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Bonsoir les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture. WAOUH !!!!
Un crime particulièrement atroce et sanguinaire vient d'être commis. Isma couvert de sang est suspecté de ce crime et est arrêté près du commissariat.Des preuves font de lui le principal suspect.
Le commissaire Milo Malart est en charge de l'enquête avec l'équipe dont il fait parti.Milo fait confiance à ses impressions et non pas aux possibles preuves faciles.Pour ne rien vous cacher je suis tombé fan de Milo alors qu'il se montre particulièrement méchant, piquant dans ces certaines remarques ,cynique, mais il est d'une humanité sans limite .
l'auteur nous détaille le crime de la famille Corona avec véracité (tâches et éclaboussures de sang(un peu comme Dexter)positionnement des corps tout y es.
Docile est mené tambour battant j'ai tout aimé dans ce thriller psychologique,les raisonnements à Milo comme si il refaisait le crime MAIS le meilleur ça été l'interrogatoire qu'à mène Milo sur Isma. du grand art et très sincèrement ce passage à été fort intense comme si on était de l'autre côté de la vitre GENIAL. Rien que pour cela (entre autre) Docile doit être lu. Un regret peut-être c'est lorsque je devais laisser ma lecture de côté. Ah oui la fin pardon mais pour cela je vous laisse la découvrir en lisant Docile. Une chose est sûre c'est que je vais me mettre à lire les autres livres de cet auteur en espérant qu'ils soient du même calibre.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel
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Effet-miroir, mise en abîme, abîme de noirceur, hallucinations, ados pervers manipulateurs …

Cinq journées non-stop dans la vie déstructurée de l'inspecteur (Ca)Milo Malart, insomniaque instinctif, as des interrogatoires subtils, à l'enfance fracassée, et qui vient de se faire blâmer pour avoir approché de trop près une affaire criminelle impliquant des personnes haut placées …

J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver l'équipe policière barcelonaise qui doit résoudre une énigme à plusieurs inconnues : le meurtre collectif d'une famille auquel ont échappé un bébé de deux ans et un jeune homme totalement perdu. Une scène de crime qui en reproduit une autre, à quinze années d'intervalle, aux détails près.

Mais le rescapé de l'époque avait trois ans alors, et c'est justement ce jeune homme qui se rend, complètement défoncé, au commissariat, couvert du sang de plusieurs des victimes de la tuerie et totalement amnésique.

Barcelone vit dans l'angoisse des attentats islamistes, sous une tempête qui ploie les gens en deux pour avancer, fractionnée par les manifestations des indépendantistes et des unionistes. La circulation y est particulièrement difficile. Je retrouve cependant le cadre d'une ville que j'adore : la Diagonal, la colline de Montjuïc où se situe la maison du crime tout près du musée Miro, le délicieux quartier de la Barcelonetta, la place de Catalogne … Que de souvenirs !

L'énigme est particulièrement embrouillée, d'autant plus qu'elle implique des personnalités verrouillées, à la limite de la schizophrénie : le jeune Lucas/Isma et, face à lui, l'inspecteur Milo lui-même. Qui manipule qui ? C'est la clé de l'affaire.

Milo fait toujours équipe avec Rebeca Mercader, sa sous-inspectrice et ancienne amante qui a déjà résolu avec lui l'affaire du bourreau de Gaudi. La construction du roman et le style très cinématographique sont particulièrement efficaces. Ce nouvel épisode est le troisième de la série …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Traduit par Serge Mestre (Espagnol)

