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EAN : 9791033903871
Harper Collins (03/04/2019)
3.59/5   166 notes
Résumé :
MÈRE. HÉROÏNE. MENTEUSE. TUEUSE ?

Le métier de Laura consiste à soigner les troubles de la parole. Dans sa profession, elle est reconnue et admirée. Elle a pourtant plus de difficultés quand il s’agit de faire parler sa fille de trente ans, qui semble collectionner les échecs en tout genre.
Il aura suffi qu’elle l’invite au restaurant pour avoir une vraie discussion mère-fille,
Il aura suffi qu’un gamin armé entre en scène,>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 166 notes
Karin Slaughter est une auteure vers laquelle je reviens périodiquement, lorsque j'ai envie d'un thriller haletant qui me laissera complètement à bout de souffle par sa densité et ses nombreux rebondissements. Et dans le genre, "Son vrai visage" a été diablement efficace ! Même si les trop nombreux détails de l'intrigue commencent à s'estomper un peu dans ma mémoire (je l'ai terminé il y a un mois), les personnages en sont marquants, notamment Laura, cette mère quinquagénaire orthophoniste dont la vie apparemment si tranquille dissimule un passé tumultueux. Et sa fille, Andy, la trentaine, qui nous semble bien fade au début du livre, et qui en l'espace de quelques jours va devoir mûrir et appréhender l'histoire incroyable de sa filiation au cours d'une cavale effrénée entre sa petite ville de Géorgie et l'Idaho, où Laura la presse de se rendre après que chacune d'elles ait tué un homme. Et oui, ça commence fort...

A partir du second tiers du roman, des flashbacks réguliers nous renvoient en 1986, où nous suivons une équipe de jeunes terroristes-justiciers, persuadés d'agir pour le bien des opprimés et contre les exploiteurs. Ils ciblent notamment ces riches propriétaires d'assurances qui refusent de prendre en charge les dépenses de ceux qu'ils considèrent comme inutiles à la société. Ce groupe agit sous l'emprise d'un leader charismatique aux allures de gourou qui les a séduits au point d'en faire agir certains contre leur propre famille. le contexte évoque l'affaire Patricia Hearst (affaire emblématique des années 70, où une jeune héritière victime d'un enlèvement va finalement collaborer aux actions de ses ravisseurs), et on baigne dans la musique des Doors, si sombre parfois mais ô combien envoûtante.

Bien sûr, entre passé et présent (2018), on devine assez vite certains liens, néanmoins c'est bien amené et convaincant, de sorte que même les grosses ficelles passent sans problème. On retrouve des personnages parfois à la limite de la caricature, je pense à Paula, une des groupies fanatiques de Nick, le chef des apprentis terroristes, tellement mauvaise qu'elle en ferait presque sourire, mais "presque" seulement. La métamorphose d'Andy, tellement falote et indécise au début, qui devient en quelques semaines une véritable guerrière n'est pas toujours très crédible non plus. Mais on est tellement emporté par le rythme du récit et le découpage efficace qui arrête chaque chapitre à un moment crucial qu'on lit sans se poser de questions, trop hâte de connaître la suite. L'atmosphère est de plus en plus tendue, après une mise en place efficace, sans longueurs inutiles.
Bref, certainement pas un roman inoubliable, mais qui "fait le job", et donne envie de découvrir d'autres oeuvres de Karin Slaughter. Je recommande aux amateurs de thrillers psychologiques avec pas mal d'action, et que les scènes de violence ne rebutent pas trop, car il y en a quelques-unes, nécessaires au déroulement de l'intrigue à mon avis.

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Andréa déjeune avec Laura, sa mère, quand une fusillade éclate. Avec un sang froid déconcertant, Laura réussit à désarmer et tuer le tireur. L'instant est filmée, et la vidéo passe sur toutes les chaines de télévision.
Quelques jours plus tard, la mère est agressée à son domicile. Andréa intervient et tue l'intrus. Laura n'a alors qu'une idée en tête : éloigner sa fille....

