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EAN : 9782246819097
320 pages
Grasset (10/02/2021)
3.19/5   32 notes
Résumé :
Sophia Cleves a proposé à son fils Art - avec qui elle entretient des relations plutôt distantes - de venir passer Noël dans sa grande maison en Cornouailles.
A cette occasion, il était prévu qu'il lui présente sa petite amie Charlotte. Sauf que Charlotte rompt avec Art. Ce dernier ne voulant pas se désavouer devant sa mère, il propose à une jeune femme rencontrée à un arrêt de bus de jouer le rôle de Charlotte le temps des fêtes de fin d'année.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Hiver d' Ali Smith est publié chez Grasset.
C'est avec empressement que j'ai sollicité ce roman d'Ali Smith ayant gardé en mémoire Automne son précédent ouvrage. Au vu du résumé proposé par l'éditeur je m'attendais à passer un Noël familial entre Sophia, Art son fils et Charlotte son amie ou plutôt Lux la doublure de Charlotte. Loin s'en faut! Ali Smith manie à la perfection le langage des idées, des concepts. Dès les premières pages le ton est donné, ce sera une lecture difficile, exigeante où le lecteur devra s'astreindre à démêler le réel de l'onirique, le plausible de l'hallucinatoire, le présent du passé.
Une lecture exigeante donc d'où émergent les thèmes récurrents contemporains entre autres écologie, nucléaire, racisme, migrants, Brexit, Trump ...
Une lecture exigeante donc dont je sors épuisée et désappointée. Ce n'était ni ce à quoi je m'attendais ni ce que j'avais envie de lire en ce moment , dommage.
Merci aux éditions Grasset pour ce partage
#Hiver #NetGalleyFrance

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L'hiver suit l'automne: Ali Smith semble clore, avec ce titre, un cycle qui a débuté avec le Printemps, quoi de plus normal. Un ouvrage par saison. Automne a été précédemment traduit en français et il semblerait, à la lecture de son résumé, qu'il n'y ait aucun lien autre que le titre entre les romans. Peut-être qu'un lecteur plus au fait des romans de l'auteure pourrait démentir ou confirmer cela. Ali Smith est l'une de ces romancières britanniques contemporaines en vogue, trois de ses romans ont été finalistes du Booker Prize, voilà pourquoi mon choix s'est porté sur son roman, très bien accueilli par la critique d'outre-manche, après avoir lu le résumé, qui me semblait pourtant très prometteur.

Voilà un roman, dont le ton et le style possèdent quelques airs avec ceux d'une autre grande dame de la littérature anglaise, Virginia Woolf. Si cette dernière a le don de vous submerger dans le flux de conscience de ses personnages, Ali Smith je crois peut prétendre à l'héritage de cette aïeule littéraire. Ce qui peut perturber sans aucun doute : j'ai encore en mémoire d'une de mes lectures de la promenade au phare, au cours desquels mon esprit s'est égaré le temps de quelques lignes à peine, ce qui m'a amené à totalement perdre le fil de cette narration particulière. Mais Ali Smith va plus loin encore que Virginia Woolf, ce monologue intérieur, elle le transpose en un flux d'expression ou monologue extérieur, si je puis dire, dans la mesure où, lors de certains dialogues, ses personnages s'expriment réellement, l'auteure ne transcrit que la parole d'un des interlocuteurs du dialogue, omettant tout à fait les réponses de l'autre. le but d'Ali Smith est finalement le même, explorer ces personnages à travers le langage, et l'exploration et d'expérimentation de différents styles de rédaction, d'écriture.

La façon qu'a Ali Smith de modeler son langage ne m'aurait pas dérangé, j'aurais même trouvé cela intéressant, si j'avais trouvé un sens au fond de cette histoire. Ce n'est pas que j'ai décroché à un moment, c'est que je ne suis jamais réellement parvenue à trouver une accroche dans cette histoire de famille aux membres totalement jetés. Je n'ai jamais réellement trouvé d'intérêt à ces personnages déconnectés de tout et surconnectés aux réseaux sociaux. J'ai ressenti une espèce de désintérêt existentiel, presque désespérant, et douloureux pour le lecteur, de la part d'Art et de sa mère, qui a ignoré sa soeur pendant trente ans et d'Arthur, ce fils et neveu qui a perdu le cap de sa vie. C'est avec beaucoup de détachement que ces relations intrafamiliales sont dépeintes, les deux soeurs étant aux antipodes l'une de l'autre: la mère ancienne cheffe d'entreprise, terre-à-terre, plutôt détachée de tout, et qui voterait les conservateurs torries. Iris, la soeur hippie, qui a consacré sa vie aux réfugiés en s'expatriant en Grèce, qui voterait de son côté davantage parti travailliste. Forcément face à une soeur froide et quelque peu rancunière, Iris est peut-être celle qui parait la plus engageante de la famille, avec sa sympathie innée et sa complaisance et chaleur naturelle. Art est un garçon insupportable : incapable de faire un choix, incapable de s'assumer, pétri de la certitude naïve que tout va bien lui tomber cuit dans le bec. Typiquement le genre de personne qui aime se laisse guider par une main maternelle sans rien y trouver à redire.


