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Les enquêtes de Martin Beck tome 9 sur 10

Philippe Bouquet (Traducteur)Liza Marklund (Préfacier, etc.)
EAN : 9782743620561
407 pages
Payot et Rivages (10/02/2010)
3.91/5   92 notes
Résumé :
Martin Beck, tome 09
Au fin fond de la campagne suédoise, un cadavre de femme est retrouvé dans un marécage. C'est la personnalité de son voisin qui intéresse particulièrement la police. Mais comme souvent, les apparences sont trompeuses et les préjugés, tenaces. C'est alors qu'une fusillade oppose des flics à des adolescents. L'un des policiers décède et Malm organise la chasse à l'ado survivant. Les méthodes employées montrent que la militarisation des for... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Sigbrit Mard, trente huit ans, divorcée a disparu depuis plusieurs semaines du côté de Trelleborg près de Malmö, en Scanie, une région au sud de la Suède. Une disparition particulièrement inquiétante quand on apprend que Folke Bengtson, un délinquant sexuel rencontré dans la première enquête Roseanna, est voisin de la jeune femme...Après avoir purgé sa peine de prison, il essaye de se faire oublier. Il n'en faut pas plus pour que l'on fasse appel à Martin Beck, qui connaît le suspect numéro 1.
En parallèle, à Malmö une fusillade éclate à la suite d'une poursuite en voiture où un policier trouve la mort, l'ensemble des forces de police et l'armée sont réquisitionnées et entreprennent une chasse à l'homme dans une escalade de violence inquiétante où la police va faire appel à des moyens quelquefois disproportionnés.

L'assassin de l'agent de police est une enquête que j'ai trouvé en demi-teinte où l'on retrouve Martin Beck de nouveau envoyé en province pour enquêter sur une disparition où il retrouve une vieille connaissance, l'assassin présumé rencontré lors de la première enquête du Roman d'un Crime, ainsi que Kollberg, au bout du rouleau, en passe de craquer, d'ailleurs il finira par démissionner car témoin de l'escalade de violence de la part de la police qui se militarise de plus en plus, violant les droits des citoyens, s'armant de plus en plus alors que Kollberg milite pour une police à l'anglaise - sans arme.
J'ai été un peu moins sensible à cette enquête, assez oppressante et violente où l'humour de Kollberg et les joutes verbales avec Larsson qui n'est pas sur l'enquête, étaient cruellement absentes alors que ces respirations humoristiques permettaient d'évoquer dans les autres enquêtes, des thématiques graves avec un peu plus de légèreté et de distance. La bonne surprise est la description de cette région de Scanie et la présentation de Hergott Nöjd un flic sympathique qui sert de guide à un Martin Beck un peu fatigué par tous ces déplacements et un Kollberg écoeuré.
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C'est un roman policier qui commence sur une présomption de culpabilité! Une femme disparait. Son voisin, condamné il y a dix ans pour meurtre, a été vu en sa compagnie peu de temps avant sa disparition. Et voilà que le directeur de la police suédoise, sous la pression de l'opinion publique, et alors que l'enquête piétine, donne l'ordre à Martin Beck d'arrêter cet homme. Mais aucun crime n'a été commis. Et aucune preuve, aucun témoignage n'accuse cet homme. Et ceci, pour que la police ne "soit pas la risée générale". Martin Beck s'exécute et arrête Bengtsson, le voisin de la disparue, presque en s'excusant. Bengtsson est un présumé coupable d'un crime inexistant. À Martin Beck de trouver et le crime et les preuves de la culpabilité de Bengsston! Une réflexion intéressante sur le fait qu'un condamné, même s'il a payé sa dette à la société, est marqué à vie par son passé. Et aussi sur le poids grandissant de l'opinion publique manipulée par la presse.
.
Et les auteurs enfoncent le clou. Un journaliste, Boman, approche Martin Beck pour glaner des renseignements sur cette affaire, il a été condamné pour homicide et a dû d'ailleurs changer de nom pour pouvoir retrouver un emploi, en l'occurence à l'Allehanda. En haut lieu, on reproche à Martin Beck de parler à ce "reporter ancien meurtrier"! Parce qu'il a été condamné. Un journaliste de la Presse du Soir menace même publiquement Boman de révéler qui il est vraiment. Encore un autre marqué à vie par son passé! Et puis on découvre le cadavre de la disparue. Et l'enquête va pouvoir enfin démarrer sur des bases sérieuses. Bengtsson est-il innocent?
.
Les auteurs ont décidé dans cet avant dernier opus de la série des Martin Beck de soulever de nombreuses questions importantes. Telles que : peut-on vivre normalement quand on a tué quelqu'un et ce quelqu'en soit la raison? Même pour une bonne raison. "On ne peut pas vivre avec ça. Tout devient différent. On ne s'en remet pas." dit Boman. On va d'ailleurs rencontrer beaucoup "d'hommes qui ont tué" dans ce roman. Autre question forte : est-ce que les nouveaux policiers sont à la hauteur de leurs aînés? On va voir évoluer une belle brochette de policiers imbéciles, de policiers non motivés, de policiers violents et enfin de policiers autoritaires. C'est Kollberg qui dit : "Il fut un temps où j'aimais bien être dans la police. Mais ce temps-là est révolu depuis longtemps." Malaise. Enfin les auteurs abordent le sujet de la lente désagrégation de la société suédoise : des jeunes incontrôlables qui détestent la société (et particulièrement la police), un semblant d'ordre basé sur des arrestations arbitraires, un système de santé à la dérive avec des médecins qui quittent le pays et la concentration du pouvoir dans les mains "d'un petit nombre de familles riches et d'une poignée de politiciens incapables et corrompus". C'est sombre. C'est prophétique (on est en 1974). C'est un roman coup de poing.
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L'assassin de l'agent de police : le roman d'un crime, neuvième titre de la série ( tome huit, voir ici ). Publié en 1974 sous le titre original de "Polismördaren". La préface pour les Éditions Rivages ( publication en 2010 ) a été rédigée par Liza Marklund.

