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Critique de gill


gill
26 décembre 2013
A cette époque, un certain proconsul romain, Julius Caesar, ayant reçu le double gouvernement de la Cisalpine et de la Narbonnaise, rôde avec ses légions à travers la Gaule, du Rhin à l'Angleterre et de la Germanie à l'Espagne.
A la ferme des Timour, l'inquiétude est à son comble.
Les germains, une fois de plus, ont traversé le fleuve pour piller, tuer et incendier.
Et les helvètes, avec qui un accord de défense est pourtant passé, sont absents.
Le vieux Timour, et son fils Fabius, rencontrent leur chef Ircon qui projette une alliance avec les germains car Sigellius, le gouverneur romain, homme fourbe et cruel, projette de mettre à mort quelques helvètes qui ont chassé sur des terres qu'il se réservait...
Le premier membre de la famille Timour apparaît dans le journal "Spirou" en 1953.
Il fait partie de "la tribu de l'homme rouge".
Celui qui le suit dans la marche du temps, c'est Timour d'Assyrie.
Ses pas résonnent le long des murs de Ninive, ses yeux voient les splendeurs de Babylone.
Puis au fil des aventures, la famille des Timour remonte le temps.
"Le talisman des Timour", "le glaive de bronze", "le captif de Carthage", "le fils du centurion", "le gladiateur masqué", "Timour contre Attila", "le cachot sous la seine", "le cavalier sans visage", "la francisque et le cimeterre", "Timour d'Armor", "mission à Byzance", "le drakkar rouge", "alerte sur le fleuve", "le serment d'Hastings", "l'ombre du Cid", "la galère pirate", "le fils du croisé", "l'oiseau flamboyant", "le sceau du templier", "la gondole noire", "l'or du gouffre", "autant en emporte le temps", "les oubliettes du grand sommeil"....
Puis un grand silence entre 1970 et 1978.
La première partie de la talentueuse saga réalisée par Sirius et parfois scénarisée, à ses débuts, par Xavier Snoeck prend fin.
Elle reprendra en 1978.
De nombreuses publications sous forme d'albums seront faites après les éditions originales mais qui souvent ne reprennent que les premières aventures ou en tous cas n'envisagent qu'incomplètement la série.
Un album, "la fin des temps", reprend une dizaine de courts récits inédits parus initialement dans "Spirou".
La série, parfois inégale, contient d'excellents chapitres. D'autres le sont moins.
"Le fils du centurion", qui mêle petite et grande Histoire, est un album réussi.
Il se relit avec beaucoup de plaisir.
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