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La Maison Sans-Pareil tome 1 sur 2
EAN : 9782081253933
352 pages
Flammarion (06/06/2012)
4.02/5   22 notes
Résumé :
Il y a bien longtemps, un Capitaine accosta sur les rives d'une petite ville et décida d'y fonder une grande maison qui ne ressemblerait à aucune autre : la Maison Sans-Pareil. Depuis, de génération en génération, les habitants vivent en parfaite harmonie à l'intérieur de la vieille bâtisse. Jusqu'au jour où le Capitaine est retrouvé mort. Omnia, douze ans trois quarts, ne croit pas à l'accident, alors elle mène l'enquête. D'inquiétantes ombres se faufilent, un myst... >Voir plus
Que lire après La Maison Sans-Pareil, Tome 1 : L'oiseau noirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Livre découvert lors d'un achat multiple.

C'est son titre qui m'a attiré au premier abord. Qu'est-ce qui se cache derrière un titre pareil ? L'avantage du résumé est qu'il pique sérieusement la curiosité. Une maison dans laquelle ses habitants vivent en autarcie... le moins que l'on puisse dire, c'est que grâce à ce titre et ce résumé énigmatique, ce tome n'est pas resté très longtemps à croupir dans ma PAL. Et j'en suis bien contente car j'ai ainsi découvert une histoire singulière mais très intéressante.

En premier lieu, l'histoire. le début est présenté par un narrateur omniscient un brin rébarbatif. Il passe son temps à se répéter mais il nous explique aussi la création de cette fameuse maison, qui est en réalité le nom d'un domaine, par un Capitaine. Comme je vous l'ai dit, les habitants de cette maison vivent en totale autarcie en compagnie de leurs domestiques et ne sortent jamais du domaine. le fondateur avait une fortune suffisamment confortable pour subvenir aux besoins de plusieurs générations. le narrateur laisse ensuite la parole à Omnia, une jeune fille de douze ans et quart, qui va avoir l'outrecuidance de réfléchir et de mener l'enquête suite à un accident plus que curieux. Nous allons donc la suivre au gré de ses aventures et découvertes au sein de ce domaine excentrique. Par moment, la disposition des lieux me faisait penser aux escaliers mouvants de Poudlard. Omnia va apprendre à ses dépens les règles de cette étrange demeure où tout ne paraît pas ce qu'il semble être.

En second lieu, les personnages. Notre personnage principal est donc Omnia. On peut dire qu'elle a de la jugeote contrairement au reste de sa famille démesurée. Elle ne se fie pas aux apparences. Elle est suffisamment curieuse pour prendre des risques et essayer de comprendre ce qui se passe autour d'elle. Son cousin Etergrand me faisait l'effet d'un benêt courageux, certaines de leurs discussions tournaient au dialogue de sourd. le personnage qu'il me plairait le plus de revoir est Basilica. Quelle est son histoire ? Pourquoi tant de mystères autour d'elle ? Qui dit la vérité dans cette fichue famille ? Que de questions qui, j'espère, auront une réponse dans le prochain tome. Par contre, il y a bien plus de personnages que ces trois-là mais ce sont ceux qui reviennent le plus. Pour les autres, il est difficile de s'y retrouver dans les différents liens familiaux. Leurs principaux intérêts dans la vie sont les rumeurs circulant dans la maison et leurs hobbies...

