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EAN : 9782363083388
Arléa (08/06/2023)
3.9/5   63 notes
Résumé :
Les petits personnages, figures quasi anonymes, qui donnent vie à ce recueil sont ceux que l'on voit dans un tableau dont l'objet principal est un paysage. Marie Sizun décide de leur insuffler un nouveau souffle de vie, leur inventant à chacun une histoire, des sentiments, des regrets ou des espoirs, bref, d'en faire les personnages principaux de ces trente-trois nouvelles.

Les petits personnages qui donnent vie à ce recueil de nouvelles (ou de court... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Quelle merveilleuse idée a eue Marie Sizun, en réhabilitant ces " petits personnages" des tableaux! " J'ai pensé qu'il serait plaisant de les retrouver, ces anonymes, ces modestes formes humaines, et, en leur insufflant un nouveau souffle de vie, de leur permettre d'exister pleinement."

L'auteure, qui est aussi peintre, a choisi 31 tableaux, très souvent d'artistes de la deuxième moitié du 19ème siècle ou du début du 20 ème: Caillebotte, Morisot, Monet, Vuillard, Bonnard. Mais on y trouve aussi Watteau, Fragonard et même les" Très Riches Heures du duc de Berry" des frères de Llmbourg. Chaque chapitre qui constitue une nouvelle, une " fantaisie" selon l'auteure, présente d'abord l'oeuvre, une description précise de l'ensemble du tableau, puis ce qu'imagine Marie Sizun à partir de son observation attentive de ces silhouettes , ces formes quelquefois à peine esquissées, le paysage étant en principe le centre d'intérêt.

Son regard d'artiste s'associe ici à une écriture fine, expressive: les descriptions sont magnifiques de justesse et de sensibilité. L'interprétation délicate et poétique des nuances, des formes rend ces tableaux vivants, vibrants. " C'est un paisible paysage de bord de Loire, des bancs de sable doré formant de doux îlots aux courbes harmonieuses, dont le plus grand est planté d'arbres au magnifique feuillage. Une image qui irradie la paix et un bonheur de solitude étonnamment sensuel" écrit-elle, à propos de " Sables au bord de Loire" de Felix Vallotton.

Mais ce qui ravit le lecteur, plus encore, c'est cette capacité à imaginer des moments de vie de ces personnages que l'on peine parfois à découvrir, tant ils paraissent indistincts. J'ai d'ailleurs dû souvent aller les observer sur Internet, le petit format ne permettant pas vraiment une vue détaillée.

Toutes les histoires inventées par l'auteure m'ont intéressée. Certaines, bien sûr, plus que d'autres. Je pense en particulier au chien de Turner ou à la femme du meunier de Charles Cottet, à l'homme goûtant sa solitude dans l'oeuvre de Vallotton déjà citée.

Evidemment, Marie Sizun n'est pas la première à faire vivre des tableaux. Philippe Besson dans" L'arrière-saison", ou Gaelle Josse dans " Les heures silencieuses", par exemple, l'ont déjà tenté. Mais la démarche ici me semble différente. Privilégier l'insignifiant, la légère touche humaine pour les transcender, les inscrire dans le temps, voilà une création originale, émouvante. Je conseille vivement ce livre, à savourer lentement, au gré des oeuvres...
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On peut dire qu'ils sont petits les personnages des tableaux que Marie Sizun a choisis pour les faire revivre au travers de ses nouvelles.
L'auteure a laissé libre cours à son imagination pour faire exister ces petits êtres, parfois à peine esquissés, pour nous faire partager un moment de leur vie sous forme de nouvelles.
" Vivre " , c'est bien le terme. Chaque tableau prend vie dans son époque, dans son milieu.
J'apprécie beaucoup l'observation des peintures et chaque fois , je l'interprète personnellement.
Dans ce cas, j'ai accepté le point de vue de Marie Sizun et je me suis laissée guider par elle comme si j'effectuais une promenade dans les tableaux.
À la fin de chaque nouvelle, elle nomme la peinture, le peintre, précise la date et qualifie son écrit de Fantaisie à...Fantaisie sur...
Les oeuvres sont au nombre de 31 et datent pour une grande partie de la fin du 19ème , début du 20ème siècle .
On y rencontre des peintres très connus.
L'oeuvre la plus ancienne, du 14ème siècle, est tirée des "Très riches heures du duc de Berry" des frères Limbourg avec leur magnifique ton de bleu.
Une bien riche idée qu'a eue Marie Sizun de nous livrer un tel recueil de nouvelles.
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Je n'ai pas hésité longtemps lorsque j'ai vu Les Petits Personnages en librairie : j'aime beaucoup la plume de Marie Sizun et l'idée de récits se basant sur des peintures m'a tout de suite plu, même si la nouvelle n'est pas un format que j'affectionne tellement d'habitude.

