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Régénération tome 1 sur 5

Renaud Janine (Traducteur)
EAN : 9782896677290
276 pages
Ada éditions (01/01/2012)
4.5/5   4 notes
Résumé :
Varina est sceptique lorsqu'un garçon étrange nommé Chase, sorti d'on ne sait où, vient lui raconter que sa vie est menacée. Mais quand son oncle est victime d'une agression brutale, Chase est le seul vers qui elle peut se tourner. Elle a beau le trouver indéniablement séduisant, Varina ne croit guère à son histoire d'expériences génétiques bizarres. Il affirme qu'elle est un clone. Il prétend qu'elle est en danger. Il essaie de la convaincre de l'aider à mettre les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un mélange palpitant de science-fiction, d'aventures, de suspense et d'amour qui tient le lecteur en haleine et qui intrigue énormément. Cela m'a un peu fait penser à la série télévisée Dark Angel à cause des modifications génétiques et des "pouvoirs" des humains modifiés. Cela m'a beaucoup plu.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le garçon qu’ils appelaient 611B comprenait
ce mot. Il s’enorgueillissait d’avoir appris un tas de
trucs à force d’écouter et d’observer les médecins
dans le laboratoire, et pourtant, il était loin de tout
comprendre. Il se souvenait des adorables souris
blanches qu’il avait flattées un jour et qui n’étaient
plus là le lendemain. « Exterminées », lui avait-on dit.
Il savait bien que ce n’était pas une bonne chose. Mais
comment pouvait-il être exterminé ? Et pourquoi ?
La docteure Hart traversait le couloir d’un pas
rapide et se dirigeait vers l’escalier, tenant à la main
un sac contenant les possessions du 611B.
— Plus de questions, s’il te plaît. Et parle
doucement.
611B s’est tu, mais des questions continuaient
de lui marteler la tête. Qui voulait l’exterminer ?
Certainement pas le docteur James ; cheveux bruns,
barbe duveteuse, bon joueur de pouce catcheur. Et
pas la docteure Hart. Ce qui ne laissait entrevoir
plus qu’une personne : le docteur Victor. De haute
taille, intimidant, le docteur Victor ne plaisantait
jamais, ne jouait pas au pouce catcheur et ne faisait
jamais, jamais de câlins. Il n’avait même pas l’air
d’aimer 611B ni les quatre bébés nommés 330G,
1025G, 831G et 229B.
Ils se trouvaient maintenant sur le pont et la
docteure Hart entraînait 611B vers la rambarde
où un petit hors-bord dansait sur l’océan. 611B
eut un sursaut de colère en apercevant les quatre
bébés dans le hors-bord avec le docteur James. Ces
bébés geignards venaient avec eux ? Il ne voulait pas
partager la docteure Hart et le docteur James. Ils
étaient pour lui semblables aux vrais parents des
histoires qu’ils lui lisaient. Pas les parents des bébés.
Ses parents.
— Grimpe dans le bateau, Six, l’a pressé
docteure Hart en regardant nerveusement pardessus
son épaule.
— Je crains d’avoir entendu du bruit…
— Je ne veux pas aller avec eux.
Il a montré du doigt les bébés qui dormaient
paisiblement dans leur porte-bébé rembourré.
— Je reste.
— Non !
La docteure Hart l’a poussé et il est tombé dans
les bras tendus du docteur James.
— Vite ! J’ai entendu du…
Il y a eu un cri et un éclair a déchiré la nuit.
Docteur James a lâché 611B dans le bateau et a
appelé docteure Hart qu’il nommait Jessica. Il y a eu
une seconde déflagration, un coup de feu a deviné
611B, et soudain docteure Hart a poussé un cri et
s’est écroulée dans les bras du docteur James. On
aurait dit un pantin désarticulé.
Divers bruits ont éclaté simultanément. Le
docteur James a lancé le moteur du bateau, une
explosion s’est produite quelque part sur le yacht, et
d’autres coups de feu ont déchiré l’obscurité.
Les bébés se sont éveillés et se sont mis à pleurer
dans la brise saline.
611B a enroulé ses bras autour de lui, le regard
fixé sur la poitrine ensanglantée de la docteure
Hart. Puis, à l’instar des bébés, il s’est mis à pleurer.
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Mais en ce matin de ma première journée en
tant qu’étudiante de deuxième année au lycée
Seymore, j’avais un sujet de préoccupation
autrement plus pressant. Pendant la nuit, tel
un démon haïssable, un bouton, bien gros et
bien laid, avait poussé sur mon menton.