Et en troisième lieu, l'univers de l'auteur. le début de lecture a été un peu chaotique car j'avais l'impression d'atterrir dans un monde de fous surtout à cause du narrateur. Heureusement que j'avais lu des critiques précisant le côté déjanté de ce roman sinon je n'aurais pas persévéré dans ma lecture et loupé une bonne découverte. La maison possède tellement de coins et de recoins qu'on se demande comment Omnia s'y retrouve, cette maison est un vrai labyrinthe sans compter les parties qui ont été condamnées ou des pièces servant de cachettes. Je n'aimerais pas m'y perdre. Ensuite, il y a l'ambiance qui y règne. Omnia et sa famille, les Capelan, sont les maîtres mais pourtant au fil de son enquête, elle va découvrir que la vérité est tout autre et surtout que pas grand monde ne se soucie de la vérité. Curieuse atmosphère donc pour quelqu'un qui ouvre enfin les yeux sur ce qui l'entoure. L'autre point concernant cette curieuse famille est le prénom des hommes et des garçons, il commence toujours par « éter » pour rendre hommage au prénom du premier Capitaine. Nous avons ainsi Etergrand, Etermalin, Etergros, Etergrogne, Eterpiaf... Bizarrement, le prénom semble donner la ligne de conduite de la personne, à moins que ce prénom change à l'âge adulte, je ne sais mais ça donne un peu plus de farfelu à cette famille. En plus, cela ne s'applique qu'aux hommes, les femmes peuvent avoir n'importe quel prénom, seule contrainte une fin en « a ». Nous avons donc Omnia, Basilica, Pédagogia, … Il me tarde donc de retrouver Omnia et cette curieuse bicoque dans un nouveau tome pour en apprendre plus sur la maison, les raisons de sa construction et sur les secrets qu'elle contient.

Comme vous l'aurez compris, je suis ravie de ma découverte malgré un début difficile. L'atmosphère même de cette maison invite à la curiosité. Et je vais de ce pas débuter le second tome et ainsi retrouver Omnia dans de nouvelles aventures et enquêtes. Petit plus, l'écriture de l'auteur est très agréable et se lit très vite (350 pages lues en 2 jours). Par ailleurs, la couverture de ce tome est très belle et donne ainsi un aperçu de la configuration du domaine de la Maison Sans-Pareil. Je vous conseille donc très fortement de découvrir cette petite série (2 tomes pour le moment) pour le moins originale et atypique. Prenez un plan si vous avez peur de vous y perdre. Pour ma part, il s'agit d'une série qui recèle bien des mystères et que j'espère élucider.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Cela a demandé de s'y reprendre un peu à deux fois avant de s'embarquer pour "La Maison Sans-Pareil".
Comme penché au dessus d'un puits avec la frousse de tomber ou plutôt avec déja la frustration que l'écriture ne plaise pas, que l'univers n'accroche pas.
Pourtant, avec audace, nous nous sommes laissés glissés dans le puits, petit à petit, et finalement, nous ne le regrettons pas.
L'auteur Eliot Skell a des talents de conteur.

L'univers décrit, son art de le faire, (sa traduction de l'anglais, du moins), nous rappelle du Christophe Mauri pour un public d'ados plus âgé.
Nous somme dans un temps imaginaire.
Il y a du frisson en plus.

Malgré le meurtre de départ et la première de couverture, non, ce n'est pas si sombre, chers jeunes lecteurs.
Nous savons déja que les personnages ne seront pas des anges, l'un d'eux a chuté d'un escalier et ce n'est pas un accident.
La première promesse d'une intrigue intéressante.

Les origines de la Maison Sans-Pareil sont fascinantes.
Il y règne une loi du silence autour de ses murs, un silence à prix d'or. Ce qui se passe à Sans-Pareil reste à Sans-Pareil.
Et pourtant, à l'intérieur, paradoxalement, l'ambiance y est très agitée.
La maison et la famille qui y habite ont des petits secrets.
Une histoire de trésors, qui fait vivre la communauté mais dont petsonne n'a jamais vu la couleur.

La maison, une sorte d'immense tour à deux hublots, ceinturée d'un rempart à une porte, construite par les gens du petit village voisin, Brume-ville-la petite.
Chacun abandonnera sa tâche à Brûme-ville-la petite pour bâtir pour les nouveaux arrivants puis sera congédié, plusieurs années plus tard à la fin des travaux et n'y reviendra pas.
Les employés embauchés en CDI formeront des générations d'employés pour des générations de familles qui ne partiront jamais de là.
Ce qui permît d'offrir du travail au petit village deviendra un oiseau de mauvais augure, un trouble à la tranquilité, faisant tomber l'ombre de sa tour sur le village.
Qui sont les Capelan?
D'où leur vient leur fortune?