2 novembre 1973, cela fait dix sept jours que Sigbrit Mård a disparu. Elle habitait Anderslöv une petite bourgade dans les immenses plaines de Scanie. C'est la pointe sud de la Suède, impossible d'aller plus loin, au delà c'est la Mer Baltique et de l'autre côté la campagne profonde. A son arrivée le commissaire Martin Beck a l'impression de découvrir la cambrousse. Beck le chef de la brigade criminelle suédoise et son collaborateur direct Lennart Kollberg arrivent en renfort. La police locale n'a pas avancé dans son enquête. Herrgott Nöjd inspecteur à Anderslöv a bien une certitude mais aucune preuve ni même le moindre indice. Pour lui le coupable s'appelle Folke Bengtsson, proche voisin de Sigbrit. Depuis deux ans environ, Folke vit à Anderslöv après avoir fait sept ans de prison pour le meurtre sadique de ... Roseanna McGraw.

Bengtsson a-t-il récidivé ? Maj Sjöwall et Per Wahlöö posent leur regard critique sur la société suédoise de l'époque dont l'avis était que la justice se montrait trop indulgente envers les personnes soupçonnées de crime. Pourtant la police voyait ses pouvoirs de plus en plus étendus jusqu'à devenir un Etat dans l'Etat. Malgré cela la criminalité ne faisait que croître et par voie de conséquence les violences policières aussi. Il semble qu'un seul policier reste capable d'enquêter, de rechercher des indices, d'approfondir des investigations. Martin Beck le fait, inlassablement, souvent contre l'avis de sa hiérarchie parmi laquelle on retrouve Malm déjà mis en scène dans le roman d'un crime. Il y a aussi dans ce récit un parfum de nostalgie à travers les références aux titres bien sûr comme "Rosenna" mais aussi "L'homme qui partit en fumée", "La chambre close" ou "Meurtre au Savoy". Comme pour insister sur "plus rien n'est comme avant". Rien n'est épargné, pas même l'aéroport flambant neuf de Malmö, une monstruosité écologique, critique prémonitoire dans un roman publié en 1974 qui insiste aussi sur les inégalités homme - femme et ne manque pas de dénoncer les conditions de travail des infirmières "chargées de veiller sur une cinquantaine de malades, dont certains très gravement atteints, voire mourant. Dans un hôpital qui était une honte".


