AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782809464283
120 pages
Panini France (05/07/2017)
4.2/5   5 notes
Résumé :
Sur Battleworld, dans la région dominée par le Régent, Peter Parker a renoncé à incarner Spider-Man. Il vit avec sa femme Mary Jane et leur fille. Mais l'appel des lance-toiles se fait entendre. Le Tisseur est-il prêt à renouer avec sa arrière super-héroïque, ou est-ce que ses responsabilités les plus importantes maintenant sont celles de père et de mari ?
Que lire après Secret Wars : Spider-Man renew your vowsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce tome contient une histoire complète qui se déroule concomitamment à Secret Wars (version 2015), période pendant laquelle toutes les séries mensuelles se sont arrêtées pour laisser la place à des miniséries liées à cet événement. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie du même nom, initialement parus en 2015, écrits par Dan Slott (alors scénariste attitré de la série mensuelle d'Amazing Spider-Man), dessinés par Adam Kubert, encrés par Jonh Dell (épisodes 1 à 3), puis Scott Hanna (épisodes 4 & 5), avec une mise en couleurs de Justin Ponsor.

Sur Battleworld (un monde patchwork créé par Doctor Doom, tout ce qu'il reste de l'univers Marvel), Peter Parker est en train est en train d'effectuer la maintenance sur ses bracelets lance-toile dans sa cuisine, pendant que sa femme Mary Jane donne à manger à Annie May, leur fille. Dans ce coin du Battleworld, Mary Jane et Peter sont toujours mariés. Ce dernier a noté qu'l passe de plus en plus de temps à se battre contre des supercriminels, y compris ceux de Daredevil et ceux d'Iron Fist et encore ceux de Moon Knight. Un soir qu'il est en réunion dans le manoir des Avengers et qu'il appelle MJ pendant la pause, il comprend que Venom s'est introduit chez lui.

Plusieurs années plus tard, cette zone de Batleworld est gouvernée par Regent (Augustus Roman) qui a capturé la quasi-totalité des individus dotés de superpouvoirs Il ne subsiste plus qu'une poignée de résistants (une demi-douzaine) et des anciens superhéros qui vivent dans l'anonymat. Mais quand les enfants Powers (Katie, Alex, Jack et Julia, c'est-à-dire Power Pack) sont repérés dans l'école d'Annie May, Spider-Man doit intervenir, au risque de se faire repérer.

En lisant les titres (Civil war, Old man Logan, Planet Hulk, House of M, etc.) des séries dérivées de Secret War 2015, le lecteur pouvait penser que les éditeurs Marvel avaient raclé les fonds de tiroir, en dépoussiérant tous les titres qui avaient marché dans les décennies précédentes. À la lecture de certains, il apparaît que des auteurs ont fait des efforts pour mettre à profit la liberté donnée par ce contexte essentiellement hors continuité. Il en est ainsi pour Dan Slott qui revient à une époque regrettée par certains lecteurs de Spider-Man, celle où il était encore marié à Mary Jane. Dès le départ, le scénariste ne se contente pas de reproduire un schéma passé, puisqu'il ajoute Annie May, leur fille. Il dispose de 5 épisodes pour montrer la famille de Peter Parker, dans une réalité qui s'apparente à la principale (616), avec quelques différences. Il s'agit donc d'un récit de type "Et si... ?" (What if?), avec une connexion à Secret Wars, mais qu'il est possible de lire sans avoir lu le crossover.

Dan Slott joue le jeu et il a construit une véritable histoire en 5 épisodes, pas un simple prétexte pour meubler, en attendant le nouveau numéro 1 d'une nouvelle série Amazing Spider-Man, après l'omni crossover du moment. le lecteur a donc le plaisir de revoir la complicité existant entre les 2 époux. Il découvre rapidement une jeune demoiselle sympathique et pleine d'entrain. le scénariste installe rapidement le contexte : un nouveau supercriminel s'installe dans ce New York, détruit tous les superhéros ou presque et obligent les quelques restants à soit se retirer, soit essayer d'entrer en clandestinité pour résister (sans succès). Rapidement, le lecteur se rend compte que Dan Slott a décidé de raconter une histoire ambitieuse, et qu'il imprime un rythme soutenu. du coup, il est contraint de parfois privilégier les éléments de l'intrigue, aux dépends du développement des personnages.