L'auteur Eliot Skell vous dira tout, mais en revanche, il attendra un peu avant de nous révéler qui a assassiner le dernier patriarche de la famille.
Normal. Un mystère, ça se mérite.
Alors, nous nous accrochons.

L'auteur joue d'un décalage amusant avec le quotidien de la famille Capelan au sein de la maison, à l'identique de celui d'un autre petit village. Ils sont nombreux, ils sont proches, s'entendent, se chamaillent, grandiront ensemble et mourront ensemble.
Un même évènement rythmera leur journée commune, comme dans une aventure des " Schtroumpfs" de la BD de Peyo.
Notre attention sera concentrée sur la petite Omnia, 12 ans 3/4, comme elle dit, personnalité plus libre qui se dégage des habitudes familiales.
Elle n'est pas à part, elle pense parfois juste différemment.
Voici pourquoi ça sera Omnia qui trouvera qu'il y a quelque chose qui cloche avec le décès du dernier patriarche, " le Capitaine".
Et puis, plusieurs accidents mortels, ça commence un peu à rompre la routine.

Eliot Skell attirera également notre attention sur des va et vient nocturne autour de la maison. Également, sur le vol régulier d'un oiseau noir de grande taille, au dessus de la grande tour et depuis la mauvaise grâce du Capitaine.
Notre connaissance symbolique de l'oiseau nous forcera nous aussi à l'assimiler à une force de mauvaise augure, comme Omnia.
Et pourtant, tout est encore à découvrir.
Le ton ne nous éclaire pas beaucoup, la famille Capelan donne autant dans l'adorable malice que l'affreux, sale et méchant.
Ils sont affublés de Tics et de Tocs avec l'ennui, à la recherche d'intérêts inédits, cloitrés dans la vie de l'enceinte et tout cela est raconté avec beaucoup d'humour et un sens de l'absurde.
Il y a un grotesque qui apporte de la saveur à chaque membre, maîtres et domestiques.
Oui, on peut tout en attendre de cette famille et Feu le Capitaine le savait bien.

Et la pauvre Omnia s'en rendra compte bien assez tôt à fourrer son nez dans les affaires d'adultes.
On aime.
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Je remercie les éditions Flammarion pour m'avoir permis de découvrir cet incroyable univers. C'est un premier tome très prometteur car il est envoûtant du début à la fin. On entre dans la Maison Sans-Pareil sans jamais vouloir en ressortir tellement cet endroit est fascinant & mystérieux. Une très belle découverte !

La Maison Sans-Pareil n'est pas une maison ordinaire. Elle est tellement grande que "maison" ne la qualifierait même pas.. Plus grande qu'un manoir, qu'un château.. il s'agirait plutôt d'un village, ou même d'une ville ! Les habitants de la Maison Sans-Pareil sont une grande famille, les Capelan. Personne ne va au-delà des murs de l'enceinte, à part les domestiques. Les règles de cette maison sont bien spéciales ; personne n'a le droit d'en sortir (de toute façon, personne n'en éprouve le besoin), leur éducation est acquise des générations précédentes, tout tourne autour d'eux & nul ne sait ce qu'il se passe à l'extérieur.. Ils ont des coutumes, des sports, des traditions bien à eux.

Omnia, une jeune fille âgée de douze ans et quart, fait partie de cette famille étrange. Lorsque le dernier capitaine meurt, Omnia se pose des questions. Toutes les morts ont toujours été considéré comme des accidents, mais elle n'est pas dupe. Il se passe des choses mystérieuses & inquiétantes dans la Maison ; un grand oiseau noir qui plane au-dessus des tours, un petit passage qui mène à l'extérieur, plusieurs accidents qui la vise elle-même.. Omnia compte bien découvrir ce qu'il se passe qui à mettre sa vie en danger..

