Au fil du rasoir

Elle sentit un poids lui oppresser la poitrine, comme si quelqu’un la lui avait creusée, avant de la remplir d’une solitude liquide et noire.

Ce que Sara avait de particulièrement sexy, c'était sa bouche. Quel dommage qu'elle ne sache pas quand la fermer et, le concernant, s'en servir de manière plus utile qu'en parlant.

Il lui était arrivé de lui faxer des documents sur les affaires , ou de lui envoyer Carlos , son assistant , avec les informations sensibles. Depuis leur divorce , les appels personnelles était exclus et , même qu'ils s'étaient remis à plus ou moins sortir ensemble , des deux , c'était toujours lui qui prenait la peine de décrocher le téléphone.
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La femme de Patterson avait les ongles plantés tellement profond dans les couilles de son mari qu'il n'allait même pas chier sans obtenir d'abord sa permission.

" Comme dirait ton père, il est temps pour toi de chier ou de quitter la selle. "

... le silence était le meilleur ami du flic. Les gens normaux n,aimaient pas le silence, et invariablement ils tâchaient de le remplir. La plupart du temps, ils le faisaient sans que leur cerveau participe de l'équation.

Les parents provoquent la souffrance, mais ils sont aussi ceux qui la soulagent

C'était sidérant, ce que les gamins pouvaient être crétins, et à quel point ils avaient désespérément besoin d'amour et d'attention. Mark avait dû être une cible tellement facile, pour sa mère. Il devait se sentir comme une plaie ouverte, convaincu que seule sa mère pourrait le guérir.

Cette jeune fille de treize ans avait connu plus de souffrances et de douleurs que la plupart des êtres. Et pourtant, tous les matins, elle se levait pour aller au collège, elle se rendait à l’église le dimanche avec son père, comme si elle n’était pas encore sortie du monde de l’enfance.

La nature a horreur du vide.