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EAN : 9791032902455
Éditions de l'Observatoire (22/08/2018)
4.01/5   86 notes
Résumé :
Enviée, choisie, désirée : Johanna veut être aimée. La jeune fille ne croit plus aux contes de fée, et pourtant ? Pourtant elle en est persuadée : le destin dans son cas n'a pas dit son dernier mot. Les années 1990 passent, ses parents s'occupent d'elle quand ils ne regardent pas la télé, son frère la houspille, elle danse dans un sous-sol sur les tubes à la mode, après le lycée elle enchaîne les petits boulots, et pourtant ? Un jour enfin, on lui propose de partici... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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Chez les Tapiro, la télévision est plantée au milieu de leur vie.

A la fois abjecte et inquiétante et pourtant tellement rassurante, apaisante.
Elle verra grandir et façonnera Johanna.

Johanna devient une adulte la tête pleine d'images. Réelles ? Fausses ? En tout cas, elle aimerait qu'on l'aime autrement que vite fait dans des toilettes … Autrement. Ses rêves d'amour et de notoriété la mèneront dans le bureau d'un producteur qui la choisira pour intégrer son loft car « quelque chose est prêt à rompre qui sera magnifique devant une caméra ».

Le roman d'une réalité télévisuelle. Roman sur la téléréalité. Mais pas que …
Sous des apparences légères, ce livre pose beaucoup de questions. Et m'a emporté.

Belle surprise de cette rentrée littéraire 2018, Guillaume Sire signe un roman captivant sur une génération ayant grandie avec la télévision comme point de repère.

Le lecteur va s'attacher à cette héroïne, touchante, tellement réelle, qui réussira à entrer dans la petite lucarne.

On appréciera les nombreuses références culturelles et musicales aux années 90. Ophélie Winter. Graines de Star.

Fable cruelle où toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé n'est pas fortuite … Je vous conseille fortement d'éteindre votre téléviseur et de vous plonger dans ce roman.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Un grand merci à Babelio et aux éditions de l'observatoire...

Johanna vit dans une famille tout ce qu'il y a de plus normale. Un papa qui travaille dans une concession automobile, une maman chargée de clientèle dans une entreprise d'import-export, un petit frère avec qui elle s'entend bien, une meilleure amie, Jennifer, à qui elle peut se confier, et une télé, trônant au milieu du salon, qui lui montre une autre vie. À 14 ans, Johanna veut quitter son monde qu'elle considère comme un peu "boeuf", veut être aimée autrement, admirée, choyée. Elle en est certaine, une autre vie l'attend. Une vie de starlette. Avec Jennifer, elle décide donc de s'inscrire aux auditions régionales de Graines de star. Un premier pas dans le monde de la télé qui lui confère une certaine notoriété dans le quartier. Évidemment, l'adolescente ne compte pas s'arrêter là...

Guillaume Sire nous plonge dans une chronique sociale d'actualité. Combien de gamins rêvent aujourd'hui d'accéder à la notoriété, sans ne rien faire qui plus est ? Être star et passer à la télé est simplement leur objectif dans la vie. Johanna en est l'exemple type. Petit retour en arrière dans les années 90, époque où internet n'en était qu'à ses balbutiements. L'on découvre, médusé, les Graines de star ou le loft. Des émissions hautement médiatiques, véritables miroirs aux alouettes dans lesquelles les adolescents/jeunes adultes en ressortent adulés et portés aux nues. Dans ce roman, l'auteur n'hésite pas à épingler cette télé-réalité d'un nouveau genre, des années 90 à nos jours. L'on reconnaitra ainsi aisément une certaine Loana et ses amis du Loft ou encore un certain Cyril Hanouna. Il décortique avec lucidité, amertume et acidité, aussi bien les devants de la scène que les coulisses. Une satire sociale intelligente, jouissive qui dépeint une jeunesse en mal-être et avide de reconnaissance.
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Une autre Loft story

À travers l'histoire de Johanna, jeune fille modeste et sans histoire qui va devenir la vedette de la première émission de téléréalité française, Guillaume Sire nous entraîne dans ce curieux monde où les apparences sont les plus trompeuses.

