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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Regardez nous danser est le deuxième volet de la trilogie le pays des autres.
Dans cette trilogie Leila Slimani nous raconte la saga de la famille Belhadj. Dans le premier tome intitulé la guerre nous faisions la connaissance d'Amine, jeune marocain envoyé en France et en Alsace pendant la Seconde guerre mondiale. .Il rencontra Mathilde et celle ci le suivit au Maroc où ils fondèrent une famille et une entreprise agricole.
Nous retrouvons cette famille avec ces enfants , Aicha et Selim en 1968.
Amine a fait de son domaine une entreprise florissante. Amine appartient à la nouvelle bourgeoisie dominante , proche de la royauté.
Aicha a fait ses études de médecine à Strasbourg et vit sa vie entre ses deux cultures.
Lors de la chronique du premier tome j'avait écrit ceci :
J'ai ressenti dans ce roman comme une volonté de la part de Leila Slimani de ne pas prendre parti et de mettre tout le monde dos à dos afin de ne froisser personne et permettre la mise en place ce cette saga familiale.
Tout est ébauché mais sans véritable profondeur.
Pourtant que de thèmes porteurs ! La place de la femme dans la société marocaine, la marche vers l'indépendance, la construction d'un couple mixte, le lien au colonisateur.
J'espérais , les personnages installés, que le deuxième tome approfondirait les différents thèmes.
Malheureusement, j'ai le même ressenti que lors de la lecture du premier tome. Beaucoup de thèmes abordés comme si il fallait cocher les cases : la royauté, le pouvoir, la corruption, les attentats etc...
Bien évidemment ces évènements ont fait le Maroc et les Marocains.
Mais je trouve que Leila Slimani n'approfondi pas ces événements à la lumière de ces personnages.
Par contre Leila Slimani nous montre des femmes magnifiques , combattantes, libres et sensuelles.
Ces femmes qui me feront lire la fin de cette trilogie ou plutôt saga
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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J'avais déjà moyennement aimé le premier tome de cette saga familiale de Leïla Slimani.
Mêmes causes, mêmes effets ... je ne parviens que trop rarement à rentrer en empathie avec l'histoire, les personnages. le sentiment d'être extérieur à ce qui se passe, alors même que je suis en général bon public, en particulier sur ce type d'ouvrage où grande et petite histoire se rencontrent.
Mais j'ai trop l'impression de lire une succession de tableaux, sans toujours parvenir à faire de liens. Des personnages qui apparaissent, disparaissent, parfois complètement, parfois réapparaissent ... et des évolutions, des rencontres, des personnages qui manquent parfois de crédibilité. Ou du moins, dont on aimerait mieux comprendre pourquoi ... pourquoi ils abandonnent un idéal et se plient à ce qu'ils détestaient quelques pages auparavant, pour ne donner qu'un exemple.
Reste que l'on prend plaisir à suivre l'évolution du Maroc moderne au travers de l'histoire mouvementée même si trop peu creusée à mon sens de cette famille.
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Qui trop embrasse mal étreint...

Avec une écriture toujours aussi maîtrisée, l'auteure nous conte dans ce deuxième tome (il devrait y en avoir un troisième) la suite de sa saga familiale. Ici, l'histoire n'est plus centrée sur ses grands parents, Amine et Mathilde, mais sur leurs enfants mais aussi sur d'autres personnages familiaux. Et c'est peut-être ce qui m'est apparu moins intéressant dans cet opus. Leila Slimani essaie de mettre en miroir l'évolution du Maroc après l'indépendance (les années de plomb) et les destins de ses parents, oncles, tantes, cousines... du coup, le récit est plus éclaté, fini par s'éparpiller et n'a pas le souffle du précédent volume. On n'arrive plus à savoir ce qui est réel, ce qui est romancé et l'évocation de l'histoire du Maroc reste superficielle.
Le récit des hippies à Essaouira à la fin des années 60 est extraordinaire, un épisode méconnu.
La fin s'effiloche un peu, mais ne me fera pas renoncer à un troisième volume.
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Ah !
Me voici bien déçue finalement. Et je l'attendais ce volume 2 , cette suite du premier roman de Leïla Slimani dont j'avais enfin trouvé qu'elle arrivait à sortir de cette écriture froide et trop distanciée, de cette problématique avec les émotions qui peut-être lui fait écrire des récits glacants souvent, avec cette écriture journaliste contemporaine... Bref, j'avais aimé vraiment ce premier tome '' le pays des autres ''.

Et dans cette trilogie annoncée, me voilà toute contente d'entamer le second tome ''Regardez-nous danser '', car je fus patiente, ayant attendu la sortie en poche.

