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EAN : 9791041412273
504 pages
Points (05/04/2024)
3.74/5   204 notes
Résumé :
Depuis plus d’un an, Charlotte vit cloîtrée chez elle au coeur de la campagne suédoise et noie son chagrin dans le travail. Après l’accident qui a coûté la vie à son mari, c’est dans cette bulle loin du monde qu’elle se sent apaisée. Aussi, quand elle apprend qu’une tante inconnue lui a légué une librairie à Londres, son premier réflexe est de vendre la propriété pour ne pas perturber l’équilibre qu’elle a réussi à trouver.

Pourtant, une fois arrivée ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 204 notes
Mercredi 14 Septembre, vers 8 h du mat'.
Je commence à parcourir la longue liste de masse critique, je remarque la présentation des livres par ordre croissant de demandes. Haha, on me l'a fait pas à moi ! D'un raccourci clavier me voilà en toute fin de liste sur le livre le plus demandé, déjà 400 demandes. Jamais entendu parler de ce bouquin. Pourtant il s'est passé quelque chose que je ne m'explique pas. La curiosité ? La flemme de chercher ? Une démangeaison à l'index ? La connerie ? J'ai cliqué pour recevoir le livre le plus demandé.

Vendredi 16 septembre.
Reçu un mail de Babélio m'annonçant que je vais recevoir le livre. Quel livre ? Ah oui, « La petite librairie de Riverside Drive » de Frida Skyback. J'aurais dû jouer au loto avant-hier. Ou pas.

Samedi 17 septembre :
Après renseignement, le livre est un feel good. Je ne lis pas de feel good book. Il fait 550 pages. Je ne me sens pas bien.

(Attention, ce qui suit n'est pas un vrai spoiler. Au contraire, je n'y parle que de moi et mes réticences à lire ce livre. En le sautant on tombe directement sur la fin, où je chronique -un peu- mes ressentis de lecture)

Fin spoiler

J-1 avant de poster cette chronique qui n'en est pas vraiment une, vu que je n'ai pas lu le livre. J'ai l'intention de déposer le pavé dans la boîte à livres de mon village. Ces derniers temps j'ai continué la lecture, jusqu'à la page 53. Toujours rien niveau sensations, si ce n'est de l'ennui. Abandon.

Jour J
Je dois poster ma chronique, mais j'ai encore les neurones qui s'emmêlent les pinceaux.
Si j'avais lu ce livre, aurais-je pu dire que je serais sorti de ma zone de confort habituelle (en lisant un feel good) pour entrer dans une zone d'inconfort, alors que tout est fait dans le genre feel good pour être dans le confort de lecture justement ? Ou bien aurais-je dû plutôt dire que je serais sorti d'une zone d'inconfort pour entrer dans une zone de confort ? Ou passé d'une zone de confort à une autre ?
Au secours.
Ce feel good book est en train de me retourner le cerveau, par sa seule présence hypnotique chez moi. Comme s'il m'envoûtait, m'exhortait à me sentir bien alors que je me sentais très bien avant qu'il n'arrive... J'ai l'impression loufoque de ne pas sortir indemne de ce feel good book sans y être seulement entré.

J+1
Je suis en retard pour la chronique, pourtant le décompte des jours me semble être passé dans le positif avec son +, je ressens paradoxalement comme un poids en moins. Avant d'envoyer la chronique, j'ai fixé la couverture, et j'ai repris la lecture sans réfléchir. Comme quand j'avais cliqué dessus le 14 septembre. J'ai ressenti au loin comme une vague lueur. C'est les vacances et je le lis par bribes, le mental débranché. L'héroïne a même commencé à me faire sourire. Ça me rappelle les lectures de magazine people dans les salles d'attente, pas du tout mon genre mais pourtant j'aime bien les lire dans ces circonstances. Là c'est un peu pareil, pas mon genre mais j'accepte. Ça me détend par moments et me fait passer le temps comme si j'étais dans une salle d'attente. Mais en attente de quoi ? (j'avais pas l'impression de m'ennuyer avant...). En tout cas je me suis mis définitivement dans la disposition d'esprit « waiting room » et je parviens à avancer un peu.

