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Citations sur Evie (51)

J'ouvris mon bouquin (…). Le personnage féminin n'était vraiment pas très futé, c'est le moins qu'on puisse dire. Elle soupçonnait son fiancé de la tromper avec sa meilleure amie; l'intrigue simpliste, décrivait son projet de les tuer tous les deux.
Si seulement la vie était aussi facile.
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Je voulais prendre soin de ma fille, et de moi-même. Regagner un peu de l'amour-propre que j'avais perdu progressivement au fil des deux dernières années, comme du vernis à ongles bon marché qui s'écaille.
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[...] elle possédait ces yeux à rayons X dont sont dotées toutes les mères.
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Les gens apprécient qu’on se souvienne d’eux. Quel que soit son âge, chacun aime se croire suffisamment intéressant pour qu’on l’appelle par son prénom ou qu’on retienne la date de son anniversaire et pense à demander comment s’est déroulée la fête.
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On ne sait pas toujours comment on va réagir à l'irruption soudaine d'une tragédie dans l'existence.
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On peut facilement s'empêtrer dans ses propres problèmes, en ne voyant toujours que le verre à moitié vide.
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Quand tu t'apercevras que ton enfant a disparu, tu croiras connaître le pire.
Très vite viendra ce sentiment insidieux, comme si tu te vidais de ton sang, que tu n'y peux rien, absolument rien.
Tu le sentiras s'écouler, et rien ne peut l'arrêter. Mais, à ce stade, tu te fiches pas mal de ce qui peut t'arriver.
Tu ne penses qu'à elle, ton bébé.
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Au cinéma, les personnages que l’on croit morts se relèvent parfois brusquement pour se remettre à étrangler les gens. Mais ces deux-là ne se relèveront pas de sitôt.
Tara disait-elle la vérité ? Evie est-elle en vie ?
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L’eau bouillante m’a éclaboussé le bras et j’ai hurlé.
Tout m’a paru si bruyant. Le son de la télévision et le fracas de la bouilloire sur le sol m’ont fait l’effet de coups de cymbale répétés, résonnant à mes oreilles.
Aucun rideau de ténèbres n’est tombé. Ni rêve troublant, ni lumière vive. Je n’ai pas flotté jusqu’au plafond, d’où j’aurais observé mon propre corps.
Juste le néant. Un grand vide à l’endroit où je me trouvais.
Je me suis réveillée ici.
J’avais fait un AVC, les ai-je entendus dire, alors qu’ils gribouillaient sur leurs porte-blocs. Quelque chose de sérieux. Beaucoup de choses peuvent survenir après une attaque. J’en avais vu la liste sur les affiches de prévention des cabinets médicaux. Ici, les médecins connaissaient bien le sujet.
Il y a pourtant une chose qu’ils ignorent.
C’est ce qui m’est arrivé : je suis prise au piège à l’intérieur de moi-même, comme un insecte dans de l’ambre.
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Les murs nus de la nouvelle maison étaient lisses et froids. En l’absence de meubles, les pièces encore vides manquaient totalement de caractère. Et la peinture coquille d’œuf ne contribuait pas à réchauffer l’atmosphère.
Oui, c’était propre et fonctionnel, mais j’avais toujours aimé la couleur.
Je me rappelai notre ancien salon, si spacieux, avec le bow-window et le mur d’accent au papier peint à motifs cachemire turquoise et noir – j’avais mis plus d’une semaine à choisir parmi les échantillons scotchés au manteau de la cheminée. Nous avions tous les trois pu exprimer nos opinions, avant de tomber d’accord.
Je jetai un coup d’œil aux murs, aux plinthes, au minuscule vestibule et aux poignées ouvrant sur des chambres guère plus grandes. Comme si j’allais subitement trouver du charme à l’endroit.
J’avais le sentiment qu’on venait d’enlever couleur et texture à ma vie, que mon âme elle-même avait été trempée dans cet insipide magnolia.
Je me retournai vers la petite fenêtre donnant sur le carré humide de pelouse fatiguée. L’agent immobilier avait eu l’audace d’appeler ça un « jardin ». Quelle blague.
Des mauvaises herbes étouffaient les bordures et des pissenlits poussaient çà et là entre les dalles, tanguant comme des marins ivres sous la brise légère.
J’embrassai de nouveau la pièce du regard.
Dans un coin s’empilaient cartons et sacs-poubelle pleins. Le résumé des huit dernières années de notre vie.
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