Jennifer et sa copine Johanna sont à l'âge où elles deviennent femmes et où elles commencent à se poser des questions existentielles. Et si dans leur petite ville de province les perspectives sont toutes autres que réjouissantes, elles se disent que peut-être elles réussiront à accrocher une étoile. Que même leur scolarité médiocre ne les empêchera pas de devenir un jour une vedette.
Nourries par les images proposées par la télévision qui trône dans le salon, elles attendent le petit coup du pouce du destin. Pour Johanna, il pourrait venir des sélections de l'émission Graines de star. Outre un physique agréable, elle a pris des cours de danse classique et s'entraîne à chanter devant le clip de Dieu m'a donné la foi d'Ophélie Winter. Toutefois sa prestation ne convainc pas le jury et elle retrouve sa famille, ses parents Sylvie et Didier Tapiro, sa grand-mère – son premier supporter – et son frère Kevin.
Pour Antoine Dupré, le beau gosse du collège, sa prestation l‘a rendue plus désirable. du coup, il l'invite à le suivre dans les toilettes du cinquième étage. Un rendez-vous loin d'être aussi romantique que celui de Léonardo di Caprio et Kate Winslet dans Titanic, mais une sorte de rite de passage. L'ironie veut que ce soit Jennifer qui mette son amie en garde – « Et tu crois que la prochaine étape, c'est quoi? le mariage? Un jour il te fera mal. Les bourges, à un certain stade, il n'y a que ça qui les excite : la douleur. Pour eux, il s'agit d'une vérification. » – alors qu'elle même couche avec Adam qui n'a aucun égard pour elle, réussira à la mettre enceinte. Contraint d'assumer, il finira par frapper sa compagne.
La spirale infernale s'enclenche. Les petits boulots qui s'enchaînent, du McDonald's à la caisse du supermarché et la fin de sa liaison avec Antoine qui a choisi Pauline Gouhier, plus conforme à son rang.
Le seul élément positif pour Johanna est la signature du bail pour un studio qui lui offre au moins l'illusion de la liberté.
Mais un coup de téléphone inattendu va tout bouleverser. Un producteur l'invite à Paris pour participer à une émission d'un nouveau genre. Intitulée Big Brother, elle mettra en scène des candidats «normaux» dont la mission sera de cohabiter dans un loft durant plusieurs semaines. Johanna accepte d'être l'une des pionnières de la téléréalité à la française. Après tout il s'agit d'une expérience limitée dans le temps et, comme lui souffle sa grand-mère, elle peut «tirer un maximum d'argent de toutes ces conneries».
On connaît la suite de l'histoire et l'hystérie qui s'est emparée de la France. Guillaume Sire n'a qu'à nous rafraîchir la mémoire en replaçant les épisodes forts de Loft story, saison 1 (Big Brother étant le nom d'origine du concept importé des Pays-Bas) dans son roman, utilisant même les mêmes prénoms pour certains des candidats tels que Laure ou Aziz. Johanna (que l'on rapprochera de Loana Petrucciani) et Édouard (on se souvient de la scène de la piscine avec Jean-Édouard) vont tomber amoureux et réussir à tenir presque jusqu'au bout. Mia qu'importe, car ils sont alors effectivement célèbres au point que Jean-Édouard va finir par se transformer en agent de Johanna.
Si ce roman est très réussi, c'est parce qu'il montre toute la perversité du système sans jamais se faire donneur de leçons. Johanna et Édouard ont par exemple compris que dans le loft ils ne peuvent pas tout se dire, surtout les épisodes de leur vie qui pourraient éventuellement se retourner contre eux. du coup, ils conservent des parts d'ombre qui vont finir par les perdre. le même jeu pervers va heurter la famille, les amis et même la production.
À vouloir trop se rapprocher du soleil, on finit – presque toujours – par se brûler les ailes…


