![]() |
Après avoir adoré le premier tome, je me suis dit que va pouvoir nous raconter l'auteur dans ce nouvel opus, alors on se retrouve dans une nouvelle situation avec le diabolique Véline et la changeante Mila. Ici, la mission, c'est pour Véline d'infiltrer un lycée ou les morts s'acculent et de se faire passer pour le conseiller d'éducation, un rôle qui lui passe bien au-dessus de la jambe, car pour Véline l'univers du lycée et de tous ces jeunes qu'il va devoir guider, c'est le mauvais plan pour lui. Comment donner des conseils à des adolescents quand lui-même n'a pas de moral ? On retrouve bien notre personnage dans ce tome 2 de la série, un Véline dans toute sa splendeur, il n'a pas de filtre même si logiquement il devrait vu le post qu'il doit occuper, mais pour lui c'est plus la loi du : si tu me fais chier, j'en ferais de même. Alors comment faire pour trouver un assassin de lycéen au milieu de centaines de potentiel ? La tache va être dur pour notre beau flic, mais heureusement que son équipe est là pour le soutenir même si on ne comprend pas trop dans quel sens l'enquête est menait. J'ai adoré voir évoluer la relation entre le Ruskoff et la capitaine, car là aussi on se sait pas sur quel pied danser. On a une Mila qui en parallèle de l'enquête prépare son mariage et les pique que lui lance Véline vont mettre du feu aux poudres. On pourrait se demander si vraiment il se fou que sa chef va se marier. Vu sa devise cela ne devrait pas, parce que rappelons-le sa devise c'est aucune attache, or là on le sent un tantinet sur les nerfs. Bon me direz-vous, Mila joue bien le jeu aussi, entre eux deux ça va péter mais quand ? Pour moi on est certes dans un polar mais je trouve que la relation entre Iliev et sa chef prend le premier plan du livre et c'est cette évolution qui nous prend aux tripes, car on veut au fur et à mesure des pages savoir ce qui va se passer entre eux deux (Pour ma part c'est le cas). L'auteure arrive à nouveau à nous captiver par son livre, on ne le lâche pas une seconde et c'est ce que j'adore dans la lecture c'est le fait qu'une fois qu'on commence, on ne s'arrête pas avant d'arriver à la dernière page et une fois est-ce le cas, la frustration du « j'en veux encore » s'insinue dans notre esprit. Le point de vue est encore du côté masculin, j'ai adoré retourner dans la tête de Véline car comme ça, j'ai pu confirmer mon hypothèse de départ indiquant que pour moi il dissimule ses véritables sentiments sous un masque du je-m'en-foutisme. Hâte de retrouver notre protagoniste dans le troisième tome. + Lire la suite |