Le scénariste raccroche son récit à Secret Wars, par l'objectif de Regent qui souhaite pouvoir être capable de tenir tête à Doctor Doom quand le temps viendra. Il raccroche son récit à l'univers partagé Marvel, avec l'apparition des Avengers (pour expliquer comment Regent s'en débarrasse), avec l'apparition des enfants Powers (Power Pack) et de D-Man (Dennis Dunphy). Il utilise avec pertinence des éléments de l'univers de Spider-Man : 2 apparitions de J. Jonah Jameson, une version des Sinister Six, et bien sûr Venom. C'est donc un régal que de voir les 3 membres de la famille Parker interagir, même si Annie May semble bien évoluée pour son âge, et si Dan Slott est obligé de prendre quelques raccourcis (en particulier le coup final contre Regent, un peu gros à avaler) pour pouvoir raconter toute son histoire dans le nombre de pages qui lui est imparti.

Adam Kubert réalise une bonne prestation du début jusqu'à la fin. Comme souvent le premier épisode est plus impressionnant que le dernier (délais obligent), mais il subsiste de belles images tout du long. Premier enjeu pour ce dessinateur : rendre la famille Parker sympathique. C'est gagné dès la première séquence, où MJ fait manger Annie May sur une table de petite taille, dans un appartement qu'on devine pas vraiment luxueux. Peter a un visage d'adulte, capable d'avoir le sourire aux lèvres, grâce à sa bonne humeur légendaire (même dans l'adversité). Mary Jane est superbe, sans pour autant avoir été transformée en bombe. Slott a pris soin de lui réserver plusieurs scènes d'action, dans lesquelles Kubert la représente vive et audacieuse, sans la barder de muscles surnuméraires.

Le comportement et les postures de MJ la montrent en mère jeune et dynamique, sans pour autant la transformer en un sosie de Black Widow (malgré une couleur de cheveux identique). Adam Kubert hérite de la tâche délicate de faire exister Annie May en tant que jeune enfant dans un premier temps, puis à 8 ans ensuite. Il s'en acquitte bien avec une morphologie réelle d'enfant sans exagération. Par contre, il ne peut faire autrement que de représenter ce que prévoit le scénario, c'est-à-dire une utilisation de ses superpouvoirs comme si elle était déjà une adolescente de 15 ou 16 ans. Cela fait partie des raccourcis utilisés par le scénariste pour terminer son récit dans le temps imparti. Kubert joue bien le jeu avec une apparence juvénile, ce qui fait ressortir le caractère exagéré du parti pris de Slott. C'est également raccord avec l'âge moyen des enfants composant le Power Pack.

Au fil du récit, Adam Kubert doit représenter plusieurs éléments de l'univers partagé Marvel, pour lesquels il dispose d'une petite marge de manoeuvre pour légèrement modifier leur apparence. Spider-Man est agile sans être trop svelte. Venom est massif à souhait, sans être aussi répugnant que la version dessinée par Mike Deodato junior dans les Thunderbolts de Warren Ellis. Les Sinister Six (à vous d'en découvrir la composition) sont légèrement modifiés, avec une apparence très sympathique pour certains d'entre eux, à la fois menaçante et efficace. Kubert a également conçu l'apparence de Regent qi évoque fortement l'apparence initiale de Nimrod, un ennemi des X-Men (une sorte de super-sentinelle).

Cette histoire de Peter Parker fournit un bon quota de divertissement, avec le plaisir de le retrouver marié à MJ pleine de caractère et de courage. Dan Slott fait largement plus que le minimum syndical, en utilisant avec intelligence les personnages secondaires de la série, en introduisant un nouvel ennemi, et en se rattachant à l'omni crossover. Néanmoins il raconte son histoire de manière très rapide, étant obligé de sacrifier en crédibilité (pour une histoire de superhéros), et parfois en développement des personnages. Adam Kubert réalise des planches efficaces, et assez denses pour que le lecteur puisse se projeter dans cette version particulière de New York sous la botte d'un dictateur des plus puissants. Entre 3 et 4 étoiles en fonction du niveau d'attente du lecteur, et de sa capacité à accepter quelques licences narratives.

Ce tome comprend également un extrait de 3 pages de Spider-Verse 2, dans lequel 2 Spider-Man issus de réalités différentes papotent le temps de recharger leurs cartouches de fluide. C'est écrit par Dan Slott et dessiné par Ty Templeton. C'est sympathique et sans prétention.

