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3,88

sur 4071 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bon ben, j'ai quand même pris le temps de parcourir d'autres critiques mais pour moi le compte n'y est pas.
On apprend assez peu sur le Maroc de l'après guerre 39-45.
Le style est scolaire. Les clichés pleuvent.
Plutôt convaincu par Chanson douce, je suis déçu.
Certes dans cette campagne reculée il ne fait pas bon être l'épouse française d'un agriculteur marocain à la veille de la révolte contre les Français. Mais le récit passe sans transition, sans tension dramatique d'une phase à l'autre de la vie de la famille. Un sentiment de faible cohérence d'ensemble me reste.
Bref déçu.
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J'ai été déçue par ce livre. Il m'a semblé plat. le sujet de fond est louable, mais sa lecture a été ennuyeuse.
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Après l'incontournable Chanson douce récemment adapté au cinéma, après Sexe et mensonges : la vie sexuelle au Maroc, un essai pas franchement convaincant, Leïla Slimani revient avec le pays des autres. Premier volet d'une trilogie, ce roman marque le grand retour de l'auteure partie sur les traces de l'Histoire, de son histoire. Ça valait le coup ?

# La bande-annonce


En 1944, Mathilde, une jeune Alsacienne, s'éprend d'Amine Belhaj, un Marocain combattant dans l'armée française. Après la Libération, le couple s'installe au Maroc à Meknès, ville de garnison et de colons. Tandis qu'Amine tente de mettre en valeur un domaine constitué de terres rocailleuses et ingrates, Mathilde se sent vite étouffée par le climat rigoriste du Maroc. Seule et isolée à la ferme avec ses deux enfants, elle souffre de la méfiance qu'elle inspire en tant qu'étrangère et du manque d'argent. le travail acharné du couple portera-t-il ses fruits ? Les dix années que couvre le roman sont aussi celles d'une montée inéluctable des tensions et des violences qui aboutiront en 1956 à l'indépendance de l'ancien protectorat.

Tous les personnages de ce roman vivent dans « le pays des autres » : les colons comme les indigènes, les soldats comme les paysans ou les exilés. Les femmes, surtout, vivent dans le pays des hommes et doivent sans cesse lutter pour leur émancipation. Après deux romans au style clinique et acéré, Leïla Slimani, dans cette grande fresque, fait revivre une époque et ses acteurs avec humanité, justesse, et un sens très subtil de la narration.

# L'avis de Lettres it be

C'est le premier élément qui frappe, avant même d'avoir tourné la première page de ce nouveau livre de Leïla Slimani. Une trilogie annoncée, une histoire construite dans les décombres du siècle dernier, un souffle romanesque… À l'image d'une Elena Ferrante ou d'un Pierre Lemaitre, Leïla Slimani fait ces différents choix-là pour apporter une nouvelle pierre à sa bibliographie. de toute évidence, à l'heure de Netflix et consorts, à l'heure de la « sérification » de la littérature, c'est de bon aloi. Nul doute que ce n'est pas là la seule raison d'exister de ce livre et des deux prochains. Mais soulignons-le quand même.

Mathilde, l'Alsacienne personnage principal de ce roman, son mari Amine pour qui elle a décidé de franchir la Méditerranée, la famille d'Amine, bientôt les enfants du couple dont la petite Aïcha… le pays des autres est un roman large où se croisent et se recroisent de nombreux personnages. Faisant le pas de côté qui la sépare du roman choral, Leïla Slimani fait le choix ici du passé et d'un narrateur externe. de quoi ralentir un tantinet le déroulé de son histoire mais rien de bien grave.

Il est question d'opposition dans le pays des autres. Une opposition entre la France et le Maroc, entre ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui, entre les colons et les colonisés, etc. le roman se construit essentiellement sur ces oppositions permanentes. Mais il manque là une opposition qui n'a pas été mentionnée… Respectant le voeu de l'époque, cette opposition cristallise l'attention de l'auteure et du lecteur : l'opposition entre les femmes et les hommes.