Maj SJÖWALL et Per WAHLÖÖ ( suite )

10 Mai 2020, 10:10am |

Publié par mille et une histoires
Maj SJÖWALL et Per WAHLÖÖ ( suite )

L'assassin de l'agent de police : le roman d'un crime, neuvième titre de la série ( tome huit, voir ici ). Publié en 1974 sous le titre original de "Polismördaren". La préface pour les Éditions Rivages ( publication en 2010 ) a été rédigée par Liza Marklund.

2 novembre 1973, cela fait dix sept jours que Sigbrit Mård a disparu. Elle habitait Anderslöv une petite bourgade dans les immenses plaines de Scanie. C'est la pointe sud de la Suède, impossible d'aller plus loin, au delà c'est la Mer Baltique et de l'autre côté la campagne profonde. A son arrivée le commissaire Martin Beck a l'impression de découvrir la cambrousse. Beck le chef de la brigade criminelle suédoise et son collaborateur direct Lennart Kollberg arrivent en renfort. La police locale n'a pas avancé dans son enquête. Herrgott Nöjd inspecteur à Anderslöv a bien une certitude mais aucune preuve ni même le moindre indice. Pour lui le coupable s'appelle Folke Bengtsson, proche voisin de Sigbrit. Depuis deux ans environ, Folke vit à Anderslöv après avoir fait sept ans de prison pour le meurtre sadique de ... Roseanna McGraw.

Bengtsson a-t-il récidivé ? Maj Sjöwall et Per Wahlöö posent leur regard critique sur la société suédoise de l'époque dont l'avis était que la justice se montrait trop indulgente envers les personnes soupçonnées de crime. Pourtant la police voyait ses pouvoirs de plus en plus étendus jusqu'à devenir un Etat dans l'Etat. Malgré cela la criminalité ne faisait que croître et par voie de conséquence les violences policières aussi. Il semble qu'un seul policier reste capable d'enquêter, de rechercher des indices, d'approfondir des investigations. Martin Beck le fait, inlassablement, souvent contre l'avis de sa hiérarchie parmi laquelle on retrouve Malm déjà mis en scène dans le roman d'un crime. Il y a aussi dans ce récit un parfum de nostalgie à travers les références aux titres bien sûr comme "Rosenna" mais aussi "L'homme qui partit en fumée", "La chambre close" ou "Meurtre au Savoy". Comme pour insister sur "plus rien n'est comme avant". Rien n'est épargné, pas même l'aéroport flambant neuf de Malmö, une monstruosité écologique, critique prémonitoire dans un roman publié en 1974 qui insiste aussi sur les inégalités homme - femme et ne manque pas de dénoncer les conditions de travail des infirmières "chargées de veiller sur une cinquantaine de malades, dont certains très gravement atteints, voire mourant. Dans un hôpital qui était une honte".

L'enquête sur la disparition puis le meurtre de Sigbrit Mård après la découverte par hasard de son cadavre, occupent une large part de ce roman avec les interrogatoires et les inlassables recherches dans le passé de la victime. le duo Martin Beck - Herrgott Nöjd l'inspecteur de police local, fonctionne bien. Martin Beck va à la chasse aux faisans avec lui. Inimaginable !

