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Eva Särta - Alexandre Vauvert tome 2 sur 5
EAN : 9782842283735
456 pages
Le Pré aux Clercs (18/03/2010)
4.12/5   824 notes
Résumé :
Ils semblent se nourrir de sang. Leurs victimes sont retrouvées exsangues. Eva Svärta et le commandant Vauvert viennent enfin de mettre un terme aux agissements des frères Salaville. Mais les meurtres continuent, défiant toute logique.

Les talents d'Eva, policière albinos dotée d'un instinct hors normes, vont la conduire aux frontières de la rationalité. Là où, à tout instant, les ténèbres menacent de s'ouvrir sous vos pieds, où votre propre reflet da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (243) Voir plus Ajouter une critique
4,12

sur 824 notes
Ce que j'aime chez Sire Cedric, c'est l'absence totale et récurrente de préambule.
Au diesel, l'homme préfère les dragsters carburant au nitro-méthane. J'te raconte pas le bilan carbone, Greta. Un coup à ce que tu fasses un peu plus la gueule, en admettant que ce soit humainement possible.
On rentre dans le lard en foutant les j'tons, de préférence, puis l'on s'y complaît sur la durée.
De fièvre et de sang n'y déroge pas.
Petit coeur avec les doigts de rigueur.

Bien plus qu'un thriller fantastique, un thriller horrifique où il conviendra de laisser son pragmatisme au vestiaire au risque de se lasser rapidement.

Des victimes retrouvées exsangues, c'est moche.
Des méchants tout plein arrêtés, c'est bien.
De nouvelles victimes à déplorer, c'est embêtant.
C'est là qu'interviennent nos joyeux duettistes que sont Svärta et Vauvert, sèchement missionnés par leur hiérarchie pour faire toute la lumière sur cette diabolique affaire.

Le bestiau est épais mais se dompte facilement.
Un rythme effréné, une liaison en devenir qui prend son temps (on est pas des animals, non plus), le tout saupoudré d'une généreuse portion de suspense à fort relent de démonerie, de Fièvre et de Sang assume pleinement et parfaitement son appétence pour l'ésotérisme sanguinaire qui sent le soufre.

L'écriture est alerte.
Le tempo fiévreux.
Les twists souverainement dosés.
J'ai adoré.
Nul doute que je revienne rapido-presto m'abreuver à la source ensorceleuse de Sire Cédric, une nuit de pleine lune.
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Gare aux loups !!! Ils rodent dans le roman, et quand on les aperçoit, ce n'est jamais bon pour l'avenir… Mais d'où viennent ces créatures ? de l'imagination des victimes ? Des enfers ? Nul ne le sait… Une belle énigme pour Éva Svärta et son collègue Vauvert. Il faut dire que ces loups précèdent toujours l'arrivée d'un tueur en série des plus assoiffés de sang, que ces loups se montrent dans les miroirs, mais ils ne sont pas des reflets, et les miroirs…Ils les font saigner…

Et c'est dans ce premier tome de la série Éva Svärta que nous faisons connaissance de la jeune policière albinos qui semble bien traîner quelques casseroles provenant de d'un passé qui resurgit et la rattrape, qu'elle refuse et qui la submerge. Quant à l'ami Vauvert, un flic bien agité, bien rebelle comme on les aime, de ceux qui n'hésite pas, par humanité, à faire des pieds de nez à leurs supérieurs.

Du suspens à vous empêcher de refermer le livre, du fantastique qui n'est peut-être pas ce que je préfère, mais bon, ça passe, une écriture soignée, nous sommes donc devant un grand Sire Cédric.

La fin est grandiose !

A lire si vous ne craignez pas les cauchemars !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Une jeune fille garrottée sur un matelas dans une ferme isolée aux miroirs brisés, deux frangins tortionnaires fangeux, un loup sans réelle existence... et deux flics, Vauvert et Eva Svärta, qui vont interrompre l'innommable...
C'est ainsi que commence ce thriller fantastique qui avait obtenu le Prix Polar de Cognac, en 2010.