— Oh, non !
En me regardant, j’ai vu tout de suite que
mes grands yeux vert jade et mes lèvres pleines
ne faisaient pas le poids devant cet abominable
bouton.
— Oncle Jim, me suis-je écriée en me
détournant du miroir et en m’élançant en
dehors de la salle de bain.
— Qu’est-ce qu’il y a, Varina ?
Mon oncle a posé sa tasse de café fumant et
a caressé sa barbe poivre et sel bien taillée.
— La première journée d’école te donne les
jetons ?
— Pire !
Je lui ai désigné mon menton.
— Il n’est pas question que j’aille au lycée
aujourd’hui.
— Pourquoi ? Tu es malade ?
— J’en ai l’air. Regarde mon visage ! C’est
sûrement une éruption due à une maladie
incurable. Je suis peut-être contagieuse.
Il a soigneusement examiné mon visage,
puis a souri doucement.
— Ce n’est qu’un petit bouton. Personne
ne le remarquera. Que veux-tu pour le petit
déjeuner ?
— Une nouvelle vie ! ai-je grogné, furieuse,
en sortant de la salle à manger.
Mon oncle ne me comprenait tout simplement
pas. Son univers se résumait à ses éprouvettes
et aux copies de ses étudiants au collège.
Que connaissait-il de la vie d’une adolescente
de presque seize ans ?
Rien du tout. Point barre.
En soupirant, j’ai regagné la salle de bain,
résolue à me plâtrer le visage d’un tube entier de
fond de teint. Peu importe ce qu’il me faudrait
faire pour dissimuler ce bouton infâme, je le
ferais. Ensuite, je pourrais peut-être, je dis bien
peut-être, affronter ce nouveau lycée.
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— Cette petite pimbêche de Pamela n’est pas
cool du tout ! m’a chuchoté Starr alors que, chargées
de nos plateaux, nous cherchions du regard
des sièges vacants dans la cafétéria bondée.

Une forte odeur de viande, de sauce, de
légumes cuits à l’étuvée se mêlait au vacarme
produit par les voix des centaines d’adolescents
entassés sous un seul toit.
J’ai lancé un coup d’œil curieux vers cette
« petite pimbêche » de Pamela quand nous
sommes passées devant une tablée d’ados qui
riaient trop fort et se donnaient des airs. Il ne
fallait pas être très futé pour deviner qu’ils
s’étaient autoproclamés la « clique dirigeante ».
Bien entendu, si on me l’avait demandé, j’aurais
élu à ce poste un autre candidat. Starr, sans
aucun doute. Elle s’était montrée drôlement
cool en m’invitant à m’assoir près d’elle durant
la classe d’algèbre et à dîner avec elle.
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Je me suis toujours doutée que j’étais différente,
sans toutefois savoir à quel point je l’étais.
Mes premiers souvenirs sont une lumière
blanche et éblouissante accompagnée de bips
stridents. Oncle Jim m’a expliqué que j’étais
née prématurément, que j’avais été très malade
et que j’avais passé une bonne partie de mon
enfance à l’hôpital. Puis, mes parents étaient
morts tragiquement dans un accident ferroviaire,
et j’avais de nouveau été malade. Retour à
l’hôpital, à la lumière aveuglante et aux sonneries
stridentes.
Mais lorsque je demandais à voir des articles
sur l’accident ferroviaire, mon oncle détournait
la conversation. Et lorsque je réclamais des photos
de moi, bébé, pour composer l’arbre généalogique
demandé par le prof, il me répondait
qu’il n’en avait aucune.
Je savais bien qu’il me dissimulait quelque
chose.
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— Pas question, jamais de la vie, même pas dans
un million d’années, ai-je déclaré fermement à
Chase. Je ne vais pas, je répète, je ne vais à San
Francisco avec toi.
— Tu ne peux plus reculer maintenant,
Varina.
— C’est ce qu’on va voir.
— Sers-toi de ta tête, réfléchis un peu ! Ces
gens sont des tueurs !
La frustration lui a empourpré le visage, et
j’ai tressailli. Il y avait en Chase quelque chose de
sauvage, de rude, une sorte de bouillonnement
de violence.
J’ai reculé et j’ai saisi la poignée de la
portière.
— Je n’ai pas demandé à être mêlée à tout
ceci.
— Moi non plus.
Le regard angoissé, il a ajouté d’une voix
basse :
— J’ai besoin que tu m’aides.
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