Et puis lors d'un banal contrôle de police, une fusillade éclate. Des petites frappes ont assassiné un agent de police ! Un jeune est en fuite. Il est vite identifié. Un commando tactique de la police est créé. La traque commence, toutes les forces de police sont réquisitionnées sauf Martin Beck qui poursuite son enquête désormais persuadé que Bengtsson est innocent. le reste de la police mène une traque aux conséquences multiples et inattendues sous le regard désabusé de Martin Beck qui se réfugie dans une vie privée désormais épanouie aux côtés de Rhea Nielsen.
Lien : http://cercle-du-polar-polai..
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"Le crime est commis.
La police s'est emmêlé les pinceau.
Malgré tout, le soleil s'est quand même lèvé ce matin.
C'est là, je crois, le coeur du roman policier."
Extrait de la préface de Lisa Marklund, auteur à découvrir tout comme Jan Guillou.
Et dire que ce récit a été écrit en 1974 !
Un Sjöwall-Wahlöö ça se déguste.
Ce couple devenu mythique n'a écrit que 10 romans. Ce titre est le 9ieme de la série.
Et il ne m'en reste plus à découvrir après celui ci. Alors vous devinez bien que je prends mon temps.
Et bien même pas, car je me suis laissée piéger par ma curiosité, j'ai tourné les pages en me disant que je ne pouvais pas m'arrêter en si bon chemin.
Une super intrigue même si bien sûr, c'est un peu tiré par les cheveux, mais ce n'est pas le plus important avec ces gens là !
Ce qui compte c'est comment ils réussissent à nous persuader de l'enfer qu'est le pseudo paradis suédois des années 70. L'horreur de la social démocratie !
Alors on a droit à de beaux couplets de condamnation :
Saviez vous que les chirurgiens ont été contraint de quitter la Suède à cause d'une politique stupide, que les médecins qui ont tout de même choisi de rester au pays, malgré le système politique et par loyauté envers leurs concitoyens, étaient vraiment des gens capables, même si, ils étaient si surmenés et épuisés que les scalpels leur tombaient des mains au cours des opérations.
Saviez vous que la militarisation des forces de police est une simple incitation au meurtre.
Saviez vous que les appels au lynchage sont courant dans cette démocratie.
Saviez vous que déjà la médiocrité de la presse sévissait et qu'elle nous condamnait à l'abrutissement.
Saviez vous que la crétinerie des flics de base est une constante incontournable.
Si vous ne saviez pas tout ça, ce livre essaie de vous le démontrer.
Depuis le temps a passé, ce qui semblait être un enfer est devenu un lot commun et l'enfer est apparu ailleurs.
Mais il reste
Que les apparences sont toujours trompeuses et
Que les préjugés sont toujours tenaces.
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L'assassin de l'agent de police est certainement le roman le plus politique de Maj Sjöwall et Per Wahlöö. Il est vrai qu'il me reste encore le dernier tome à lire, pour en être sûr.
Côté polar, Martin Beck et Lennart Kollberg délaissent Stockholm pour enquêter, dans la région de Malmö, sur la disparition d'une femme. Bientôt son cadavre est retrouvé dans un marécage. le coupable, tout désigné, du meurtre est un ancien assassin qui a déjà été condamné pour crime sexuel. Alors que l'enquête patine, une fusillade a lieu dans la région. Des policiers sont blessés et l'un des meurtriers est tué. La police est sur les dents et recherche un jeune fugitif, décrit comme un redoutable assassin. A un moment donné, les deux affaires se croisent fortuitement, permettant la résolution de la première enquête.
Mais, comme souvent, l'histoire sert de prétexte aux auteurs pour lancer des coups de gueule politiques. Sjöwall et Wahlöö dénoncent les violences policières, notamment contre les jeunes, sur qui l'on a tendance à avoir la matraque facile. Ils critiquent au passage l'armement de la police suédoise, alors que dans d'autres pays, les forces de l'ordre ne sont pas armées. Ils s'en prennent aussi la politique du résultat qui incite les policiers à arrêter à tire–larigot. Ils dénoncent également la pollution atmosphérique due aux voitures – des écologistes avant l'heure –, le manque de moyens et de personnel des hôpitaux ou les discriminations professionnelles dont sont victimes les femmes, ainsi que la banalisation des violences conjugales. Dire que ce roman est écrit en 1972… il est d'une criante actualité ! de façon plus large, c'est l'envers du décor du modèle suédois et de sa social–démocratie, que les auteurs veulent mettre au jour, égratignant au passage, la classe politique du pays.
