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Critique de jeunejane


Marie Sizun nous livre la suite de "La gouvernante suédoise" dans ce roman qu'elle a intitulé "Les soeurs aux yeux bleus.
L'auteure nous avoue avoir construit ces deux romans à partir de ses origines suédoises, de quelque photos jaunies, de secrets de famille et d'un prénom qu'elle n'osait jamais prononcer dans son enfance.
L'histoire commence à la fin du XIXème siècle, moment où la jeune maman de cinq enfants Hulda meurt bien loin de sa Suède à Meudon, non loin de Paris.
Les deux frères seront envoyés dans une école prestigieuse avec pensionnat. Les trois soeurs suivront le père, Léonard, invité à séjourner à Saint-Petersbourg avec Livia, la gouvernante et plus car affinités depuis longtemps déjà.
Ils vivent chez un comte qui, avec sa femme aiment la culture française. Léonard Sézeneau est négociant en vins de Bordeaux et ses affaires ne seront jamais resplendissantes.
Ensuite, ils regagnent la France, invités à vivre chez Baptiste, frère de Léonard et veuf depuis peu.
Les trois soeurs s'y ennuient à mourir.
Seule Alice, la plus jeune arrivera vaille que vaille à étudier et trouver un emploi à Paris contre la volonté de son père, un vrai tyran.
On entre dans le XXème siècle, le roman est riche en détails qui nous renseignent sur la vie d'alors, aussi bien les loisirs dans la station balnéaire que les problèmes de santé avec la tuberculose, la condition des femmes...
Les dernières pages se terminent en 1939, quelque mois avant la seconde guerre mondiale.
L'intérêt du roman réside dans la qualité du style de Marie Sizun et de sa plume très délicate, son imagination aussi car construire une histoire romancée très complète sur sa famille, il faut énormément de talent.
Comme dans ses autres romans, on y retrouve, la relation très importante avec la mère, et les rapports d'amour filial et de tension avec le père.
Un très beau roman qu'on ne peut pas lire trop vite car on raterait toute la qualité de l'écrit.
Des personnages bien attachants aussi sauf Léonard le père. Méritait-il tout ce respect de la part de ses filles ?

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