Cet univers est vraiment bien imaginé ! Il y a beaucoup de personnages, beaucoup de noms semblables, une maison énorme.. & pourtant on ne se perd pas ! Cette Maison est tellement incroyable qu'on se plait à suivre l'enquête d'Omnia à travers une grande partie du bâtiment. L'intrigue est réellement bien ficelé, le suspense est tenace jusqu'à la fin & on en vient à tourner les pages sans même s'en rendre compte.
Il n'y a pas vraiment de repère dans le temps, on ressent bien tout ce qui fait ce "monde" : les murs qui les séparent de la vie extérieurs sont bien présents & pourtant on ne se sent pas enfermé. On se laisse simplement emporté par ces aventures qui ne cessent jamais. Un pur régal que l'on n'a pas envie de lâcher !

Omnia est très têtue & heureusement pour nous ! C'est grâce à ce petit défaut qu'on est autant captivé par l'histoire parce qu'elle va au bout des choses contrairement aux autres personnages. Elle n'en fait qu'à sa tête, elle n'a pas froid aux yeux & elle est très intelligente. Elle a tout pour nous faire passer un bon moment.
Tous les autres personnages ont un petit quelque chose de particulier. Ils ont tous un signe distinct qui les caractérise personnellement & j'ai beaucoup aimé cet aspect. On ne retient pas tous les personnages, ni tous les noms mais les plus importants ressortent bien du lot finalement & on finit par les connaître assez pour les différencier.

L'auteur a une imagination débordante qui nous entraine entièrement dans son univers. Un univers fantastique, mystérieux & superbement mené avec des personnages hors du commun. On passe forcément un bon moment dans la Maison Sans-Pareil & je suis impatiente de connaître la suite !
Lien : http://laviedeslivres.cowblo..
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La maison sans-pareil porte bien son nom. Créée il y a de nombreuses années par le Capitaine et son majordome Bobert, elle est devenue une ville dans la ville. Personne ne sait vraiment pourquoi ni comment elle a été construite, mais une chose est sûre, il n'y en a pas deux comme elle. de nombreuses années après sa construction, les capitaines se sont succédés, désignés par leur prédecesseur. Mais le jour où le Capitaine en poste meurt, suite à un étrange " accident", il laisse la maison sans successeur, ce qui va semer la panique dans cette ruche! Omnia, du haut de ses 12 ans et quart, observe tout ce remue-ménage et sans le vouloir, se lance dans une enquête qui risque de la mettre en danger. Qu'est-il vraiment arrivé au capitaine? Qui en a après Omnia? pour le savoir, il faudra le lire^^



Lorsque j'ai vu cette couverture au moment de sa parution, j'ai tout de suite été attirée et intriguée par ce roman. Grâce au Club de lecture et aux éditions Flammarion, j'ai pu le recevoir en partenariat. Merci à eux.

La couverture est très belle et mystérieuse avec ce décor de nuit, le brouillard... de quoi piquer ma curiosité. le titre est doublé d'un bleu métallique qui lui donne un bel effet. Une vraie réussite!

Rien n'aurait pu me laisser imaginer le type d'histoire que j'ai découvert à l'intérieur! Je dois dire que je ne m'attendais vraiment pas à une histoire si... loufoque! J'ai eu beaucoup de difficultés à accrocher à cette lecture. Il y a plusieurs raisons à cela que je vais essayer de vous expliquer au mieux.

Tout d'abord, il s'agit d'un livre jeunesse, et bien que la plupart du temps cela ne me dérange pas, je me suis sentie "trop vieille" pour adhérer au style proposé par l'auteur. Celui-ci est tellement particulier que j'ai du mal à le décrire. Il n'est pas difficile à lire, je vous rassure, mais plutôt difficile à suivre, entre les différents endroits de la maison, les nombreux personnages etc...