Ce thriller repose sur une intrigue où le présent (2018) s'entremêle avec le passé (1996), un écart qui correspond peu ou prou à l'âge d'Andréa.
On comprend rapidement que Laura n'est pas seulement l'orthophoniste qu'elle est devenue. Andréa, une jeune femme qui cherche encore sa voie, va se révéler en menant l'enquête, sans toujours respecter les consignes de sa mère. Des initiatives qui peuvent tous les mettre en danger...
Une Amérique contemporaine, dont les habitants ont un comportement assez convenu, bourgeois et parfois violent, est ici confrontée au passé plus radical, souvent méconnu, d'une frange de sa jeunesse. On hésite souvent entre l'horreur de la violence de cette Amérique-là et l'incrédulité... Mais c'est cette confrontation permanente dans le récit qui le rend crédible.
C'est plutôt bien écrit (merci à la traductrice) et la lecture est fluide. Contrairement à l'habitude pour ce genre de roman, les chapitres sont longs, voire très longs. Mais ils fourmillent de découvertes et d'imprévus, avec une alternance constante entre présent et passé. La narration est donc très dynamique.
Un thriller original sur une face sombre et méconnue des États Unis d'Amérique.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Je remercie les éditions Harper Collins de m'avoir fait découvrir Karin Slaughter, dans le cadre d'une Masse critique privilégiée de Babelio.
Que sait Andy à propos du passé de sa mère ? Mère. Héroïne. Menteuse. Ou bien tueuse ? » Son vrai visage « est le nouveau thriller décapant de l'auteure Karin Slaughter, paru en ce printemps 2019 aux éditions Harper Collins, dans la collection Noir.
Belle Isle, en Georgie aux États-Unis, 2018. Laura, la cinquantaine, divorcée est orthophoniste. Sa fille Andrea est revenue s'installer avec elle lorsqu'elle a appris que sa mère était atteinte d'un cancer du sein il y a trois ans. Si Andy travaille à la Division du Central de Police, elle est plutôt léthargique et totalement dénuée d'ambition.
p. 26 : » Quand vos parents étaient des personnes aussi motivées que douées, la fainéantise était une sorte de rébellion, non ? Suivre avec obstination et constance la voie de la facilité, alors que le chemin ardu était tellement… ardu ? «
Aujourd'hui Laura a invité sa fille Andy à déjeuner pour fêter ses trente et un ans. L'occasion de discuter avec elle de ses éventuelles projets d'avenir. Mais tout s'écroule lorsqu'une balle siffle et atteint une autre jeune femme. Un tireur vient de s'introduire dans le restaurant. Laura plonge sur sa fille pour la mettre à l'abris des tirs, mais elle est atteinte d'une balle à la jambe. le tireur pointe son arme vers Andy. Laura a alors une réaction qui va laisser tout le monde perplexe, en subtilisant l'arme et en la retournant contre le meurtrier, dans un geste maîtrisé et serein. Si son acte est courageux et salvateur, les caméras du restaurant ont filmé la scène. Laura apparaît alors, en quelques heures seulement, à la une de toutes les télévisions du pays.
p. 63 : » […] si Laura était réellement aussi calme et méthodique, pourquoi n'avait-elle pas plutôt arraché l'arme des mains de Helsinger ? «
En état de choc, Andy est incapable de répondre à l'interrogatoire des forces de police, ni de livrer sa version des faits. Malgré l'ampleur de ses blessures, Laura décide contre l'avis médical de sortir de l'hôpital. Sa réaction envers sa fille Andy est d'autant plus étrange, qu'au lieu de la soutenir, elle la met à la porte de chez elle.
p. 80 : » Il faut que tu partes, Andrea, ajouta-t-elle en levant les yeux vers sa fille. «
Comment sa propre mère peut-elle faire preuve d'autant de sang froid ? Cette tuerie n'aurait-elle pas, au contraire, dû rapprocher les deux femmes ?
p. 103 : » La fusillade. Cette tragédie portait un nom à présent et marquerait à tout jamais une rupture définitive avec sa vie d'avant. «
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais un soir où Andy retourne chercher quelques affaires chez sa mère, elle assiste à une scène effroyable. Un homme interroge Laura dans le but d'obtenir des informations sur son passé. Voyant Laura impassible, l'homme menace alors de s'en prendre à sa fille Andy. Celle-ci, cachée dans la cuisine, assiste impuissante à une scène de torture.
p. 18 : » Quelles informations une orthophoniste divorcée de cinquante-cinq ans pouvait-elle bien détenir qui vaillent la peine d'engager un homme de main pour les lui arracher par la torture ? «
Sur les ordres de sa mère, Andy fuit alors la ville, remontant le passé de sa mère. de découvertes en découvertes, elle va devoir sauver sa peau pour découvrir le vrai visage de sa mère.
p. 233 : » Elle s'interrogea : laquelle des Laura était sa véritable mère, celle qui lui avait ordonné de la laisser tranquille ou celle qui, soi-disant, n'avait jamais eu rien d'autre que le bien-être de sa fille en tête ? «
Malgré les presque six cents pages de ce thriller, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Si le début de l'histoire commence par une trop banale scène de tuerie aux États-Unis, elle rebondit sans cesse au fur et à mesure des chapitres. L'utilisation des flash back n'est ni pesante ni déroutante dans l'évolution de l'intrigue. Karin Slaughter décrypte et analyse talentueusement toute la psychologie des deux protagonistes que tout oppose au départ. L'évolution du personnage de Andy est édifiante. L'auteure travaille parfaitement le lien mère-fille par le poids des mensonges familiaux, et laisse le lecteur découvrir le bien fondé de ceux-ci. L'auteure joue sur la tension, extrême à certains moments. le suspens est bien gardé. Bravo, c'est pour ma part un thriller d'une grande réussite !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Ce que j'ai ressenti:

