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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand je lis, je me fais toujours mon petit cinéma personnel. Je me réserve une projection privée dans ma caboche qui mérite d'être qualifiée de salle obscure, la pertinence s'y faisant rare. Au moins personne n'y triture son sachet en plastique ou ne donne de grands coups de genoux nerveux dans mon siège. J'attribue aux personnages un visage parfois connu qui ne les quittera pas jusqu'à la fin du récit. Dans ce roman écrit – ça tombe bien – par un passionné du septième art, c'est un Jean-Paul Belmondo miraculeusement rajeuni et privé de ses Yorkshires qui vient prêter sa bonne figure. Avec son côté bravache et fort en gueule, c'est l'acteur idéal. Je l'imagine vêtu d'un uniforme emprunté à la dépouille d'un soldat français au volant d'un camion volé. Dans ce livre, Pierre Siniac s'inspire de faits historiques qui se sont déroulés en juin 1940. Devant l'avancée des armées allemandes, la Banque de France organise dans l'urgence l'évacuation de ses réserves d'or. L'auteur imagine qu'une partie de cet or a été oubliée et doit être transportée en fourgon à Biarritz. Un convoyeur affranchit un truand qui organise un braquage. Mais la guerre complique tout : la situation est chaotique en pleine débâcle, les routes sont congestionnées de civils, des voies sont réservées aux militaires, des ponts sont détruits pour freiner l'invasion et derrière, des colonnes de panzers s'approchent. Pierre Siniac utilise avec brio ce contexte hors norme pour nous narrer les aventures d'une course poursuite entre un fourgon blindé et des braqueurs ingénieux qui a la particularité de se dérouler à une vitesse moyenne de dix kilomètres heures... Le roman est bourré d'actions et de retournements de situation. Il m'a permis d'apprendre quelques anecdotes sur la Débâcle de 1940, comme l'incendie des réserves de carburant ou la destruction des ponts routiers de la Loire. Allez Bébel, tu peux retourner sucrer les fraises, la séance est finie et merci à Siniac pour ce divertissement.
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Alors voilà, je vous résume le scénar façon « grande époque » : Une bande de pieds nickelés du genre rapace (d'où le titre), des gus patibulaires (mais presque) décident de braquer un fourgon de la Banque de France avec 2 tonnes de lingots à son bord. Seulement la France vit des heures affreuses, c'est la Débâcle - la vraie - On est en juin 40. Question Histoire (celle avec un grand H), le gars Siniac s'est rencardé auprès d'un fortiche, un nommé Riton Amouroux, une pointure dans son domaine, du coup on est dans le bain, c'est plus véridique que Decaux et Michelet réunis. Bien sûr les péripéties pleuvent, et il y a du sang, de la sueur, mais pas trop de larmes because on est entre hommes. Certes, Il y a un peu de longueurs vu que tous ces franchouillards se débinent dans le même sens, ça bouchonne sérieux pour passer la Loire, pire qu'au péage de Tain-L'Hermitage un 1er aout. Et tout ce merdier avec les Panzers et les Stukas des boches au cul, vous voyez le tableau ? Une Grande Vadrouille sanglante et grand-guignolesque. Ça canarde à tout-va, il y a des tripes sur la chaussée, pendant que se trament les manigances pour le partage du gâteau. Pour ce qui est de l'épilogue, vous m'excuserez mais j'suis pas une balance, je laisse le suspense, je vous dis néanmoins que c'est du lourd, du dantesque même. Voila, sur ce, je remercie les aminches de Babelio : Koalas et Renod qui m'ont tuyauté sur le mec Siniac, merci les gars ce bouquin c'est d'l'or en barre. Allez salut.
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Un début un peu poussif, comme le défilé des français sur les routes de l'exode; puis les choses sérieuses commencent, s'emballent jusqu'au dénouement final qui ne survient qu' après un périple des plusieurs jours embarquant police et malfrats à la poursuite d'un camion chargé d'or et des décidions absurdes prises au plus haut de l'Etat
Road trip, bad trip car Bien mal acquis ne profitant pas, les personnages vont vivre et subir les affres de la guerre mondiale mais aussi la guerre entre les services policiers et les voyous ; difficile de reconnaître dans ce malstrom les bons des méchants, le bien du mal.
Récit truffé de dialogues et de répliques à la Audiard qui donnent un peu de légèreté.
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Un roman cocasse qui allie aventures, supercheries, courage, et trahison.
Nous sommes en juin 40 ; c'est la débâcle.
La Banque de France a fait évacuer l'or mais a oublié 20 tonnes dans un coffre. Des fonctionnaires peu inspirés ordonnent alors le rapatriement de ce stock qui doit aller de Paris à Bayonne au plein milieu de l'exode. Des malfrats ont vent du transfert et, avec la complicité d'un convoyeur véreux, décident de suivre le fourgon et de le braquer.
Nous voila partis pour une aventure où les truands ressemblent à des pieds- nickelés.
Les allemands ne sont pas loin. Les évènements sont ponctués de faits historiques réels.
Tout cela est drôle, enlevé avec des personnages haut en couleur mais c'est surtout le style de Siniac qui fait le sel de cette aventure.
Savoureux.
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Chaudement recommandé par un copinaute qui n'a que peu d'égal en matière de culture concernant la littérature dite de « mauvais genre », je parle d'Alvin du blog La convergence des parallèles qui ne tarit pas d'éloges sur Pierre Siniac. J'ai Sous l'aile noire des rapaces en PàL, je me lance avec ce qu'il faut de curiosité pour découvrir cet auteur français.

Sous l'aile noire des rapaces et plus un polar noir qu'un roman de Guerre alors que le background, voir même l'articulation de l'intrigue, est précisément la fuite des foules et des capitaux devant l'invasion nazis de la France. Et cette histoire, c'est un casse en forme de road movie, un casse très ambitieux qui tourne au fiasco tragi-comique. Et j'ai l'impression que tout l'art de Pierre Siniac se situe là, le comique tragique ou l'inverse.

J'ai d'abord adhérer à ce roman, suivi les rebondissements que proposait l'auteur, puis, il y a eu une forme d'ennui dû à la répétition et à l'étirement des scènes. le lecteur que je suis était toujours dans l'attente de la scène tant évoquée. Pourtant, cet étirement comme autant de rebondissements sont le sel de Sous l'aile noire des rapaces. le comique aussi.

Pierre Siniac nous immerge parfaitement dans cette fuite face à l'ogre allemand et j'ai été pris entre les différentes tensions inhérentes à la présence toute proche de l'ennemi conquérant et celles liées à l'attaque du fourgon rempli d'or. Je tenterai à nouveau cet auteur.
Lien : http://livrepoche.fr/sous-l-..
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