book Award (ex-aequo avec
Thomas Pynchon) en 1974 et finalement le prix Nobel de littérature en 1978 «pour son art de conteur enthousiaste qui, prenant racine dans la culture et les traditions judéo-polonaises, ramène à la vie l'universalité des conditions humaines». Par ses écrits, il a bien aidé bien la profane que je suis à comprendre la culture et la religion juive.
C'est un recueil de contes et récits, plus ou moins fantastiques, de la culture ashkénaze.
La première nouvelle, et de loin ma préférée,
Yentl, est l'histoire d'une jeune fille qui se fait passer pour un garçon pour pouvoir étudier la Torah interdite aux femmes. Comment ne pas penser à Barbara Streisand !
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