Comme dans ses précédents romans, la langue de Leïla Slimani retrouve cette touche charnelle et crue, ce rapport frontal au corps. Mais cette fois, c'est une curieuse impression qui prend le pas… Par le combat qu'elle mène dans et en-dehors de la littérature, Leïla Slimani semble s'emparer de cette opposition avec ferveur. Trop ? En tout cas, l'auteure apparaît comme trahie par sa langue, ou alors il s'agit d'une volonté marquée. Dans ce livre, l'homme a le visage qui ressemble « étrangement à celui de ses chiens » (page 54), il a l'air « d'un dément » avec des yeux « exorbités et injectés de sang » (page 88), l'homme est ce « jeune berger aux mollets rongés par la gale » (page 92), il est « laid et ridicule » (page 192), « abrutis par l'alcool » (page 195), il a une « pâleur de spectre » (page 244). Au-delà de l'aspect physique, l'homme est celui qui ressent un « plaisir pervers à effrayer ces oisillons » (page 141), etc. À l'inverse, les qualificatifs utilisés pour les personnages féminins changent du tout au tout, se font moins radicaux, moins brutaux. À vrai dire, le seul personnage féminin qui donne à ressentir une certaine antipathie serait cette vendeuse dédaignant Amine venu acheter un costume de Père Noël. Ce n'est peut-être là que le mirage d'un féminisme littéraire galopant, ce n'est peut-être là qu'une impression de lecteur, mais c'est là.

C'est l'histoire d'une greffe qui ne prend pas, l'histoire de forces contraires qui s'attirent pour mieux se rejeter. Avec le pays des autres, Leïla Slimani change de ton et de registre, pour le pire et pour le meilleur. Son talent de conteuse est toujours bien présent, cette volonté de remonter le fil de l'Histoire et des racines aussi. Il en ressort un roman attachant, plaisant mais quoi, pour l'instant, ne brille pas par ses aspirations littéraires.

Retrouvez la chronique en intégralité sur le site de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Ce n'est pas un roman ni un récit, c'est un livre avec des personnages inconsistants et peu crédibles. le mot honte revient souvent de même que des termes scatologiques pour se prouver qu'on est une vraie écrivaine ainsi que quelques allusions sexuelles. Il ne faut pas être trop exigeant pour appeler ça de la littérature et lui attribuer 5 étoiles...

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Où sont les personnages ? Où est la bonne histoire ? Où est le style ? Y a-t-il un pilote dans l'avion ? Un éditeur ?
Leila Slimani est bien sympathique mais sa trilogie démarre très mal. Pas sûr que j'aurais le courage d'ouvrir le prochain volet.
Je mets 2 étoiles car cette période de l'histoire franco-marocaine est peu traitée en littérature mais à part ça, chez Leila, rien ne va. Tout est plat ou creux. Les personnages ont l'épaisseur d'un papier à cigarettes. Rien ne prend vraiment, on ne comprend pas ce que Mathilde et Amine font ensemble. Quand elle en a assez de faire la popote Mathilde s'improvise médecin de campagne, les culs-terreux n'y verront que du feu. La petite Aicha a des mots et des pensées d'une adulte. Dans cette galerie de personnages fantômes, seul le couple Corinne-Dragan apporte un peu d'humanité. J'aurais aimé aimer. J'aurais aimé un roman à la hauteur de L'art de perdre d'Alice Zeniter, qui en un seul volume racontait une période beaucoup plus large de l'histoire franco-algérienne, avec panache, avec du style, de vrais personnages au destin déployé sur plus d'un demi-siècle. Il y a d'ailleurs quelques similitudes entre les deux romans, pour ne pas dire quelques emprunts, qui ne rendent pas justice au Pays des autres. On ne peut que souhaiter que le prochain sera mieux. Mais comme on dit là-bas, inchallah !
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Une belle rédaction de première de la classe, mais au final, assez convenu. Décevant.
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désolée, rien à redire tant qu'à l'écriture par contre le récit ne m'a absolument pas amené a quelconque sentiment. Trop plat, juste ennuyeux
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J'avoue être restée sur ma faim. J'ai attendu que quelque chose se passe et il ne s'est rien passé. J'ai grandi dans une famille mixte ; peut-être suis je bercée des récits des miens. Je suis déçue. Quelque chose m'aurait il échappé ? Et puis le style m'a laissée indifférente. Je m'attendais à quelque chose de fort, puissant, grandiose. Mais rien.
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Chronique d'une vie au Maroc.
La vie de Mathilde et d'Amine, elle alsacienne et lui soldat marocain, au Maroc à côté de Meknes. C'est l'époque de la fin de la colonisation, du début des heurts entre colons et autochtones.
Cela aurait pu constituer une base de roman riche et intense, mais ce n'est pas ce que j'ai trouvé dans ce roman. le rythme est mou, voire ennuyeux, descriptif et sans action. Les personnages ne sont guère attachants, tous enfermés dans leurs principes, souvent incompatibles les uns avec les autres.
Je suis allé au bout du livre parce que c'était un cadeau, mais s'il y a une suite, ce sera sans moi.
L'histoire se déroule cependant dans un lieu et une époque où tout a basculé en quelques années, et on aurait pu avoir un roman beaucoup plus marqué par l'action. Ce n'est pas le cas, dommage.
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Une grosse tartine d'ennui.
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