Et ce n'est là effectivement que le début d'une enquête et d'une course-poursuite pour ce duo de flics. Un commandant, archétype du bourru insomniaque qui a déjà tout vu, et une Eva qui, n'ayant toujours pas (à 30 ans) surmontée un traumatisme de son enfance, sort un peu du lot à cause de son "look". Femme albinos portant lunettes noires avec blouson de cuir (et occasionnellement corset et cuissardes en vinyle, clin d'oeil de Sire Cédric a l'univers gothique qu'il semblerait affectionner).

Avec ces deux-là (et un troisième larron, bel homme) nous avons droit à des continuels shoots d'adrénaline tout au long de ses 450 pages au rythme fiévreux et imbibées de sang. Ça dégouline par baignoires entières, comme dans chaque série B qui se respecte.
Mais peu importe, captivée par l'intrigue, basée sur un fait historique devenu légendaire et remanié ici à la sauce illuministe, on se laisse prendre (avec délectation pour les âmes non-sensibles !) dans ce filet englué par de très mauvaises et sordides intentions.

La confrontation et la finale tumultueuses des super-flics avec le Mal incarné ne m'ont pas vraiment convaincue (c'était un peu "trop"), et je reproche aussi à ce livre d'avoir considérablement raccourci mes nuits de sommeil, mais encore une fois... qu'importe... j'ai tout avalé avec frénésie !
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Ce que j'ai ressenti:…Laisse moi …apprécier la Fièvre et le Sang…


Laisse moi…

…Poser mes ailes sur le rebord de mon blog. Emprunter le temps d'un instant la robe ajustée de la comtesse Báthory. Mettre un masque de porcelaine, froid, glacé. Devenir un monstre, le temps d'un instant.

Laisse moi…

…Basculer dans le monde étrange de la nuit. Prier des dieux oubliés. Leur adresser mes rêves fous, mes espoirs inavouables, les actes qui craignent la lumière du jour. Passer de l'autre côté du miroir. Envahir les ombres.

Laisse moi…

…Caresser la fourrure des loups. Plonger dans leurs regards hypnotisants. Sentir leur odeur fauve. Les soumettre à ma volonté.

Laisse moi…

…Toucher du doigt la profondeur des abysses de l'âme humaine. Me noyer dans la folie. Traverser des mondes obscurs. Rencontrer une nouvelle forme de vampires.

Laisse moi…

…Gouter au Sang. Etre prise de fièvre.Ne voir plus que le rouge et ses dégradés. Me baigner dans un bain écarlate. Ressentir la puissance du pouvoir. Infliger la peur. Faire couler à flots, la vie.

Laisse moi…

…Admirer un auteur qui m'a entraînée jusqu'au bout de son imagination, jusqu'au bout de l'horreur. Aimer les lignes sombres qu'il trace, la puissance de son univers.M'enfermer dans cette bulle de terreur. Trembler de plaisir en me confrontant à mes pires cauchemars. Ronger mes ongles quand la tension est trop intense. Partir au delà de la raison, de la logique,de la réalité. Juste apprécier ce moment de lecture exceptionnel.