Cette dénonciation est telle que Lennart Kollberg, le proche collègue et ami de Martin Beck, donne sa démission d'un corps de police dans lequel il ne se retrouve plus.
L'assassin de l'agent de police est truffé de références aux précédents romans du couple d'auteurs. Pas moins de six ouvrages sont évoqués, sur huit. S'il n'y avait un dixième roman, qui marque la fin de la série, interrompue par la mort de Per Wahlöö, on se pourrait imaginer que cet ouvrage est une sorte de testament final.
Lien : http://www.polardesglaces.com/
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Des gens qui ne dormaient pas la nuit tellement ils étaient préoccupés par la façon dont ils allaient bien pouvoir payer toutes leurs mensualités, tout en ayant constamment peur du chômage croissant, et qui se gavaient de stimulants afin de pouvoir aller travailler, quitte à devoir prendre des tranquillisants, le soir, pou pouvoir rester un petit moment devant la télé avant que vienne l'heure d'absorber des somnifères pou s'assurer quelques heures de repos hanté de cauchemars.
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La voiture de police était banale à pleurer. C'était une Valiant noir et blanc, à quatre portes, munie d'un projecteur et de deux gyrophares sur le toit. Personne ne pouvait s'y tromper. Pour plus de sureté, on y avait porté le mot POLICE en grandes lettres sur les portes, le capot et le coffre.
L'étanchéité des voitures, en Suède, était toujours aussi grande. En ce qui concernait les voitures de police, elle était même anormalement grande. S'il arrivait bien, de plus en plus souvent, de voir ces véhicules s'arrêter et cracher des êtres étrangement vêtus tenant à la main des armes à feu, ceux-ci ne présentaient presque plus rien d'humain.
Ces voitures allaient tourner en rond dans les endroits les plus bizarres, ou bien restaient arrêtées, moteur en marche, pour mieux empester l'atmosphère, tandis que l'état du dos de leurs occupants empirait de jour en jour, que leur QI baissait au même rythme et qu'ils devenaient de plus en plus étrangers à la société dans son ensemble.
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La question suivante fut encore moins à son goût :
- Quel effet est-ce que cela vous fait d'être membre de la police dans une société où, en l'espace de dix ans, il faut arrêter deux fois la même personne pour le même genre de crime horrible ?
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En Suède, dans les affaires criminelles, les avocats n'ont que peu de chances de jouer un rôle. Les juges y ont habituellement le défaut de commencer à rédiger la sentence, pour gagner du temps, pendant la plaidoirie de la défense. C'est pourquoi tant d'avocats sont résignés et ressemblent si peu à Clarence Dartow, par exemple.
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[Un hôtel à Anderslöv] Martin Beck se leva, alla jusqu'à la fenêtre et regarda à l'extérieur. […] Il fit rapidement sa toilette, s'habilla et descendit. Il se demanda un instant s'il allait prendre un petit déjeuner mais écarta cette idée. [...] Puis il sortit, traversa en biais la place pavée, passa devant le magasin du Monopole de l'alcool, qui n'était pas encore ouvert, tourna deux fois et se retrouva devant le poste de police. […] La porte du poste de police était fermée à clé et un papier griffonné au stylo à bille était scotché sur la vitre.
' Heures d'ouverture :
Semaine : 8 h 30 à 12 heures et 13 heures à 14 h 30.
Jeudi uniquement : 18 heures à 19 heures.
Fermé le samedi.'
Quant au dimanche, il n'en était même pas question. La criminalité semblait inexistante ce jour-là ; peut-être même était-elle interdite.
Martin Beck regarda pensivement cet avis. Quand on venait de Stockholm, on avait du mal à croire ce genre de choses possible.
Il aurait peut-être dû prendre un petit déjeuner après tout.
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