Le pitch : Charlotte est une veuve du fin fond de la campagne suédoise quand elle hérite une librairie londonienne de sa tante Sara qu'elle n'a jamais connue. Qui est Sara ? Pourquoi sa mère Kristina ne lui a jamais parlé d'elle ? Pourquoi Charlotte hérite-t-elle de cette librairie ? Si le lecteur (très distrait) n'a pas compris ou rate le début des interrogations et des mystères, pas de panique il y aura des sessions de rattrapage : page 25 (« Et surtout, pourquoi sa tante la lui avait-elle léguée ? » ) page 36 (« Pourquoi Sara tenait-elle à ce qu'elle hérite de sa librairie ? » ) ou encore page 194 (« pourquoi diable Sara lui avait-elle légué la maison ? » ). Il faut dire que le travail semble mâché par ici. Pas d'ellipse, on ne semble pas faire confiance au lecteur, on lui dit tout et encore plus (voire des choses longues et inutiles) de ce qu'il doit savoir pour continuer, sans jamais faire confiance à sa sagacité. Est-ce ça le style feel good ? En tout cas il se dégage une sensation de prose bavarde, jusque dans les dialogues et ses articulations :
« – J'espère que je ne vous ai pas effrayée.
Elle secoua la tête.
– Mais non. »
Mais peut-être dans les feel good est-il utile de préciser pourquoi elle secoua la tête suite à une interrogation, ça pourrait être en effet parce qu'elle avait juste besoin d'aérer sa chevelure.
J'ai eu la sensation d'une narration qui patine, parsemée de métaphores clichés ou capillotractées sur un fond de naïveté généralisée. Est-ce la marque du feel good ? (oui je sais j'ai déjà posé la question.... je dois être sous influence). En tout cas la qualité littéraire semble oubliée par ici. Voire même la relecture : « En général, Kristina et lui étaient si occupés à s'embrasser qu'ils n'ont jamais remarqué que Kristina les regardaient par la fenêtre ».... Sacré Kristina, capable d'embrasser le copain de sa soeur Sara tout en se regardant faire par la fenêtre, dans le flash-back sur l'histoire de Sara et sa soeur (la tante de Charlotte qui a hérité) lors de leur voyage en Angleterre dans less années 80.
Quant aux personnages, je les ai trouvés à l'image du roman, à moins qu'ils le façonnent. Convenus et plats. Ça peut aller jusqu'à la psychologie féline, ronronnante : « Le chat prit un air vexé avant de se lever et de sauter lestement au sol. le museau en l'air, il s'éloigna en faisant la moue pour montrer à quel point il trouvait indigne ce genre de traitement ». Est-il utile de préciser d'un chat qu'il fait la moue quand on parle d'un chat à l'air vexé dans la phrase précédente ? (Sans parler de l'anthropomorphisme généralisé)
Mais en dépit de ses redondances dans l'écriture, il peut se passer un truc. Une vague envie de continuer, si l'on accepte d'être tiré vers le bas de l'exigence dans la forme, en se mettant dans la peau d'un lecteur un peu flemmard et heureux de l'être, si l'on accepte les ressorts d'une intrigue qui apparaît convenue elle aussi, jouant sur l'attrait du lieu (une librairie charmante et son aura culturelle avec des livres majeurs parsemant ça et là le récit comme des cheveux sur la soupe), des personnages aux contours psychologiques clichés, des disparitions bienvenues donnant lieu à des trous dans la vérité à découvrir.


J+2 :
Aujourd'hui j'ai eu du mal à continuer la lecture et à me mettre dans le state of mind « waiting room ». Alors je suis allé pour de bon dans une salle d'attente pour continuer la lecture.
Coïncidence ou pas, les discours me paraissent encore plus creux, j'ai l'impression que les gens de ce livre parlent souvent pour ne rien dire, un peu comme dans la salle d'attente justement. En tout cas je me montre très feel good envers eux et je les welcome à tout va. le médecin ne devrait pas tarder.

J+3
Voilà, j'ai lu 250 pages d'un feel good book de plus de 500. L'effort a été intense pour moi. Je ne peux pas dire s'il est bien, s'il mérite plutôt 4,37 étoiles ou 1,86 au sein de la production feel good. Disons qu'il est. Si je note par contre mon plaisir subjectif de lecture, c'est 1,5 étoiles grand maxi.

J'ai déposé le livre dans la boîte de mon village en lui souhaitant une belle vie de bouquin. Hier, le médecin de la salle d'attente où j'étais s'est montré très compréhensif quand il m'a reçu en fin de journée, après que j'ai cédé ma place à tous les clients. Je lui ai raconté mon histoire avec ce livre en lui précisant que je me sentais très bien. Il m'a prescrit un petit séjour à la maison de repos du coin. C'est marrant, elle est juste à côté de la boîte à livres de mon village, peut-être pourrai-je voir qui va l'emporter. de retour chez moi, j'ai commandé l'intégrale d' « À la recherche du temps perdu », histoire de passer le temps dans ma nouvelle demeure.