C'est donc avec un plaisir anticipé que je m'y plonge.

Et ça fonctionne au début.
Je m'étais bien préparée.

Et je crois que le début du roman est plutôt bon;

Nous retrouvons les personnages du premier tome, Mathilde l'alsacienne installée dans la campagne marocaine, son époux agriculteur Amine, leurs deux enfants Aïcha et Selim et le reste de la famille et des connaissances.

Nous sommes dans les années 60 et Mathilde et Amine sont devenus des gens '' respectables ''. Les voici invités dans des cercles de bourgeois,des clubs et cela génère chez eux des tensions ou des satisfactions.

Aïcha part étudier la médecine à Strasbourg,son frère est plus tourmenté et va avoir du mal à se trouver, il aura besoin de s'éloigner de ses parents.


Au delà de l'histoire des personnages, bien sûr, Leïla Slimani veut raconter une histoire du Maroc.

Mais très vite, j'ai trouvé en avançant dans ma lecture, qu'elle allait trop vite, voulant aborder beaucoup de faits, de personnages, et d'événements, elle se dépêche, hop, et écrit rapidement et c'est très désagréable à lire.

Cela a nuit à la lecture de ce second tome.

J'ai appris que depuis le début de l'écriture de cette trilogie, il est prévu que ce soit adapté en série filmée.

Et bien, je crois qu'elle s'y prépare trop tôt ! L'écriture du scénario n'est pas l'écriture d'un roman.

Et la précipitation des évènements, entre les hippies d'Essaouira, la tante Selma et ses choix de vie, Aïcha et ses revirements soudains auxquels on ne comprend rien, Mathilde dans sa cuisine qui d'un coup fait des déclarations surprenantes pour elle, Amine et ses maîtresses et sa relation à sa terre, etc ...

Mais j'en oublie !

Car il s'agit aussi du Roi Hassan, d'un attentat, de l'administration marocaine, mais et ça c'est très particulier, de toutes les descriptions de l'autrice sur le Maroc de cette époque, qui lui apparaît sale, dégoûtant, plein de poux, de mouches, de blattes, il faut lire la description de la bonne embauchée par Aïcha et du bidonville dont elle vient et de la façon dont elle ( l'autrice) décrit sa saleté et son ignorance.


Je me suis demandé comment Leïla Slimani voyait vraiment elle, le Maroc de ses origines.

Cela m'a beaucoup interrogé.

Quoiqu'il en soit, je n'ai pas du tout ressenti ce mélange d'attachement aux personnages et d'intérêt pour le thème traité qui avait été le mien lors de la lecture du premier tome.

J'ai donc lu et terminé celui-ci, mais je m'en tiendrai là.

Il y a tant à lire et découvrir d'autrices et auteurs moins mis en avant, cela m'ira très bien.

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Entre le Maroc et Strasbourg, nous retrouvons Mathilde, Amine, leurs enfants et leur famille. L'exploitation familiale est prospère tandis que le pays fait face à la tentative d'assassinat du roi Hassan II.
Encore une fois, j'ai beaucoup aimé lire l'Histoire du Maroc en arrière plan, c'est vraiment intéressant.
Cependant, j'ai trouvé les personnages moins attachants que dans le premier tome (Aïcha par exemple), tandis que d'autres m'ont déplu (Mehdi par exemple).
C'était sympathique, mais pas à la hauteur du premier, j'en ai bien peur. A voir comment sera la suite!
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Je n'avais pas beaucoup apprécié le premier tome du Pays des autres, déçue de ce qu'un sujet pourtant prometteur se transforme en un récit confus et lent qui finalement ne nous apprenait pas grand chose sur l'histoire du Maroc et dont les personnages ne m'avaient pas vraiment touchée.

Le deuxième tome corrige au moins un de mes reproches : cette fois, le contexte historique , de 1968 à 1972, est plus présent et l'ambiance post coloniale , ce Maroc indépendant tiraillé entre traditionalisme et modernité, aux inégalités criantes , est intéressant à suivre. Je ne pensais pas, par ex, que Mai 68 et son vent de liberté avait aussi soufflé au Maroc et que les plages d'Essaouira avaient abrité des colonies de hippies ! J'ai par contre trouvé dommage que les révoltes étudiantes et la violente répression politique sous Hassan II , les fameuses « années de plomb » des années 70, soient beaucoup moins développées que la liberté de moeurs et les paradis artificiels des hippies d'Essaouira.