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Il y a deux ans, Guillaume Sire faisait d'Internet le sujet de son roman, Où la lumière s'effondre, se demandant s'il fallait le considérer comme vecteur de liberté ou d'aliénation (si vous ne l'avez pas lu, je vous le conseille !) ; avec Réelle, c'est un autre média, plus classique qui tient la vedette : la télévision. Pour mieux observer la société de l'image, l'auteur prend le parti d'un petit flash-back dans les années 90, avant qu'Internet ne lui vole la vedette ou ne vienne renforcer encore la transmission des images et leur impact dans nos vies. Cap sur la naissance de la téléréalité, première pierre d'un changement d'ère...

Et place à Johanna Tapiro, la jeune héroïne de ce roman, dont le destin, elle en est convaincue est de passer de l'autre côté de cet énorme téléviseur posé dans le salon familial et que l'on n'éteint presque jamais. Quel autre moyen d'ailleurs pour prendre enfin sa revanche sur ceux qui ne la voient pas, ou ne la considèrent pas ? Ces Jennifer, Kevin et autres qui la méprisent. A peine adolescente, Johanna a postulé sans succès à l'émission Graines de star et il se trouve que, quelques années plus tard un producteur retrouve sa photo de l'époque et la contacte pour lui proposer de participer à une toute nouvelle émission. Elle n'aura rien à faire, juste à vivre dans un loft, sans pouvoir en sortir, avec une douzaine d'autres candidats. L'appel de la lumière est trop fort et malgré une certaine réticence de son entourage, la jeune fille se lance dans l'aventure, en accepte les contraintes les unes après les autres et entre peu à peu dans le fantasme qui la poursuit depuis l'enfance. Un rêve qui devient réalité ? Mais quelle est cette réalité que l'on met en scène à travers une émission qui en adopte même le nom ?

Tout de suite une précision : la ressemblance entre Johanna et une autre héroïne de téléréalité s'arrête à la rime des prénoms. Bien sûr, les situations sont fortement inspirées des celles du fameux Loft Story mais c'est une infime partie du contexte. En suivant le parcours de Johanna, l'auteur se livre à une analyse très fine de l'implication de la sphère médiatique dans notre société, n'hésitant pas d'ailleurs à faire appel à des situations ou des comportements télévisuels beaucoup plus récents (on reconnaitra les pratiques d'un célèbre animateur régulièrement épinglé par le CSA). Il mêle habilement la réalité à la fiction pour composer un roman à la fois dense dans le propos et très fluide dans la narration.

On s'attache énormément au personnage de Johanna dont le manque de confiance en soi touche et provoque l'empathie dans son acharnement à tenter "autre chose". Entre accomplissement et désillusion, l'envers du décor fait parfois sourire mais plus souvent grincer des dents. L'ensemble s'attache à faire réfléchir sur la notion de réalité et permet de faire le lien avec ce que nous vivons actuellement, cette mise en scène perpétuelle à travers les réseaux sociaux. Nul besoin d'une société de production pour orchestrer tout ça. Vingt-cinq ans après le premier loft, chacun d'entre nous est capable de créer de toutes pièces sa propre réalité.

Un roman passionnant qui allie divertissement et réflexion, et bénéficie du regard empreint de bienveillance de l'auteur pour son héroïne à la destinée pas si singulière. Non seulement il est agréable à lire mais il propose un recul salutaire et non dénué de malice sur les origines de notre fascination pour la célébrité.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Fin des années 90 et début des années 2000, à l'heure où la télévision bat son plein, où la téléréalité s'invente en France et envahit les écrans.
On suit et grandit avec Johanna, qui mène une vie tout à fait banale, dans une banlieue pavillonnaire de la classe moyenne, la vie d'un peu toutes les jeunes filles de banlieue dans les nineties ...
Mais existe-t-on justement quand on mène une vie banale ? Être connue, célèbre, ce n'est pas avoir une vie meilleure ? Être plus heureuse ? C'est ce que pense Johanna. Elle a des rêves plein la tête, a besoin de devenir quelqu'un, besoin de se faire un nom, une petite place dans le coeur des Français, pour exister vraiment, pour mener une vie à la Ophélie Winter, quoi !
Johanna devient "Réelle"en acceptant de participer à l'émission du Loft Story. Elle devient surtout une autre et se perd.
Nous, on s'y attache. Guillaume Sire lui rend SA réalité en quelque sorte.
Récit original à la construction impeccable, rythmée, fluide et moderne, très prenant, servi par une très belle plume. Intéressant regard sur la mécanique du désir, sur la nature du réel, qui amène naturellement la réflexion sur la réalité augmentée, déformée par les réseaux sociaux.
Passionnant.