Actes Noirs m'a permis de découvrir l'auteur qui est devenu un de mes favoris : Agustin Martinez avec deux fabuleux polars.
Aro Sainz de la Maza le rejoint maintenant avec Docile, polar magistral s'il en est.
Parlons d'abord de ce que l'on peut voir de prime abord : la magnifique couverture de ce roman. Incroyablement raccord avec le texte, ténébreuse à souhait. Chapeau bas.
Passons au texte. J'ai rarement vu autant de minutie dans un roman policier. Aucune scène n'est bâclée au profit d'une autre, rien n'est laissé au hasard et encore moins aux indices tombant du ciel.
Si certaines trames policières sont cousues de fil blanc, l'auteur, avec son flic schizophrène, nous balade de fausses pistes en intuitions erronées, nous faisant douter jusqu'à la fin qui, même si elle faisait partie des « probables », apporte au lecteur comme un soulagement tant la tension apportée au roman est constante dès les premiers paragraphes.
Le roman s'ouvre sur une scène de crime où deux parents, deux de leurs trois enfants et la grand-mère ont été sauvagement assassinés. Seul a survécu un bébé. Un jeune homme erre dans les rues, couvert du sang des victimes, et se présente, hébété et sans aucun souvenir, au poste de police le plus proche. Tout l'incrimine sur la scène de crime.
L'inspecteur Malart prend en main l'enquête malgré la maladie qui l'envahit peu à peu. Schizophrène, il a du mal à gérer ses crises hallucinatoires et ses pertes de conscience. Persuadé de l'innocence du jeune Lucas, il va tout d'abord s'échiner à trouver un autre coupable.
Avec comme décor une Barcelone loin des images de cartes postales, une ville où la violence s'exerce jusqu'à l'intérieur des maisons, où la police est débordée, où les enquêtes s'empilent sur le coin des bureaux de policiers ravagés par leur boulot.
Docile est un polar dense, prenant. Troisième volet des enquêtes de l'inspecteur Malart, il est précédé du Bourreau de Gaudi en 2012 et Les muselés en 2016. Docile peut être lu seul sans problème.

Pour résumer, c'est un magnifique polar espagnol comme je les affectionne et l'auteur rejoint le rang de mes auteurs favoris aux côtés d'Agustin Martinez, à découvrir également chez Actes Sud/Actes Noirs (Monteperdido et La mauvaise Herbe).

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Je vous avais parlé de ma découverte de Milo Malart, le flic barcelonais, dans « le bourreau de Gaudi » sur les bons conseils de Moulin des lettres (libraire à Epinal et sur insta)
Voici la troisième aventure de Milo sortie en septembre dernier. Une aventure qui confirme mon attachement à ce personnage tout à fait hors du commun.

Un drôle de flic que ce Milo. Plutôt asocial, manifestement intelligent, probable névrotique génétique en proie à des hallucinations qui se transforment parfois en fulgurances … mais paradoxalement attachant !

5 jours dans la vie de Milo, une enquête tordue, une scène de meurtres sanglants, un adolescent que tout semble accuser. 5 jours dans sa tête, 5 jours sans repos ou presque à ressasser, retourner les indices dans tous les sens… c'est parfois répétitif mais c'est pour mieux s'imprégner de l'esprit tortueux et complexe de Milo qui a face à lui un coupable-victime aussi tordu que lui.

Un récit touchant aussi tant on a la sensation que Milo se rapproche d'un gouffre psychique… Quelle sera la suite ?

Au final, je confirme tout le bien que je pensais des polars barcelonais de Aro Sainz de la Maza. Ce Milo Malart mérite qu'on s'intéresse à lui, qu'on se le dise !