Nous suivons toute une galerie de personnages, peut-être trop d'ailleurs, avec en premier plan Aïcha et Selim, les enfants d'Amine et Mathilde, le couple central du premier tome. Mais, comme pour le premier volume, je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment à eux. Ils incarnent différentes facettes de la société marocaine, entre intégration et rejet , embourgeoisement et marginalité , mais je ne les ai pas trouvés « vivants », attachants… On passe de l'un à l'autre, comme une succession de tableaux pas toujours passionnants et souvent sans liens entre eux. le personnage d'Aïcha, qui est censé incarner l'émancipation des femmes et une vision plus moderne de la société, est froid et peu sympathique. Selim est moins lisse mais disparaît brutalement du récit, gardé en réserve pour le tome 3 j'imagine.. J'ai souvent eu l'impression de lire plus un scénario de série qu'un roman, avec une écriture très classique qui ne m'a pas emportée .

Bref, dans le genre saga familiale historique je suis plus Pierre Lemaître ou, dans un autre genre, Elizabeth Jane Howard ( la saga des Cazalet) que Leïla Slimani !

Challenge solidaire 2024.
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Leila Slimani après un premier tome sur la fin d la guerre et l'installation au Maroc de Mathilde et d'Amine.
le 2 eme tome de la saga familliale dans la fin des années 60 est centrée sur la fille Aicha qui revient à Strasbourg pour des études de médecine .
Un deuxième tome dans un Maroc décolonisé avec l'instalation d'Hanssan II sur le trône et les tentatives d'assassinat de ce dernier.
Un 2 éme tome qui m'a moins touché une multitudes de personnages qui passent un fils qui part beaucoup de question qui restent peut être pour le tome 3
je reste sur ma faim
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Avec ce deuxième épisode du « Pays des autres », on a plaisir à retrouver la famille Belhaj, cette fois dans la fin des années 60 et le début des années 70. Amine, le chef de famille, devenu à force de travail un riche propriétaire, exploitant agricole dans un Maroc en pleine expansion. Mathilde, sa femme, d'origine alsacienne, qui après ses difficultés d'intégration, est devenue la figure emblématique de la famille. En plus de sa maison, elle tient un dispensaire en s'opposant aux traditions notamment sur le statut des femmes. Aïcha, leur fille, qui revient de ses études en France, avec un diplôme de médecin, et qui peine à s'imposer en temps que gynécologue, ainsi que dans son couple. Selim, leur fils, qui, dans le vent de 1968, se lie avec les hippies qui s'installent au Maroc, notamment à Essaouïra. Autour d'eux on retrouve le dévoué Mourad, l'ancien aide de camp, qui va se sacrifier pour servir son maître, Omar, Medhi, Selma et tant d'autres. Dans ce roman, la politique est omniprésente, car dans ce début des années 70, le Maroc du roi Hassan II traverse, ce que l'histoire appellera : les années de plomb, avec des tentatives de coup d'état qui seront suivies par des purges dans les rangs de l'armée et de nombreuses exécutions.
Une fois encore Leïla Slimani nous emporte dans la vie de ses personnages , tous sont attachants, on les suit dans leurs moments de joie, de tristesse, de difficultés, leurs interrogations sur leur passé, sur leur avenir dans les bouleversements du pays. Elle nous emporte également de son écriture plaisante, facile à lire, en nous faisant partager la beauté des paysages. La fin nous laisse présager que "le pays des autres" sera au moins une trilogie. La vie continue chez les Belhaj! Donc, en refermant « Regardez-nous danser » on a hâte de retrouver la suite.
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Leïla Slimani poursuit sa saga familiale : après les parents , Amine et Mathilde, les enfants et plus généralement les jeunes de cette génération sous le règne d'Hassan II .
Si le contexte historique est intéressant, les personnages le sont moins. On ne les sent pas vivre, ils restent des figures qui répondent aux besoins de la romancière pour évoquer les contradictions dans la société prise entre traditions et modernisme à l'occidentale.
Un peu déçue...
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Une suite à la hauteur de son prédécesseur. La plongée dans cette histoire haute en couleur et en sentiment, au sein de cette famille et de ces multiples protagonistes se fait tout en douceur grâce aux rappels de l'autrice des grands évènements survenus dans "Le pays des autres". Ainsi, nous reprenons notre place dans ce foyer marocain, aux côtés de ces membres que l'on a tant appréciés, comme si nous ne les avions jamais quittés. Preuve que la plume de Leila Slimani est si intense et ces mots si marquants, que nous n'oublions jamais tout à fait ceux qu'elles à fait voyager de son imagination vers notre paysage littéraire.
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