La malédiction des cornichons

Après la disparition mystérieuse de son père, Barnabé et sa mère doivent emménager chez mamie Lebeurk. Cette grand-mère bizarre et peu affectueuse souhaite que son petit-fils lui succède à la tête de son entreprise de cornichons et autres produits vinaigrés. Mais Barnabé, lui, veut seulement retrouver son père et décide de mener l'enquête car sa grand-mère semble cacher quelque chose....
J'aime beaucoup l'univers décalé créé par Siobhan Rowden où se mêlent secret de famille, trolls, malédiction, le tout sur fond d'entreprise extravagante.
Barnabé est un jeune garçon attaché à sa famille. Il va devoir surmonter ses peurs pour découvrir la vérité.
Un roman jeunesse loufoque et drôle à souhait !

Allergiques aux cornichons et autres produits vinaigrés, passez votre chemin ! Ce roman, très goûteux, comporte tout ce qu'il faut pour écoeurer tous les estomacs sensibles, par exemple les petits-déjeuners : toasts aux cornichons, oeufs au vinaigre, oignons confits et choux de Bruxelles saumurés...
Tel est le menu type servi par Mamie Lebeurk -qui porte si bien son nom- à sa fille et son petit-fils Barnabé. Il faut préciser que, suite à la soudaine et étrange disparition du père du garçon, l'épouse et le fils ont dû emménager chez la grand-mère, personnage acariâtre et autoritaire à la tête d'un empire industriel spécialisé dans ... le cornichon et les produits vinaigrés.
Or il semble se passer d'étranges choses à la cave du manoir de l'aïeule, sans doute liées à la disparition du père de Barnabé. Celui-ci va tout tenter et surmonter ses peurs pour découvrir la vérité. Et il va faire de "monstrueuses" découvertes concernant sa famille...
Un roman troll, pardon drôle, bien rédigé, avec un bon dosage de suspense, de surprises, d'émotions. Assez proche d'autres titres de la collection Witty et des romans de David Walliams avec cet humour so british un peu farfelu, ou encore de l'univers de Roald Dhal. Les illustrations quant à elles, rappellent celles de Quentin Blake ou de Tony Ross.
A noter qu'il y a une suite : "la vengeance des betteraves". Comment ça, vous n'aimez pas non plus les betteraves ?!

Quand j'ai lu l'avertissement de quatrième de couverture, à savoir que ce livre était à éviter si l'on était allergique aux Trolls, j'ai su qu'il était fait pour moi !
J'ajouterai même que si vous aimez Roald Dahl, vous aimerez ce roman de littérature jeunesse. Les personnages sont atypiques. La grand-mère pourrait presque passer pour une sorcière, grâce à sa laideur, ses mauvaises manières (quoique… elle a su discipliner ses troupes) et les recettes secrètes qu'elle prépare dans sa cave, soigneusement fermées à clef (ce n'est pas de sa faute si elle ne trouve pas un successeur). Hatty, la fille, est gentille, trop gentille presque. Après le départ de son mari, elle est retournée vivre avec sa mère, car elle ne parvenait pas à subvenir à leurs besoins seules. Même si le cadre spatio-temporel est proche de la fantasy, la situation décrite est réaliste, d'autant plus que la grand-mère ne se prive pas de faire quelques commentaires désagréables sur son gendre. Celui-ci avait choisi un mode de vie diamétralement opposé à celui de sa belle-mère, et comme elle n'a jamais réussi à le faire plier, pas plus que sa fille, elle ne se prive pas pour dire tout le mal qu'elle pense de lui – et tant pis si son petit-fils entend !
Barnabé, justement, veut savoir :
- ce qu'est devenu son père
- ce que cache sa grand-mère.
Il ne sera pas déçu, et le lecteur non plus. Comme dans un conte, il devra subir des épreuves, surmonter ses peurs – il verra vraiment des choses horribles et indigestes – et ses proches révéleront des traits de caractère inattendus ! S'il devait y avoir une morale à cette histoire, elle serait d'aller au-delà des apparences, même si elles sont repoussantes.
La malédiction des cornichons m'a procuré un bon moment de détente, et c'est déjà beaucoup.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..

Barnabé n'en peut plus ! Après la soudaine disparition de son père, il doit habiter dans une affreuse maison mauve de la cuisine au grenier, chez sa grand-mère, la bien nommée Mamie Lebeurk, à la tête d'une énorme usine de spécialitées vinaigrées en tout genre. Et si ça grand-mère était liée à la disposition de son père ?

Je me suis plongé dans ce roman, persuadée qu'il n'était déjà plus dans ma tranche d'âge et (un tout petit peu) apeurée par le bandeau sur la quatrième page de couverture, indiquant qu'il ne valait mieux pas ouvrir ce livre si l'on souffrait de Cucurbitophobie (peur des cornichons), Trollophobie (peur des trolls) ou encore Phanérophobie (peur des poils)... Pourtant, je ressort de cette lecture étonnamment amusée.
J'ai beaucoup aimé les personnages qui sont assez sympas, excepté Mamie Lebeurk dont la simple description me donnait envie de vomir (en tout cas au début). le petit déjeuner m'a semblé être une vraie torture, avec chaque aliment confit ou plongé dans du vinaigre, des oeufs au toasts et je n'ai pas pu m'empêcher de me demander COMMENT Barnabé réussit à y survivre ! Peu à peu, je me suis plongé dans l'enquête et j'ai suivi l'histoire avec de plus en plus de plaisir.
J'ai trouvé quand même que le titre ne correspondait pas du tout à l'histoire qui ne fait que peu de mentions aux cornichons.
Bref, une lecture dont je sort agréablement surprise et qui m'a bien plu.

Un roman très drôle, décalé avec des personnages hauts en couleurs!
L'intrigue est plein de suspense et de rebondissements!
J'ai adoré!