Pour chaque nouvelle, l'auteur commence par une description très factuelle du tableau qui se focalise ensuite sur le(s) personnage(s) avant de glisser dans l'histoire qui semble découler si naturellement de l'observation de la toile. Les histoires sont très variées et la plume de Marie Sizun est délicate, nous faisant entrer dans l'intimité de ses personnages qui vivent un moment un peu à part : une nouvelle rencontre, une prise de conscience…

J'ai beaucoup aimé ce recueil que j'ai pris le temps de savourer en alternant les nouvelles avec mes autres lectures. En plus cela m'a donné envie de lire d'autres textes de Marie Sizun
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C'est un livre au charme fou qui fait vagabonder l'oeil et galoper l'imagination. Ciels du Nord et bretons. Froid de loup ou soleil méridional. Nocturnes, marines, scènes de plages. Barques amarrées et voiles lointaines. Rues enneigées et glacées. Une trentaine d'oeuvres entre orages ou accalmies, d'horizons fuyants ou de cadrages audacieux (huiles sur toile, miniature, aquatinte ou sanguine), des paysages essentiellement, et autant de « fantaisies » imaginées par Marie Sizun comme des moments capturés dans la vie des petits personnages qui les habitent. « Oubliés de la peinture », selon la quatrième de couverture, qui sont ces petits personnages apparaissant ici ou là sous la main d'un peintre qui les a juste esquissés, minuscules et parfois invisibles au premier regard, réduits à de simples bâtonnets chez A. Marquet (p. 140) ou véritables figures finement dessinées ? Des anonymes que Marie Sizun se plaît à nommer et auxquels elle peut donner la parole en interrogeant leur si discrète présence par de très courtes histoires. Recréant pour eux un passé occulté dans "La plage blanche" (fantaisie sur le si beau tableau de F. Valloton à voir p. 16), suggérant ailleurs un rendez-vous sinistre (Fantaisie sur "La Maison de Mimi Pinson sous la neige à Montmartre", M. Utrillo, vers 1913) ou le début d'une histoire heureuse, le hasard d'une rencontre au petit déjeuner, le poids d'une solitude spirituelle, urbaine ou domestique, l'évanescence ou le vertige d'un instant (Fantaisie sur le « Nocturne en Bleu et argent, Chelsea », J. A. McNeill Whistler, 1871). Certains disparaissent écrasés sous le décor (« Les Amants séparés », (p. 71)/ Fantaisie sur « Les Grands Cyprès de la Villa d'Este », Fragonard, 1765), d'autres comme la jeune femme à sa fenêtre (Fantaisie sur « La Cour », V. Hammershoi, 1905) ou la Dame en bleu (Fantaisie sur Février, « Les Très Riches Heures du Duc de Berry », Frères de Limbourg, XIVe siècle) offrent déjà une présence éloquente. Tous si mystérieux et si étrangement eux-mêmes.
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Une idée très originale sur le destin de ces petits personnages qui vivent sur les toiles des peintres du 19e . Poétique, délicat, désuet, une parenthèse de lecture qui m a enchanté. Je ne connaissais pas cette auteure française mais je vais me laisser tenter par un de ses autres romans.
Court, il se lit très vite, inséré à chaque chapitre du tableau en question ( je me suis amusée à le chercher en ligne et de regarder par moi même, ces petits personnages. Cela donne une autre dimension à l' Art ( et peut être une de ses compréhensions)
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critiques presse (2)
LeMonde
26 juin 2023
A ces esquisses, elle a donné une histoire. Accrochant une trentaine de nouvelles à autant de toiles. Sizun, écrivaine des destins effacés, signe un recueil tout en émotions, en attentive tendresse.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
17 avril 2022
Marie Sizun donne vie à d’insignifiants personnages qu’elle fait émerger de tableaux.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Seulement, ce qui fait le génie de cette toile, c'est autre chose. Ce qui dit vraiment Paris, la vie propre à Paris et non un décor figé, c'est l'introduction systématique, diabolique, extravagante d'une multitude de minuscules personnages en action, qui déambulent ou stationnent sur toute la longueur du quai, envahissant les trottoirs, traversant la chaussée, filant vers les lointains. Le peintre s' est contenté de les représenter presque schématiquement d'un petit trait noir, pour le corps, à peine agrémenté de deux petits traits noirs pour les jambes, ou d'un chapeau approximatif posé sur la tête. Et parfois, en fonction de l'éloignement et de la perspective le trait noir est réduit à un simple point. C'est leur seul mouvement, ou, au contraire leur immobilité, qui caractérise les personnages. Ils sont partout, ils vont partout, marchent, courent en tous sens. Et peut-être ce fourmillement de petits êtres anonymes, menant chacun leur vie, poursuivant fiévreusement leur histoire particulière, exprime-t-il le mieux l'âme de Paris. Le caractère unique de cette agitation et de cette solitude. Car ils sont seuls, étonnamment seuls, ces passants, parfois, mais rarement, allant par deux, tout en constituant à eux tous une foule, si disséminée soit-elle. Et c'est cela, cette fébrilité de solitaires que le peintre a réussi à rendre, en contraste avec l'immobilité solennelle du cadre qui les entoure. (Paysage parisien, p. 141-142)

