Le numéro du dernier trimestre 2010 présente un dossier sur
Rosa Luxembourg (d'où la citation en titre de cette courte note).
Une réédition de ses oeuvres est en court chez Agone et Smolny. ce qui permettra de disposer de textes épuisés ou non disponibles en français et de réouvrir de nombreux débats autour de la production théorique et militante de cette auteure. Je souligne la qualité des articles de
Claudie Weill «
Rosa Luxembourg par delà l'icône : autoadministration, autonomie, autogestion », de
Michael Löwy « L'étincelle s'allume dans l'action » et d'Isabel Loureiro « L'actualité brésilienne de
Rosa Luxembourg ».
Je signale aussi trois entretiens. L'un avec
Alberto Acosta, ex-président de l'Assemblée constituante de l'Équateur et sa leçon très critique sur « Un gouvernement de rupture ». le second avec
Morgan Garo auteure d'un très intéressant
Les Rroms. Une nation en devenir ? (Éditions Syllepse, Paris 2009). le dernier avec Jean Terrossian sur le surréalisme et la peinture.
Sans totalement la partager, j'indique aussi la lecture approfondie de Thierry Labica du dernier ouvrage d'
Antoine Artous : Démocratie, Citoyenneté, Émancipation. Marx, Lefort, Balibar,
Rancière,
Rosanvallon, Negri…(Editions Syllepse, Paris 2010) .
Sans citer les autres articles, j'extrais cependant une phrase à méditer de
François Zourabichvili, citée par
Philippe Pignarre « le possible on ne l'a pas d'avance, ce qui est possible, c'est de créer le possible ».