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EAN : 9782070761623
131 pages
Gallimard (31/05/2001)
3.48/5   23 notes
Résumé :
« C'était Malagar. Nous y sommes arrivés en 1929, j'avais deux ans et Lulu quatre, et j'allais vivre dans ce lieu paradisiaque les plus belles années, les plus douloureuses aussi, de ma vie. »

Ce sont les souvenirs de cette enfance passée dans la célèbre propriété de François Mauriac que Lucienne Sinzelle, dite Nénette, fille d'un ouvrier agricole de Malagar, restitue dans ce récit âpre et intense.
Côté communs, c'est la chronique d'une petite ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La vie de Lucienne Sinzelle c'est à la fois du Hugo, du Hector Malot et du Zola. Comme situation, on peut espérer mieux. Alors que d'autres auraient enjambé le pont pour se jeter dans la Garonne ou trouver un bel arbre pour se pendre Lucienne reste stoïque. Aucun ressentiment, aucune plainte car malgré toutes ces vicissitudes un rayon de soleil brille dans son coeur.
Il a pour nom Jean Mauriac, fils de François, qui durant la période des vacances partagera avec elle ses jeux d'enfant.
Ce texte est publié dans la collection Haute Enfance de Gallimard et y trouve parfaitement sa place.
Ce sont des souvenirs, de la nostalgie, réminiscences d'une époque révolue. C'est aussi pour le lecteur l'occasion d'entrevoir la figure d'un écrivain célèbre hors du cercle littéraire.
Bien écrit alors que l'auteure n'a pas le statut d'écrivain, vite lu, c'est un livre parfait pour flâner en vacances à l'ombre des grands pins le long de la côte Atlantique.
Par exemple au "Petit Nice", du coté de Mimizan...
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Un jolie récit autour de l'enfance dans la propriété du grand écrivain François Mauriac. Nénette (Lucienne) est une petite paysanne qui devient l'amie de Jean Mauriac. Les souvenirs de Lucienne font penser à l'univers charmant et désuet de la Comtesse de Ségur.
C'est un récit à la fois lumineux et puis remplit de douleur.
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Par ceux qui l'ont servi : Mauriac. Edifiant !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Quand on était en vacances et que notre mère pouvait se libérer, on allait avec elle au marché de Langon, toujours très animé. L'hiver, en période de crue de la Garonne, il nous arrivait de gagner Langon en empruntant le viaduc de la voie ferrée jusqu'à la gare. Pour tous, c'était le seul moyen de traverser les palus inondés.
Monsieur Dubourg se rendait au marché de Langon chaque semaine avec Pompon attelé au tilbury. Il emmenait Madeleine, la cuisinière, quand toute la famille Mauriac était présente au domaine. Pompon restait attaché à un anneau, sur une rive de la Garonne ; de nombreux chevaux attendait là que leur maître vienne les reprendre.
Quand nous allions à Langon, nous demandions toujours à notre mère de faire un détour pour aller les voir et les caresser.
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Mon père et Jean Ducasse avaient, attaché à la ceinture, un étui - le coudey en patois et de son véritable nom, "coffin" ; il contenait de l'eau et une pierre à aiguiser. L'herbe était parfois si haute qu'on ne voyait que la tête du faucheur et la lame de la faux quand il l'affûtait.
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Ces confidences suggèrent une autre lecture de François Mauriac, chez qui tout était contraste. Il prit parti pour les prêtres ouvriers, pour les travailleurs basques, il s'indignait des injustices commises dans les pays lointains qu'il n'avait pas visités, mais le prolétariat misérable qui aurait pu lui être familier, il ne le connaissait pas.

(préface de José Cabanis).
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Un jour, Mme Mauriac, votre mère, nous a amenés, Lulu, vous et moi, dans une propriété, près de la gare de Langon. Je me souviens d'un parc, autour d'une grande demeure, où nous avons joué tout l'après-midi. On voyait Malagar, au loin, de l'autre côté de la Garonne. C'est vous qui m'avez appris récemment qu'il s'agissait de la maison de Genitrix, l'un des romans les plus connus de François Mauriac.
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Mais je revois surtout le visage de chacun des habitants de Malagar, même ceux qui étaient simplement de passage, comme votre oncle l'abbé. Il me semblait impressionnant en soutane, mais il bavardait si gentiment avec nous, sous le hangar, devant notre porte. Il complimentait notre mère sur ses yeux bleus, ses cheveux très bruns.
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Video de Lucienne Sinzelle (1) Voir plusAjouter une vidéo

Lucienne Sinzelle : Mon Malagar
Dans les jardins du manoir d'EYRIGNAC, en Dordogne, Olivier BARROT présente le livre "Mon Malagar" de Lucienne SINZELLE, édité par Gallimard. Photographies en banc-titre, dont photo de Lucienne SINZELLE.
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