Fantaisie sur "La Seine vue du quai des Grands-Augustins", Albert Marquet, vers 1906.
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𝘊𝘦 𝘯'𝘦𝘴𝘵 𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘦. 𝘌𝘵 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵 : 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘦 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦, 𝘰𝘶 𝘶𝘯 𝘮𝘰𝘳𝘤𝘦𝘢𝘶 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘵𝘵𝘰𝘪𝘳 𝘷𝘶 𝘥'𝘦𝘯 𝘩𝘢𝘶𝘵, 𝘥𝘦𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘶𝘯𝘦 𝘧𝘦𝘯𝘦̂𝘵𝘳𝘦, 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘰𝘳𝘵 𝘥'𝘶𝘯 𝘣𝘢𝘭𝘤𝘰𝘯. 𝘖𝘯 𝘷𝘰𝘪𝘵 𝘥'𝘢𝘣𝘰𝘳𝘥, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘰𝘯𝘨𝘦́𝘦, 𝘰𝘤𝘤𝘶𝘱𝘢𝘯𝘵 𝘱𝘳𝘦𝘴𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘭'𝘦𝘴𝘱𝘢𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘵𝘰𝘪𝘭𝘦, 𝘭𝘦 𝘧𝘦𝘶𝘪𝘭𝘭𝘢𝘨𝘦 𝘥𝘪𝘧𝘧𝘶𝘴 𝘥'𝘶𝘯 𝘢𝘳𝘣𝘳𝘦 𝘱𝘳𝘪𝘯𝘵𝘢𝘯𝘪𝘦𝘳, 𝘦𝘵 𝘦𝘯 𝘣𝘢𝘴 𝘢̀ 𝘨𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦, 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘵𝘵𝘰𝘪𝘳, 𝘶𝘯 𝘣𝘢𝘯𝘤 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘤 𝘴𝘶𝘳 𝘭'𝘦𝘹𝘵𝘳𝘦́𝘮𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘶𝘲𝘶𝘦𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘢𝘴𝘴𝘪𝘴 𝘶𝘯 𝘷𝘪𝘦𝘪𝘭 𝘩𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘯 𝘩𝘢𝘣𝘪𝘵 𝘯𝘰𝘪𝘳.
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C'est un paisible paysage de bord de Loire, des bancs de sable doré formant de doux îlots aux courbes harmonieuses dont le plus grand est planté d'arbres au magnifique feuillage. Une image qui irradie la paix et un bonheur de solitude étonnamment sensuel. Ce doit être l'été ou un printemps chaud. Pas un nuage dans le ciel bleu clair. L'eau de la Loire, d'un bleu plus intense, est parfaitement immobile. Immobile aussi la petite barque bleue échouée sur le bord de l'îlet. Et, là-bas, tout seul sur l'autre bord, la petite silhouette trapue d'un pêcheur, attendant sans doute que ça morde.
Depuis combien de temps est-il là ? Quand au juste est-il arrivé ce matin sur sa petite barque ? Il ne le sait plus. (Le Pêcheur, p. 207)