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C'est dans le décor d'une capitale catalane balayée par un vent d'hiver, engorgée par une circulation catastrophique , sur fond de manifestations indépendantistes et de vagues d'attentats que Milo Malart , de retour après des congés forcés, va s'atteler à une affaire de massacre familial, réplique d'un évènement survenu quinze ans auparavant. Cet inspecteur atypique par son look dépenaillé, sa personnalité asociale, a en outre la particularité de se nourrir presque exclusivement de tortillas con patatas , qu'il fait descendre avec des litres de café depuis qu'il s'est mis au régime sec , se sentant menacé par le spectre de la schizophrénie, présent dans les gènes familiaux.
Nerveux, acharné, intuitif, insomniaque, doté d'un humour désabusé, il forme un duo de choc avec sa partenaire et ex petite amie la chica dura Rebeca Mercader.
Un polar sombre, dense , au rythme enlevé. C'est le troisième opus de cet auteur depuis le bourreau de Gaudi , et il peut se lire indépendamment des deux premiers tomes de la série.
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On sait dès le début que ça ne peut pas être lui, ce garçon insignifiant mais inquiétant d'introversion, découvert à l'entrée du commissariat, couvert de sang et ne répétant qu'une seule phrase : ils sont tous morts.
Ils, c'est sa famille d'adoption, massacrée à coups de pierre sur crane et visage.
Milo Mallart ne croit pas à sa culpabilité, à contre-courant des évidences et de l'avis de ses collègues et de sa hiérarchie.
Comme d'habitude, il va suivre son intuition et arracher la vérité à ce garçon muré, à la fois victime et bourreau.
Mais plus que l'intrigue (assez fluette et mal ficelée), c'est la personnalité des protagonistes qui, encore une fois dans un roman de Aro Sanz de la Maza, interpelle, déstabilise et fascine.
Ce flic "border line" , à la limite de la schizophrénie familiale, qui se baigne tout nu en plein hiver et refuse l'amour est un personnage atypique et attachant que l'on a un immense plaisir à suivre.
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Un « page turner » ce livre ! Par moments j'ai regretté d'avoir un boulot (prenant), une épouse (charmante), des enfants (adorables) qui m'empêchaient de retourner à ce gros bouquin qui est resté collé à mes doigts. Foncez à Barcelone avec l'inspecteur Milo Malart, vous ne le regretterez pas!
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J'ai beaucoup aimé le Bourreau de Gaudi, pas beaucoup ce dernier, Docile. Dans un polar, je trouve bien que l'auteur nous présente un personnage flic avec ses problèmes personnels, famille, amours, santé, parce que ça lui donne de l'épaisseur, lui humanise. Mais l'inspecteur Milo a tellement de problèmes que ça interfère dans l'enquête. L'auteur semble rentrer dans ses délires et nous raconte plusieurs fois les séquences des événements avec les petites variations dictées par la fameuse “intuition” de Milo qui, ici, ne marche pas très bien (trop de problèmes personnels ?), jusqu'au dénouement final qui contrarie ces “intuitions”. A part ça, l'histoire est très intéressante.
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Milo Malart, enquêteur aux intuitions remarquables et hallucinantes, travaille sur l'assassinat à coups de pierres d'une famille de 5 personnes. Un seul survivant, couvert de sang, hagard et perdu...
Que s'est-il passé dans cette maison ?

Je plonge pour la première fois dans l'univers de Aro Sáinz de la Maza et de son héros, Milo Malart (dont c'est la troisième enquête) et c'est une vraie belle surprise.
J'ai eu, pourtant, un peu de mal au début...je trouvais les "disputes" entre collègues superflues et certains dialogues parfois inutiles et puis BIM BAM BOUM, l'étincelle a eu lieue...
Milo est devenu incroyable. Ses talents de profileur m'ont coupé le souffle et l'incroyable scène de l'interrogatoire (Oh mon Dieu, cette scène 😱😱😱...) est époustouflante de réalisme, de tension et de gravité. Dès lors, il m'a été impossible de lâcher ce roman.
J'y ai découvert des personnages déjà bien complexes et je pense, avec le recul, que la lecture des deux premières enquêtes de Milo m'aurait certainement aidé à mieux appréhender les 100 premières pages.
J'ai adoré être baladée et découvrir petit à petit, l'incroyable vérité. C'est extrêmement bien écrit et terrrrriblement addictif.
La fin est brute, bluffante et sans retenue. Quand la folie est poussée à l'extrême, personne ne peut en sortir indemne. MAGISTRAL !
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"Docile" m'a été conseillé par un lecteur en librairie. Et me voilà en possession de ce roman d'Aro Sainz de la Maza.
Je reste partagée. le fond de l'histoire et de l'enquête laisse assez d'intrigue pour vouloir connaître la fin. Mais il manque quelque chose...
Pour ma part, beaucoup trop de personnages, je m'y suis perdue. Et trop d'histoires secondaires : l'autre affaire, la schizophrénie familiale, Milo et les femmes...
Bref, un bon policier, sans plus.
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