***Par amour, rien n'est impossible…

Laura est la mère parfaite. Andy, sa fille, est un peu dépassée par la vie. Une discussion mère/fille s'engage alors, autour d'un repas, pour qu'enfin Andy vole de ses propres ailes et prenne son destin en main…Sauf que l'inattendu se produit, et le vernis de la mère parfaite se fissure, quand d'un geste assuré, elle tue ce jeune fou furieux, venu de nulle part, pour sauver sa fille. Elle tue sans aucune émotion. le pire étant dans ses yeux: le néant. Andy voit enfin Son Vrai Visage. le visage d'une personne qu'elle ne connaît pas. Alors Mère? Héroïne? Menteuse? Tueuse? Qui est vraiment cette femme, capable d'ôter une vie, sans rien laisser paraître, capable de s'interposer avec une assurance démesurée devant une arme braquée, pour sauver sa fille?

« Nous sommes tous deux sur cette terre depuis assez longtemps pour savoir que la vérité est sujette à interprétation. »

***Par amour… Par amour…C'est tout ce que tu as pu dire…

Karin Slaughter parle d'amour dans son nouveau thriller! Et entre frisson et désir, il y a la passion. Cette forme d'amour tellement intense qu'elle en devient destructrice, ravageuse, violente. A un tel point d'amour, que la personne se perd dans l'autre, dépend de l'autre, devient son ombre, pour ne plus qu'exister aux seuls yeux, de l'être aimé. Et en trente ans, comme il peut changer une personne…De 1986 à 2018, ce thriller nous transperce au coeur. de secrets inavouables aux talents cachés, c'est tout une vie qui explose en mille morceaux, et qu'une fille tente de recoller, au péril de sa vie. Jusqu'où peut-on aller par amour? C'est tout le coeur du roman de Karin Slaughter. de la passion au bout des doigts aux bouleversements corporels, de l'emprise au charme, de la dépendance à la manipulation, de la tendresse à la haine, la richesse de ses sentiments contradictoires et pour autant complémentaires, n'a pas fini de nous émouvoir, et dans ce livre de plus de 500 pages, les vertiges sont époustouflants!

"Chaque parcelle de moi est tienne."

***Tel un yoyo…

Karin Slaughter joue avec nos nerfs, nos coeurs, nos émotions dans une course poursuite effrénée. Quel rythme! Avec son intrigue qu'elle déroule d'un geste du poignet, elle nous envoie valser du passé au présent, avec une élégance maîtrisée, au plus près d'un homme dangereux, mais ramène d'un coup sec, avec brio, tous les éclats d'une femme résiliente, sur un petit air de Classique grandiose. La manipulation par le talent d'écriture, et le charme opère, jusqu'au point final. J'ai adoré cette interprétation de la relation mère/fille, toutes les petites nuances dans les manières d'aimer, les petites piques bien plantées, les jeux dangereux et les scènes presque palpitantes qui se déroulent sous nos yeux… J'ai passé un super moment de lecture, et heureuse d'avoir vu Son vrai visage!

"Elle avait toujours cru -avec véhémence, avec grande conviction-que l'unique moyen de changer le monde était de le détruire."





Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio et les éditions Harper Colins France pour leur confiance et l'envoi de ce livre!


