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EAN : 9782840490432
247 pages
Seguier Editions (01/01/2003)
3/5   4 notes
Résumé :
L'enquête la plus difficile de toute sa carrière : Sherlock Holmes à la recherche de ses origines. Le seul indice laissé par son géniteur : la nationalité française de son aïeule. Cette enquête va naturellement en générer d'autres, qui révèleront plus d'un ancêtre imprévu, ayant tous effectivement existé, de la famille des peintres Vernet aux ancêtres du marquis de Sade.
Tout se situe dans le cadre et le respect des canons holmésiens tels que fixés par Arthur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
On le savait, depuis l'aveu de Sherlock lui-même dans "L'interprète Grec", la grand-mère de Sherlock Holmes était française, et elle était même la petite soeur du peintre Horace Vernet (1789-1863) rejeton illustre d'une famille de peintres non moins célèbres.
Ces liens familiaux avaient déjà été exploités dix ans plus tôt, avec un certain succès, par René Reouven dans son inénarrable L'Assassin du Boulevard (1985) roman holmésien d'une totale réussite. Jean-Jacques Sirkis pouvait-il faire mieux ? Il imagine une nouvelle aventure levant le voile sur l'arbre généalogique du détective du Baker Street, et c'est ici Sherlock lui-même qui s'interroge sur ses origines familiales et sur l'histoire de ses parents, proches ou lointains, en menant une enquête captivante qui l'amènera sur les traces de ses ancêtres français. Et le résultat, s'appuyant sur une érudition sans faille et des recherches généalogiques poussées, est d'une profondeur et d'un réalisme stupéfiants !
Avec un style fluide et précis, sans lourdeur excessive, Sirkis développe son récit en intercalant certains faits avérés du canon doylien, et d'autres faits tout aussi irréfutables de l'Histoire officielle. Il parvient à forger une enthousiasmante chronique familiale certes partiellement imaginée, mais toujours consolidée par de nombreux témoignage et documents (cités dans la postface).
La première énigme suit la piste sanglante laissée par Jack l'Eventreur sur les pavés de Whitechapel, à Londres en 1888. À la même époque, Holmes est sur les traces du Chien des Baskerville. Mais de façon officieuse, il contribue parallèlement à l'identification du meurtrier en série, qui ne sera d'ailleurs jamais rendue publique par crainte du scandale et des répercussions politiques. le ton est donné. Jean-Jacques Sirkis entrelace habilement la chronologie du canon, le contexte historique et politique, et les aléas d'une enquête officielle. le récit enchaîne sur le scandale de Cleveland Street qui défraya la chronique et 1889 et qui sera révélé grâce à un astucieux stratagème de Sherlock Holmes.
Holmes rencontre ensuite l'actrice Sarah Bernhardt qui lui présente son amie Augusta Holmes, compagne de Catulle Mendès et probable fille d'Alfred de Vigny. Les recherches sur la généalogie du célèbre détective peuvent alors commencer. Elles le conduiront en France, mettront en lumière des liens familiaux improbables, et déboucheront sur des découvertes passionnantes. Son périple donnera à Holmes l'occasion d'exercer ses talents de détective à plusieurs reprises, et apportera un éclairage tout à fait innovant sur la réalité du « grand hiatus ».
Sirkis comble les trous, détecte les connexions cachées, renoue les fils, accumule les preuves historiques. Tout ceci est complexe et érudit, et Sirkis propose astucieusement en fin de volume des arbres généalogiques (familles Holmes, Vernet, Sade…) qui peuvent servir de guide au lecteur si celui-ci se perd en cours de route, en lui donnant les moyens de se raccrocher aux branches.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Peu après, de Glasgow, Jack posta un autre message :
« Je vais laisser mon joli couteau tranchant. Je suis venu ici acheter une dague écossaise. Ha, ha, ça leur chatouillera les ovaires ! »

Pendant ce temps, s'il faut en croire Conan Doyle, Sherlock Holmes ne se consacra qu'à des affaires mineures : une tricherie au Sans Pareil Club et la fausse disparition d'une jeune fille ! Pour expliquer cette bizarre invraisemblance, deux hypothèses : ou Watson ne communiquait pas à Conan Doyle les affaires majeures de son ami - ce qui est peu crédible ; ou Holmes, craignant les bavardages du bon docteur, le laissait dans l'ignorance des affaires que le public ne devait pas connaître, surtout quand la Raison d'Etat était en cause. La seconde était la meilleure.
A cette date, Sherlock n'avait d'ailleurs pas encore révélé à Watson l'existence de son frère aîné Mycroft, conseiller du gouvernement, avec lequel il était en rapport constant. Aussi, le matin du mercredi 31 octobre, ne montra-t-il pas à son ami un télégramme lui fixant rendez-vous pour le soir même.
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