« - La célébrité est une pute de luxe, dit-il après quelques banalités, elle coûte cher à l'entretien et à la fin tu seras ruinée et brouillée avec ceux qui t'aiment.
[...]
- Je te propose d'être chroniqueuse dans une émission que nous sommes en train de créer, et dont le nom sera La Fête d'abord. Tu es partante ?
[...]
- le principe repose sur des chroniqueurs, des sketches et des caméras cachées. Je voudrais que tu deviennes Miss téléréalité, comme il y a une Miss météo. [...]
Silence.
- Mon copain Stoltz m'a montré la photo où tu es sur les genoux de ton père, déguisée en Cendrillon, reprit Lestrada. Ma chérie, t'es faite pour la télé. En revanche il faudra que tu maigrisses. Au moins six ou sept kilos.
- Mais je ne suis pas grosse, s'étonna Johanna.
- Certes mais à la télévision tu as l'air grosse, et si tu deviens maigre, tu auras l'air normale. Que veux-tu, c'est ça la télévision : ça amplifie.
- Et si je n'arrive pas à maigrir ?
- J'ai déjà une grosse chroniqueuse, il n'est pas question d'en avoir deux. »
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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critiques presse (1)
Actualitte
26 septembre 2018
Avec Réelle, Guillaume Sire signe une fable démoralisante de modernité. Dédié à cette génération terrorisée par le silence et la solitude, bercée par le PING des notifications, biberonnée au télé-crochet, ce roman fait le récit incisif d’une société qui déraille.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Il imaginait que, si elle découvrait la vérité au sujet de son sentimentalisme elle finirait par le quitter pour quelqu'un de plus solide, un homme, un vrai, un séducteur, athée convaincu, épilé, tatoué, gourmetté, les cheveux pleins de gel (il détestait le gel), capable de réparer une voiture sur le bord de l'autoroute, au pieu un monstre, très bon danseur, surfeur, permis moto, snowboardeur (Edouard avait toujours préféré le ski), sachant négocier (il était incapable de négocier). De son côté, Johanna imaginait qu'Edouard la quitterait pour une fille dont les parents n'avaient pas de télévision et écoutaient de la musique classique, serre-tête, col rond, cavalière, Barbour à l'odeur de cire mouillée, manoir au bord d'un lac, bronzée toute l'année, la voix grave et cassée des aristocrates, qui n'aurait jamais eu d'acné en raison d'un mystère inavouable du point de vue génétique, cultivée, chienne au lit sans que rien le laisse supposer, catholique, la langue très rose et les lèvres dessinées, un grand-père aviateur, un chalet à Chamonix, promise à un avenir de directrice ou d'avocate, romancière sinon, et qui serait magnifique même vieille, parce que les femmes dans ces familles sont magnifiques à tous les âges, sensuelles, détachées, espiègles, intelligentes à tous les âges.
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Nadia et Philippe furent encore filmés deux semaines, après quoi ils sortirent en grande pompe et Elmonde ordonna la destruction du Loft. Les téléspectateurs campés depuis trois mois devant une porte qu'ils n'avaient jamais essayé d'ouvrir étaient rentrés chez eux ou bien avaient rejoint leurs congénères devant le hall du Méridien. À leur place gisaient des sacs de couchage, des boîtes de conserve et des boulettes de Sopalin, des chips, des tessons, des flaques. À l'intérieur c'était du verre pilé, des tringles, le contreplaqué en lambeaux, les étagères renversées et des taches sur le papier peint. Quatre bulldozers vinrent à l'heure dite et rasèrent le Loft, dont on n'avait rien tenu à récupérer à part les caméras ; il ne resta que des monceaux sans intérêt sur un terrain acheté quelques jours plus tard par un expert en salaison.