Lien : https://fairystelphique.word..
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« Vendue à plus de trente millions d'exemplaires… » Au pied de cette pyramide insensée, le modeste lecteur que je suis, toujours effrayé par le moindre bandeau publicitaire : « Grand prix de ceci, Oscar de cela » et n'ayant jamais lu une seule ligne de Karin Slaughter. Et voilà ce cher Babelio qui me propose la découverte du dernier opus de la dame aux best-sellers. Hum. C'est quoi le sujet ? Ah oui, (vous sentez l'enthousiasme), pourquoi pas ?
« _ Maman. Es-tu... Es-tu une espionne ?
_ Une quoi ? répliqua Laura, l'air perplexe.
_ Ou une tueuse à gages, ou un agent du gouvernement, ou...
_ Oh ! Andy, non... Je suis ta mère. J'ai toujours été ta mère, personne d'autre. »
Le sujet me plait parce que ça débute comme un William Boyd, le meilleur selon moi, La Vie aux Aguets, avec cette mère affectueuse qui se révèle une redoutable guerrière lorsqu'il s'agit de protéger sa progéniture. Mais le sujet est une (bonne) chose, et la réalisation en est une autre. N'est pas Boyd qui veut. Continuons la lecture d'autant que, précision utile, elle semble facile et que les surprises s'enchaînent à vive allure.
Capacité d'auto-défense remarquable, logistique d'urgence digne d'un agent secret, ennemis anonymes surgissant avec les pires intentions, notre orthophoniste ménagère de plus de cinquante ans (à peine plus, soyons précis) a, on en doute plus, d'autres cartes à son arc que sa liste de courses et ses réunions Tupperware. Lesquelles ? le mystère est présent d'emblée et incite à tourner les pages. Sa fille chérie, oisillon fragile et naïf tombé du nid, pourchassé par des ennemis inconnus va devoir lutter pour sa survie en tentant de découvrir qui est réellement sa mère. Disons que le parcours sera de qualité, alternant entre aujourd'hui et la fin des années quatre-vingt, entre une artiste de tout premier plan, des groupuscules terroristes et une multinationale de la santé. Les trois principaux personnages féminins sont particulièrement réussis, en particulier la lutte intestine et les vacheries entre Paula et Jane qui sonnent vrai. le héros masculin évoque des personnages réels et fait vraiment froid dans le dos. La description du milieu interlope et contestataire du San Francisco des eighties (référence à l'histoire de l'héritière Hearst) est particulièrement réussie et le suspens est présent jusqu'au bout. Préparez, pour rester bien dans l'ambiance, une compilation des meilleurs titres des Doors.
Encore une preuve magnifique qu'on peut réaliser d' excellents romans sans tueur en série, sans meurtre particulièrement horrible mais avec une histoire, des personnages et des sujets solides et bien traités. En remerciant Babelio et Harper Collins pour cette superbe découverte qui tient fort bien la comparaison avec Boyd, j'en recommande vivement la lecture.
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critiques presse (1)
Culturebox
12 août 2019
Ça commence très vite et ça continue sur le même rythme avec beaucoup d'efficacité comme savent le faire beaucoup d'auteurs de polars américains. Même parfois à l'excès. Mais Karin Slaughter installe aussi une atmosphère très maîtrisé et dessine avec précision ses personnages.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Vous êtes quelqu’un de formidable. […] Ce n’est pas parce que vous avez du talent, ou que vous êtes belle, même si vous cumulez les deux sans aucun doute, c’est parce que vous êtes vous-même, simplement.
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Quand tu joues du classique, tu joues les notes exactement telles qu’elles sont écrites. Il faut s’exercer en permanence, au risque de perdre ta dynamique, ta manière d’exprimer les notes. Même en quelques jours, on peut sentir l’agilité quitter ses doigts. La conserver exige beaucoup de temps. Du temps que l’on ne passe pas à faire autre chose.
(...)
Le jazz, ce n’est pas simplement les notes, c’est l’expression de la mélodie. Moins d’entraînement, plus d’émotion. Avec le classique, il existe un mur entre le public et toi. Avec le jazz, c’est un voyage partagé. À la fin de la performance, on n’a pas envie de quitter la scène.
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_ Je ne pige pas, papa. Pourquoi maman n'a pas parlé à la police ? Pourquoi elle ne leur a pas dit que c'était de la légitime défense ?
Pourquoi est-ce qu'elle laissait tout le monde croire qu'elle avait délibérément commis un meurtre ?
_ Je ne pige pas, répéta Andy. Ca m'échappe.
_ Je ne comprends absolument pas comment ta mère a pu faire ce qu'elle a fait, finit par déclarer Gordon. Son raisonnement. Ses choix. Son comportement vis à vis de la police. Je comprends bien que d'instinct, elle t'a protégée. Et j'en suis très heureux. Tellement reconnaissant. Mais comment elle l'a fait...
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Nous sommes tous deux sur cette terre depuis assez longtemps pour savoir que la vérité est sujette à interprétation.
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Elle contourna le véhicule et tendit la main pour ouvrir la boîte à gants. Andy recula brusquement d'un pas chancelant. Un pistolet en était tombé. Un revolver, identique à celui que John Helsinger avait braqué sur la poitrine de Laura. Sur le côté, des marques d'éraflures, là où on avait effacé le numéro de série. Andy fixa l'arme usée gisant sur le plancher comme si elle attendait qu'elle se mette à bouger.
Andy dénicha le guide du conducteur.
1989 Plymouth Reliant SE Break.
Elle le feuilleta. Les schémas dataient, les illustrations étaient visiblement agencées à la main. Une voiture vieille de trente ans, avec quelques kilomètres à peine au compteur. Deux ans de plus qu'Andy. Entreposée dans un endroit qu'elle ne connaissait pas, dans une ville dont elle n'avait jamais entendu parler avant que sa mère lui ordonne d'y aller.
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