Laisse moi …

…Redevenir Stelphique, et hurler à la lune, mon coup de coeur, pour ce thriller fantastique.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Dès les toutes premières pages, ce roman nous entraîne dans une histoire qui va à cent à l'heure et dans laquelle il faut avoir le coeur bien accroché. Entre les descriptions de tortures, les morceaux de corps déchiquetés, les centaines de litres de sang répandus partout et les hurlements déchirants des victimes, le "gore" est vraiment mis à l'honneur.
L'histoire oscille entre une enquête policière classique de tueurs en série et une histoire fantastique qui flirte avec l'occultisme.
Les personnages sont intéressants et l'intrigue est bien menée, sans temps morts.
Ce roman se dévore, même si l'aspect un peu invraissemblable de l'enquête m'a plus amusée qu'horrifiée.
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Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
" Elle se coula dans l'interstice.
Elle y était arrivé. Et l'animal ne l'avait pas suivie.
Elle inspira profondément.
C'est là qu'elle réalisa.
Elle n'avait pas fait attention à l'odeur avant d'entrer ici.
La puanteur la frappa comme un poing, la fit reculer dos au mur. Elle sentit les muscles de ses jambes qui fléchissaient contre sa volonté, et se demanda si elle allait s'écrouler.
Elle ouvrit la bouche pour crier, sans y parvenir.
Ses yeux ne pouvaient pas se détacher du spectacle qui s'offrait à elle.
Il y avait des cadavres ici.
Pas juste quelques-uns. Des dizaines. Des corps humains dépecés. Certains avaient les chairs noircies par la décomposition. On les avait entassés les uns sur les autres, et l'espace d'un instant la vision lui parut surréaliste, elle crut se trouver face à un tas d'animaux, dans un quelconque abattoir. Il n'en était rien. Il s'agissait bien de silhouettes humaines. De personnes mortes. Leur chair ouverte et violée. Leurs membres mutilés. Leurs gorges tranchées. Leurs chevelures poisseuses.
Un des cadavres était encore suspendu dans le vide, la tête en bas, au-dessus d'un seau en métal, empli aux trois quarts de son sang.
Mais ce qui frappa le plus Eloïse, c'est que cette silhouette pendue par les pieds n'avait plus de visage.
On lui avait enlevé - arraché ? - toute parcelle de peau, depuis le sommet du front jusqu'à la base du cou.
Cette fois, la réalité se fissurait pour de bon. Le chaos s'infiltra dans sa tête.
Eloïse sentit une main se refermer sur sa nuque.
Celle de Claude Salaville."
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Il y avait des cadavres ici.
Pas juste quelques-uns.
Des dizaines. Des corps humains dépecés.
Certains avaient les chairs noircies par la décomposition. On les avait entassés les uns sur les autres, et l’espace d’un instant la vision lui parut surréaliste, elle crut se trouver face à un tas d’animaux, dans un quelconque abattoir.
Il n’en était rien. Il s’agissait bien de silhouettes humaines.
De personnes mortes. Leur chair ouverte et violée. Leurs membres mutilés. Leurs gorges tranchées. Leurs chevelures poisseuses.
Un des cadavres était encore suspendu dans le vide, la tête en bas, au-dessus d’un seau en métal, empli aux trois quarts de son sang.
Mais ce qui frappa le plus Éloïse, c’est que cette silhouette pendue par les pieds n’avait plus de visage. On lui avait enlevé – arraché ? – toute parcelle de peau, depuis le sommet du front jusqu’à la base du cou.
Cette fois, la réalité se fissurait pour de bon.
Le chaos s’infiltra dans sa tête.
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p.31

Un silence presque palpable retomba sur la ferme.
Vauvert plissa les yeu. Voilà ce qui clochait depuis le début. Il lui avait fallu tout ce temps pour mettre le doigt dessus.
- Tu ne trouve pas ça bizarre? demanda-t-il. Ecoute...
- Quoi?
- Et bien, rien, justement... On n'entend pas le moindre bruit, içi.
Il désigna les arbres qui les entouraient. En effet, on n'entendait rien du tout. Pas de chants d'oiseaux, ni le moindre son.
- Je ne suis pas un spécialiste de la campagne, mais tout de même...
C'est foutrement silencieux, non?
-Je ne te le fais pas dire.
Vauvert haussa les épaules.
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...Et toi qui aimes tant les vampires,
je te signale que le tueur en série,
c'est l'image du vampire moderne,
débarrassé des niaiseries à l'eau de rose !...
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- tu vas devoir verser des larmes. Tu vas devoir supplier. C'est ainsi que le rituel doit se dérouler. C'est la douleur qui les attire. La douleur et les larmes.
Eva déglutit, et c'est comme si elle avalait des rasoirs. Le martèlement de son coeur, dans ses tempes, est assourdissant.
- Non , parvient-elle à murmurer, dans un ultime défi.
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Vidéo de Cédric Sire
Nous avons pu échanger avec Cédric Sire autour de son travail d'écriture et de son dernier thriller "La saignée" disponible chez Audiolib.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/la-saignee-9791035408831/
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