Fantaisie sur "Les sables au bord de Loire", Félix Valloton, 1922.
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" Mais qu'y a-t-il ma chérie, a demandé la grand-mère en observant son air boudeur. Tu n'es pas contente de ta promenade ?
- Pas tant que ça, grand-mère ! Pas tant que ça ! ", a murmuré la petite. Les deux dames ont éclaté de rire, mettant cette boutade de mauvaise humeur sur le compte de la fatigue. On n'en a plus parlé.
Pour l'enfant, cette découverte de Paris vu d'en haut restera associée à un aperçu troublant du monde des adultes.

Fantaisie sur la "Vue de Paris des hauteurs du Trocadéro " Berthe Morisot, 1872.
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C'est l'automne, le feuillage des arbres et l'herbe du sol le disent ; mais ce n'est pas la fin de l'été, pas la fin de la journée, pas la fin de quelque chose, c'est au contraire la plénitude de ce qui est encore la vie. et chacun de ces petits sujets semble le ressentir comme un moment de grâce, d'exaucement, d'acquiescement secret à l'existence. Tout est bien, dirait-on, en cet instant, tout est apaisé en soi et autour de soi. On ne sait pas si cela durera, mais c'est beau, peut-être justement parce qu'éphémère et venu comme par surprise. Comme si, en ce court moment de grâce, les êtres parvenaient en quelques sorte à la réalisation d'eux-mêmes. À cet état que l'on appelle le bonheur.

Fantaisie sur La promenade au port, Quimperlé, Louis-Marie Désiré-Lucas, 1924.
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Videos de Marie Sizun (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Sizun
Attention !!! Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donnent rendez-vous chaque samedi à 14h00 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • • 10, villa Gagliardini de Marie Sizun aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/10-villa-gagliardini.html • Odette Froyard en trois façons de Isabelle Monnin aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/odette-froyard-en-trois-facons.html • La femme de ménage de Freida McFadden et Karine Forestier aux éditions J'ai Lu https://www.lagriffenoire.com/la-femme-de-menage-2.html • Traversée du feu de Jean-Philippe Blondel aux éditions Iconoclaste https://www.lagriffenoire.com/traversee-du-feu.html • Accès direct à la plage de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket 9782266137553 • Café sans filtre de Jean-Philippe Blondel aux éditions Blacklephant https://www.lagriffenoire.com/cafe-sans-filtre-1.html • 06h41 de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/06-h-41.html • Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès de Romain Puértolas aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/comment-j-ai-retrouve-xavier-dupont-de-ligonnes.html • Dans la ville de Élodie Fiabane aux éditions Flammarion https://www.lagriffenoire.com/dans-la-ville-1.html • le tirailleur inconnu de Éric Revel aux éditions du Lizay • La seconde vie d'Eva Braun de Grégor Péan, Françoise Carrière aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/la-seconde-vie-d-eva-braun.html • le Ciel t'attend de Grégor Péan aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/le-ciel-t-attend.html • Pascal Thomas, souvenirs en pagaille de Pascal Thomas, Alain Kruger aux éditions Séguier https://www.lagriffenoire.com/pascal-thomas-souvenirs-en-pagaille.html • Jean-Louis veut une mouche de compagnie de Emmanuel Bergounioux et Mayana Itoïz aux éditions Casterman https://www.lagriffenoire.com/jean-louis-veut-une-mouche-de-compagnie.html • Manu et Nono en plein conte de fées de Catharina Valckx aux éditions École des Loisirs https://www.lagriffenoire.com/manu-et-nono-en-plein-conte-de-fees.html • Petit Bonheur de Yue Zhang, Florence Seyvos aux éditions École des Loisirs https://www.lagriffenoire.com/petit-bonheur.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com •
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