Ensuite, comme je vous le disais plus haut, l'histoire est très spéciale. Cette maison m'a fait penser à une maison de "fous", où la population est complètement hors de la réalité. Ils vivent dans un monde cloisonné, avec leur propres règles et coutumes, mais ces dernieres sont complètement incongrues! A plusieurs reprises j'ai eu l'impression d'un troupeau de bétails, qui suit le mouvement général et qui est complètement affolé dès qu'un élément ne fait pas partie de leur routine. C'est vraiment déstabilisant. L'explication du fonctionnement de cette maison se fait tout le long du livre tellement il y a des choses à en dire. Il faut bien dire que l'auteur n'a pas lésiné sur les détails, ce qui nous permet de parfaitement imaginer les lieux. Ce roman est très surréaliste et au cours de ma lecture, je l'ai plusieurs fois imaginé sous forme de film un peu farfelu comme Charlie et la chocolaterie ou Alice aux pays des Merveilles version Johny Depp^^ Concernant l'enquête menée par Omnia, le suspense est bien gardé jusqu'à la fin et je n'avais pas imaginé ces révélations.

Côté personnages, il a été assez difficile de retenir tous ces prénoms étranges, qui pour la plupart débute par ETER...sage, grand, chic... pour les hommes, et termine en -IA pour les femmes. Je vous ai expliqué que tout ce petit monde vivait en vase clos, mais ne vous inquiétez pas, pour les mariages, ils font venir les femmes d'un autre endroit (ouf on a évité la consanguinité!). le personnage principal, Omnia, est une petite fille de 12 ans 1/4, qui est étrangement mature pour son âge et qui ne suit pas le troupeau comme tous les autres. Elle réfléchit par elle-même, et se fait ses propres opinions, mais cela ne lui apporte malheureusement rien de bon! Je ne sais pas si c'est la morale à retenir...

Vous comprendrez, je l'espère, pourquoi j'ai éprouvé tant de difficultés avec ce roman, dont le style devrait, à mon avis, plaire davantage à un public de jeunes adolescents.

Lien : http://www.les-lubies-de-lud..
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Dans ce premier tome, Elliot Skell pose les fondations d'une série farfelue absolument passionnante. En conteur hors pair, il plonge son lecteur dans une ambiance étrange et inquiétante et offre une histoire captivante qui mêle habilement fantastique et enquête policière.

Insolite, drôle, farfelue, étrange et inquiétante, la Maison Sans-Pareil porte bien son nom ! Sorte de manoir gothique qui abrite des générations de Capelan vivant en autarcie, elle est composée de centaines de pièces secrètes, de tours et de coursives aux noms intrigants, le Hall des Inclinaisons, La Nef Mauve, La Cour Pastel, le Pavillon Torsadé ou La Maison aux Licornes, pour n'en citer que quelques uns ! Et que dire de ses habitants, sinon qu'ils sont confortablement installés dans une routine invariable et des traditions improbables, vivent dans l'oisiveté la plus totale et rivalisent d'excentricités ! Pour prévenir leurs moindres désirs, ils peuvent compter sur de nombreux domestiques, eux aussi organisés en dynasties.

"Aucun monde ne paraît bizarre à ceux qui n'ont rien connu d'autre."

J'ai adoré pénétrer cet univers riche, complexe, inventif et découvrir les règles étranges qui régissent la vie à l'intérieur de la Maison Sans-Pareil ! Les 1001 détails et curiosités inventés par l'auteur sont plein d'humour et de drôlerie ! Baigné dans une ambiance extraordinaire, on se retrouve vite emporté dans une histoire abracadabrante et on ne voit pas les pages défiler ! Je me suis beaucoup amusée à la lecture de ce premier tome. La Maison Sans-Pareil est un conte de fée loufoque très divertissant. En parallèle du récit, mystères et complots entretiennent également le suspense.