En fin de volume, se trouvent l'ensemble des couvertures variantes, au nombre de 11, réalisées par Skottie Young (toujours impeccable dans sa représentation enfantine des héros, avec une touche d'humour faisant émerger l'une des qualités du récit, ici l'affection que se portent MJ et Peter), J. Scott Campbell (avec MJ les jambes ramenées sous elle, assise dans une canapé, une évocation d'une autre de ses couvertures les plus célèbres), Humberto Ramos, John Tyler Christopher (pour un facsimilé d'Action Figure dont il a le secret), Mike Deodato, Ryan Stegman, Sara Pichelli, Gabriele dell'Otto, Yusuke Murata, Nick Bradshaw, et Joe Quesada (dans une image évoquant le mariage de MJ et Petr dont il fut le responsable de la dissolution). En regardant la liste de ces artistes, le lecteur est frappé par leur qualité, attestant que les éditeurs Marvel ont investi dans cette minisérie.
Commenter  J’apprécie          30
Secret Wars : Spider-Man
Dan Slott (Scénario) & Adam Kubert (Dessin)
Panini Comics

L'évent de 2015 Secret Wars, piloté par Jonathan Hickman aura permis de créer un nouvel univers (même si ce n'est que temporairement), appelé Battleworld, patchwork de différents univers, permettant à divers scénaristes de proposer des récits bien loin de ce qui se déroule dans l'univers classique.
Les "tie-in" à cet évent étant nombreux, il est normal que le niveau varie d'une série à une autre.

Pour ce qui est de ce Spider-Man, on est plutôt dans le haut du panier.
Et il faut dire qu'il y avait un paquet de monde qui l'attendais au tournant cette série.
Pourquoi cela ?
C'est simple, quand on parle d'une période qui divise chez les fans de l'homme araignée, en tête nous retrouvons One More Day (Un Jour de plus en français, ouais ouais j'suis un peu bilingue).

Tante May ayant dans les 190 ans, on comprends que les fans aient grincés des dents en apprenant que Peter ai préféré effacer sa vie avec MJ pour sauver l'ancêtre. (Ouais vous aurez compris dans quel camp je me trouve).

Eh bien c'est à cet évènement que fait référence ce tome.
Que ce serait-il passé si Peter était resté marié avec MJ et qu'ils avaient eu un enfant.
Que ce serait-il passé si Marvel acceptait de laisser évoluer ses personnages ?

C'est ce que raconte cette histoire, loin d'être parfaite et qui se raccroche au final assez maladroitement à l'univers auquel elle appartient (le battleworld), mais qu'est ce que ça fait plaisir de voir un Peter Parker avec une famille !
Et même si ce n'est pas parfait, il faut avouer que le récit est quand même assez efficace, et que la situation père de famille qui revoit ses priorités marche très bien.
Commenter  J’apprécie          80
La collision des univers Ultimate et Marvel lors de Secret Wars a engendré bien des changements. Pour Peter Parker, on peut dire qu'il a eu beaucoup de chance car il se retrouve marié à Mary Jane (mariage qui avait été annulé lors de précédents épisodes) et en plus ils ont eu une ravissante petite fille.
Bien entendu, comme l'araignée n'est jamais très loin du Parker, on comprend vite que le jeune homme ne va pas lâcher la toile aussi facilement.
D'autant plus qu'un personnage intriguant appelé le Régent a décidé de persécuter tous les individus qui ont des capacités spéciales. Grande menace pour Peter mais aussi pour sa fille.
Sur un fond qui n'est pas sans rappelé une dictature dystopique, on retrouve une intrigue intéressante qui jette un nouveau regard sur l'histoire entre Mary Jane et Peter. J'ai beaucoup aimé les voir établir une vraie vie de famille avec les aléas qu'elle comporte. Il n'y avait malheureusement que peu de place pour laisser l'histoire se développer encore davantage mais le récit est efficace et néanmoins bourré d'humour.
Parmi les titres relevant de l'événément Secret Wars c'est certainement un de ceux que j'ai le plus apprécié.
Commenter  J’apprécie          10


Lire un extrait
Videos de Dan Slott (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dan Slott
Vidéo de Dan Slott
autres livres classés : comicsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Les super-héros et super-héroïnes de comics

Eternel amoureux de Loïs Lane, il vient de Krypton :

Batman
Superman
Spiderman

15 questions
604 lecteurs ont répondu
Thèmes : bande dessinée , super-héros , comicsCréer un quiz sur ce livre

{* *}