Merci à Babélio masse critique ainsi qu'aux éditions Charleston pour cette expérience de lecture (et aux courageuses lectrices ou courageux lecteurs de cette chronique s'il y en a ^^)
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Ce samedi , j'étais à Londres...non pas pour le couronnement ,mais grâce à ce roman qui offre deux temporalités.

De nos jours, Charlotte, suédoise, arrive à Londres car elle vient d'hériter d'un tout petit immeuble, grace à une tante dont elle ignorait jusqu'ici l'existence. Cette dernière habitait là, et louait un appartement à un jeune écrivain fauché. Au rez de chaussée se trouve une petite librairie qui, Charlotte l'apprendra, est un gouffre financier. Elle envisage de vendre le tout le plus rapidement possible et de rentrer fissa en Suéde, mais c'est sans compter sur le charme de l'endroit, du bel écrivain et des deux employées aussi différentes que possibles.

On est en 1982 et deux soeurs débarquent à Londres, il s'agit de Sara , la tante de Charlotte et sa mère.Inséparables, elles habiteront ensemble ,même quand Sara rencontrera Daniel, un irlandais. Mais la vie à trois se révéle difficile...


C'est un roman que beaucoup de lectrices ont classé dans le genre "feel good", mais je ne l'ai pas trouvé si "feel good" que cela. La partie contemporaine, oui, même si les raisons du pourquoi Charlotte n'avait jamais entendu parler de Sara avant, viendront s'imiscer dans cette histoire.
Mais la partie "1982", pas du tout... Et c'est celle que j'ai préférée, parce que jouant sur l'ambiguité. J'ai compris tous les points de vue, et quel que soit le personnage qui attire notre empathie, on se dit qu'il n'y a ni gentil, ni méchant, dans cette histoire mais plusieurs nuances de gris, et une "décision" qui va tout modifier.
Les rapports au départ très complices entre les deux soeurs, vont devenir rapidement "toxiques". Au début Sara , la plus agée protége sa soeur. On la sens plus mure, plus adulte, plus dégourdie, plus fonceuse. Puis la mère de Charlotte va grandir,
Jalousie, trahison, et bien plus encore... Et comme on sait que les deux soeurs ne se sont jamais reparlé, on imagine un terrible gâchis...

