Jamais nous n'irons mieux que jadis
Des mots, des phrases. Un texte musical. L'évocation des soldats de l'ombre et du charbon à temps partiel, du métro (lire en fermant les poings « Aime la ligne 13 »), de la suprématie blanche, des sourires de résistance, des clins d'oeil d'entraide…
L'écriture contre absence… « L'imagination creusait les routes qui nous menaient à la possibilité de la sentir vivre auprès de nous »
Les trucs qui te donnent la gerbe, celui qui hurle « sur les Rroms qui fouillent ses poubelles comme si s'était la caverne d'Ali Baba », la domination blanche, « T'imagines, toi, un Kerouac noir sur les routes ? », le béton comme horizon…
Retour à l'âge de l'enfance, « J'ai six ans, je suis seul, et j'attends, un début de soir d'hiver. Je t'ai dit que j'avais froid ? », l'attente de la mère…
Se parler à soi-même. Écrire sa solitude, l'écriture alimentée du bruit de la cage d'escalier, « Des larmes comme oraisons funèbres »…
Des mots en excès ; comment l'écriture pourrait-elle jaillir autrement ? «
du bitume avec une plume »
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