Dans ce premier tome, Omnia, douze ans un quart, va vivre une aventure extraordinaire. Parce qu'elle est curieuse et observatrice, notre jeune héroïne comprend vite que la mort du Capitaine et de son majordome n'a rien de naturel. En véritable électron libre, curieuse et courageuse, elle est décidée à mener l'enquête. Petit à petit, elle s'aperçoit que sous son apparente harmonie, la Maison Sans-Pareil recèle de nombreux secrets et non-dits... Jeune, intrépide, intelligente, Omnia est une héroïne attachante et pleine de vivacité. Son franc-parler, son esprit logique et son sens de la déduction m'ont souvent rappelé la jeune Flavia de Luce d'Alan Bradley. J'ai vraiment pris plaisir à suivre ses aventures au sein de la Maison Sans-Pareil. Au terme de chassés-croisés étourdissants, Omnia lève le voile sur une réalité nouvelle et laisse entrevoir au lecteur un tome 2 encore plus complexe et plus inquiétant...

L'ambiance est angoissante, inquiétante, compliquée et pourtant, l'auteur n'a pas joué à fond cette carte de l'étrange. Il mâtine son récit d'un humour certainement destiné à rassurer le jeune lecteur. N'oublions pas qu'il s'agit tout de même d'un roman jeunesse destiné à des lecteurs entre 10 et 12 ans ! Dans un premier temps, je me suis amusée des bizarreries et des excentricités des habitants de Sans-Pareil mais j'ai fini par me lasser des nombreuses répétitions de phrases auxquelles l'auteur a recours pour souligner le côté invariable de la vie à Sans-Pareil ! de plus, il y a tellement de coins et recoins que l'auteur s'efforce de décrire qu'il devient difficile pour le lecteur de s'y retrouver ! On se sent perdu, noyé dans le flot d'informations et ce sentiment de déroute est encore accentué par le nombre impressionnant de personnages que l'on croise au fil des pages ! C'est dommage ! Il aurait suffi d'un peu de discipline dans tout ce foisonnement pour que tout devienne limpide et presque parfait !

Malgré tout, Elliot Skell réunit tous les ingrédients d'un roman jeunesse réussi ! Même s'il reste beaucoup de questions en suspens, le premier tome de sa Maison Sans-Pareil annonce le début d'une série particulièrement prometteuse. On en redemande et vite !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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critiques presse (2)
Ricochet
19 octobre 2012
C’est trop exagéré pour être apprécié correctement, et l’écriture casse le rythme d’une action pourtant riche, à multiples entrées sans réponses, qu’on aimerait voir se croiser dans les prochains tomes. Il suffirait juste d’un peu de discipline dans le foisonnement pour atteindre un vrai grand plaisir de lecture frissonnante !
Lire la critique sur le site : Ricochet
HistoiresSansFin
21 septembre 2012
Il y a énormément de lieux et de personnages, de ce fait, le lecteur peut se sentir un peu perdu et l’enquête d’Omnia semble reléguée, parfois, au second plan. Cependant, ce sentiment de déroute finit par passer très vite.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Vous pensez peut-être qu'autoriser des enfants à grimper aussi haut qu'ils le voulaient, sans aucune surveillance et sans le moindre équipement de sécurité, était de la part des Capelan adultes un signe de négligence, d'étourderie ou même pire. Mais quand un enfant grimpait trop haut, ou choisissait de s'asseoir sur une branche trop fine pour porter son poids, ou négligeait de prendre le vent en compte par un jour de tempête, il s'agissait certainement d'un imbécile ou d'un crâneur et c'était sans doute une chance d'en être débarrassés. Voilà en tout cas ce qu'auraient dit les Capelan adultes, si on leur avait posé la question.
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[Omnia] ne comprenait pas Basilica, ça, c'était tout à fait vrai. Basilica était même de loin la personne la plus incompréhensible qu'elle ait jamais rencontrée, ce qui ne la rendait que plus intéressante. Quant à savoir si on ne pouvait pas faire confiance à quelqu'un sous prétexte qu'on ne le comprenait pas, Omnia n'était pas sûre du tout que ce soit juste.
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De toute façon, aucun mur, aussi haut soit-il, ne peut empêcher les gens d'entrer quelque part s'ils y tiennent vraiment.
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Est-ce que c'est le nom qui fait la personne, ou la personne qui fait le nom ?
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