La partie contemporaine est un peu , une succession de clichés : l'héritière qui n'a rien demandé et qui ne connait pas le monde des livres, le bel écrivain, la librairie poussièreuse mais chaleureuse, le gros chat, les décisions prises pour que la librairie ne sombre pas, et qui sonnent un peu trop "merveilleuses ".. Mais cela est sauvé par le personnage généreux de Martinique, et par le caractère épouvantable de l'autre vendeuse et ses réparties cinglantes, et anti commerciales, qui rendent ces passages un peu moins naifs...
Curieusement ces deux périodes habilement intercalées, et donc habilement dosées (la "gentille" et la dramatique ), sauvent ce roman et en font une lecture très agréable..
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Je viens juste de terminer ce pavé suédois sur le sauvetage d'une librairie londonienne.
Charlotte débarque de Suède, elle est l'héritière de Sara, l'ancienne libraire, décédée. Elle va s'atteler à remettre sur pied cet endroit, aidée de ses acolytes. Parmi eux Sam et Martinique les anciennes employées de Sara, un charmant écrivain en souffrance, le chat Tennyson et toute une horde de clients en demande de titres aussi curieux que farfelus.
Beaucoup de drôleries dans ce roman aussi douillet que la librairie de Riverside Drive. Les personnages sont plutôt fantasques et sympathiques.
Toute une galerie de portraits défile sous nos yeux, des obsessionnels, des dépressifs, des fervents défenseurs de la cause LGBT, les rebelles, les ronchons, les amis consolateurs, les amoureux, des tendres, des acharnés du travail et toute une équipe solidaire qui s'attache à sauver les livres.
Quant à la construction du roman, elle nous permet de faire des incursions historiques dans le passé de Sara, la tante de Charlotte, ainsi que de Kristina, la mère de cette dernière, nous permettant de comprendre les événements du présent à la lumière du passé qui ressurgit car un mystère plane sur la raison de la transmission de la librairie à Charlotte qui se pose de nombreuses questions.
L'auteure nous fait voyager dans le passé de Londres mais aussi dans les plus beaux endroits de la fascinante et trépidante métropole anglaise actuelle, avec ses musées, ses cafés et restaurants, ses monuments, ses quartiers réputés pour mieux revenir ensuite à l'ambiance familiale et intimiste de la petite librairie à l'ancienne.
On est plongé en réalité virtuelle dans l'histoire, on vit pleinement les scènes évoquées comme si on y était. Les lieux, les dialogues, les scènes, les personnages sont d'un réalisme étonnant sans toutefois écraser le suspense et le mystère.
C'est un livre que je recommande aux amateurs d'histoires se déroulant dans une librairie douillette ayant pour toile de fond la ville de Londres avec des personnages émouvants.
Je remercie l'équipe de Babelio et les éditions Charleston pour l'envoi de ce charmant roman cosy et distrayant.
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Charlotte qui vit en Suède reçoit un étrange héritage.
Une libraire située à Londres, léguée par une tante qu'elle n'a jamais connue et dont elle ne sait rien.
Elle se rend à Londres pour quelques jours mais y restera bien plus longtemps.
En effet , la librairie n'est pas loin de la faillite et il faut redresser les finances.
Et puis Charlotte se prend d'affection pour le personnel et commence à vraiment apprécier les livres.
Bon, 550 pages quand même !
Et beaucoup de verbiage, de situations improbables, d'invraisemblances, de clichés,.......
Je me demande comment j'ai tenu autant de pages.
On est en plein dans le roman feel-good actuel.
Alors deux étoiles, parce que ça parle de librairie et de livres, seul point positif du livre.
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Un livre feel-good avec 2 temporalités, qui nous plonge dans le monde des petites librairies.
L'histoire se déroule à Londres.
Pour la période actuelle, Charlotte, qui vit en Suède et veuve depuis un an, hérite de sa tante Sara d'une petite libraire à Londres. Charlotte n'a jamais connu sa tante. Dans un 1er temps, Charlotte ne souhaite pas garder cette librairie. Mais celle-ci n'est pas en grande forme au niveau des finances. Charlotte le prend comme un défi et elle veut relever la librairie et la rendre rentable.
La 2ème période se situe en 1982, ou les 2 soeurs Sara et la mère Charlotte Kristina, qui sont très fusionnelles, arrivent à Londres.
L'alternance entre présent et passé est bien construit, et au fil des pages les secrets de famille se révèlent. Même si on devine très vite la fin de l'intrigue, je me suis laissée porter par l'histoire.
Les personnages sont attachants avec des caractères très différents des uns des autres, parfois cela frise un peu la caricature. Mais chacun des protagonistes vont s'apprivoiser et des amitiés vont naître.
Le style d'écriture de l'auteure m' a permis de m'immerger dans cette librairie de visualiser les scènes. Quand on aimes les mots, les livres, les librairies on ne peut qu'aimer et se retrouver dans certains passages. Il y a des pointes d'humour.
Une lecture agréable, un moment de détente car dans un feel-good tout finit bien. Un genre littéraire et une auteure que je découvre.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
''Ni måste ha betytt mycket för er moster eftersom hon testamenterade hela byggnaden, inklusive bokhandeln, till er Ms Rydberg”, hade han sagt. Nej, hade hon haft lust att svara, det kan jag omöjligen ha gjort eftersom vi inte kände varandra. Vi har aldrig träffats.

Traduction (par mes soins) :
"Vous avez dû compter beaucoup pour votre tante car elle vous a légué tout le bâtiment, y compris la librairie, Mme Rydberg", avait-il dit. Elle avait voulu répondre que non, que c’était impossible car nous ne nous connaissions pas. Nous ne nous étions jamais rencontré.
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Les doigts tremblants, elle tapa " Daniel O'Connor = London" et appuya sur Rechercher. Un dixième de seconde plus tard, l'écran afficha vingt-deux millions de résultats.
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Quand elle [la cliente] fut sortie de la librairie, Charlotte se repassa en revue les livres qu’elle venait de vendre. Peut-être existait-il un code moral destiné aux libraires? Elle n’avait certes lu aucun des ouvrages choisis par la cliente, mais une petite voix lui disait qu’elle n’aurait pas dû vendre un livre intitulé Les femmes sont-elles aussi des êtres humains? (…) La question valait la peine d’être posée. Un libraire était-il en droit de refuser certains titres, par éthique? Où tracer la frontière entre l’acceptable et l’inacceptable?
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- Qu'est-ce que vous avez qu'Amazon n'a pas ?
Martinique essuya une larme.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Je veux dire, pourquoi est-ce tellement important que Riverside survive ? C'est quoi, votre plus-value ?
Elle sourit.
- Nous connaissons les livres. Nous donnons des conseils personnels à chacun. Si quelqu'un entre dans la librairie pour y acheter un cadeau, nous savons exactement quoi lui recommander. Nous connaissons tous nos clients et nous savons comment les aider à faire le bon choix.
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Si les visiteurs sont séduits par la librairie, ils voudront sans doute en emporter un morceau chez eux.
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Video de Frida Skybäck (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frida Skybäck
Bande annonce VO du livre Bokhandeln på Riverside Drive,
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