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Didier Tapiro avait emmené sa famille en forêt lorsqu’une pierre maintenue par un bourrelet de béton creva le pneu arrière droit.
— Johanna, tu vas devoir m’aider.
Il n’avait pas demandé à Sylvie, trop fragile, ni à Kevin, encore jeune, mais à sa fille, sur les épaules de laquelle reposeraient désormais la survie et la dignité des siens. Elle l’aida à positionner le cric conservé dans un compartiment dont tout ce temps elle avait ignoré l’existence. Non loin de là, un buisson de houx tremblotait comme si un lapin ou n’importe quel rouge-gorge avait essayé d’en sortir. Aucune rivière. La forêt s’assombrissait dans ses hauteurs mais le sous-bois était clair et presque fluorescent par endroits. Soutenue par le cric, la voiture ressemblait à ces herbivores dangereux (au zoo oui, au cirque non) en train de célébrer leur territoire. Quant aux rayons du soleil, ils patrouillaient dans l’entrelacs d’un cèdre pendant que Didier jouait les maréchaux-ferrants.
— Merci, ma chérie, sans toi je n’y serais pas arrivé.
Johanna eût été moins fière si sa mère et son frère n’avaient pas eux aussi remercié. Le buisson de houx avait cessé de trembloter. Sans elle, il aurait probablement fallu construire une cabane et ingurgiter l’eau de pluie, la vase, des racines, peut-être renoncer à certains principes ; il y a des films, après tout, où les secours n’arrivent jamais. Dans son cœur furent consignés le cèdre au tronc mauve, ses croisées d’ogives et sa fraise espagnole garnie d’aiguilles bleues ; sur la pulpe de ses doigts la bave violacée du cambouis et dans son regard le regard d’un père qui viendrait à son secours s’il fallait (un jour il faudrait).
En rentrant, Kevin, le petit frère, avait vomi sur la banquette. Il y avait des morceaux, et l’odeur, l’odeur !… De cela aussi, elle se souviendrait.
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- Il faut que je te dise... J'ai perdu Nina au parc... Je l'ai cherchée pendant deux heures... J'ai cru qu'on l'avait enlevée... J'ai cru que...
Johanna fondit en larmes.
- Ne te mets pas dans ces états pareils, elle fait ça tout le temps. À cet âge, un enfant, c'est mignon, mais c'est très con. Il ne faut ni leur en vouloir ni s'en vouloir, c'est le jeu, hein. C'est la vie, tu vois.
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- Ah, la télévision...
- Et Internet !
- Quand je m'en sers, j'ai l'impression que mon ordinateur me regarde.
- D'une certaine façon, nous participons tous à Big Brother.
- Oui, aujourd'hui tout est simulé.
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Vidéo de Guillaume Sire
Pour la dernière de la saison, le Meilleur des mondes enfile son jean taille basse et branche son MP3 pour vous emmener faire un tour dans "l'adolescence du web", ces années 2000 qui éveillent chez beaucoup d'internautes une forme de nostalgie. En quoi Skyblog est-il symptomatique de ce web 2.0 ?
François Saltiel s'entretient avec : Guillaume Sire, maître de conférences en science de l'information à l'université de Toulouse Capitole, romancier Pauline Ferrari, journaliste indépendante
"Le Meilleur des mondes", c'est notre émission hebdo sur le numérique et sa place dans la société, à l'antenne tous les vendredis de 21h à 22h, et désormais en version augmentée sur Twitch ! On vous attend sur la chaîne de 20h30 à 23h pour poser vos questions, discuter avec l'équipe et partager vos idées en direct. Suivez-nous !
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