Les meilleurs moments de ce roman restent les échanges des deux femmes qui confrontent leur point de vue, qui penchent tout de même chacune d'une certaine manière vers un extrémisme un peu borné l'une comme l'autre. Avec en fond la problématique du Brexit, qui par ailleurs n'est jamais nommé, mais qui semble dresser comme un obstacle infranchissable entre ces deux soeurs : un refus des étrangers qui confine la xénophobie face au don total de soi d'une Iris qui n'a de cesse de crier sa haine pour ce BoJo si antipathique. Si l'auteure a voulu illustrer cette Angleterre divisée en deux par une sortie de l'Union Européenne, elle a effectivement bien réussi à illustrer son propos. La critique sociétale est latente, notamment dans l'omniprésence de ces réseaux sociaux, et de ces nouvelles technologies, qui semblent isoler les personnages d'Ali Smith dans une sorte de solitude protectrice et douillette mais qui finit par se retourner contre eux : twitter, Google, Apple, Facebook, Twitter, tout y passe. L'auteure britannique illustre ainsi le ridicule à son paroxysme de la réalité virtuelle de ces réseaux, qui grignotent chaque jour un peu plus la réalité, et cette société qui leur a permis de prendre une telle croissance. Société qui est à l'image de cette cellule familiale éclatée, rongée par ses secrets, ou chaque soeur se bat pour sa vérité, qui s'avère finalement indécelable, enfouie quelque part entre les affirmations de l'une et les assertions de l'autre.


Je n'ai pas aimé ce roman, j'ai eu bien des difficultés à m'accorder avec le style bien particulier d'Ali Smith ainsi qu'avec ses personnages qui m'ont paru bien antipathiques. Il contient quelques points dignes d'intérêt mais la description des personnages et du vide qui semble les habiter est quelque peu lassante au bout de deux cents pages. Je l'ai fini mais vraiment sans réel plaisir.






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C'est un livre dans lequel j'ai eu du mal à entrer. L'hiver est une saison froide, une période où la terre entre en repos, l'ensoleillement diminue, Noël arrive comme une étoile ou un petit soleil dans cette période sombre. C'est peut être pour cela que j'ai eu du mal à entrer dans ce roman : par sa résonance avec ce que nous vivons actuellement avec la pandémie : une période sombre sans perspective réelle.
J'ai beaucoup de chance avec Net Galley qui me permet de découvrir de nombreux livres ses derniers temps : qu'ils en soient remerciés.
Nous rencontrons ici, un drôle d'oiseau, Art, Arthur, qui exerce l'étrange et improbable profession de trouver sur internet les items utilisés sans référence à l'auteur pour la société Sa4A (qui elle se charge de demander des comptes financiers aux coupables). le couple que forme Art et son amie, n'est pas au mieux de sa forme : elle est engagée politiquement, lui reste à l'abri (si on se demande pourquoi au début du roman, on le comprend en cours de lecture). Art, ce qui l'intéresse, c'est la nature, mais de loin pas dans le concret. Art vit comme en marge d'un monde qui ne lui convient pas ou plus. Voici donc Art sans Charlotte, célibataire contraint et dépassé par la tornade Charlotte.
Le souci de Art, c'est qu'une fois que Charlotte partie tout en fracassant son ordinateur et en transformant son compte internet, en musée des horreurs, il doit se trouver une petite copine de remplacement, car il va passer Noël chez sa mère, veuve de Godfrey Gable, mort depuis 10 ans, femme d'affaire, à la retraite en Cornouailles à Saint Erth. Et il en trouve une à un abri bus en train de lire un menu. Enfin plutôt, il en embauche une (1 000 livres) pour jouer le rôle de sa petite amie durant le séjour chez sa mère, une mère avec laquelle il entretient des relations distantes..
La jeune femme au doux prénom de Lux, se révèle étonnante et d'autant plus précieuse qu'en arrivant à la maison de la mère d'Art, Sophia Cleeves, c'est le bazar.: le frigo est vide et Sophia confuse. La "fausse "Charlotte" va prendre en mains la situation avec efficacité (et même réussir à vendre des produits en stock dans le hangar à des visiteurs égarés) et Iris, la soeur de Sophia va venir à la rescousse. Cette réunion de famille est improbable car les deux soeurs s'étaient éloignées l'une de l'autre : Sophia (la sagesse ?) dans le commerce à grande échelle et Iris (l'oeil ouvert sur le monde ?) dans l'action militante concrète. Les souvenirs remontent (Sophia la satisfaction des parents, Iris, l'élément perturbateur), les faux-semblants et les barrières s'effondrent.
Je n'ai pas regretté d'avoir "forcé" ma lecture car ce roman est très beau, poétique avec des jeux de mots et des enchainements d'idées décalés, sur fonds d'actualité d'autrefois et de nos jours (Brexit et Trump), sur l'empreinte qu'on laisse dans le monde (aussi bien écologiquement que personnellement) : la trace d'un pas dans neige qui s'efface avec le printemps.
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D'Ali Smith, j'ai déjà lu le premier roman de son cycle des saisons, Automne. Hiver a un côté aussi atypique que Automne : les personnages sont décalés, à la marge, soit par l'âge et ses problèmes (Sophia, la mère d'Art), soit par les idées politiques (Iris, la tante et même la vraie Charlotte qui a rompu avec Art), soit par la nationalité et la nécessité de « passer sous les radars » (Lux, qui porte si bien son nom, la fausse Charlotte engagée par Art à un arrêt de bus). Art lui-même, qui semble tellement sûr de ce qu'il fait, de ce qu'il rédige, a un travail dans le monde virtuel dont on se demande s'il est bien utile (et bien réel). Iris et Sophia ne se sont pas parlé depuis trente ans, elles sont des conceptions du monde opposées, n'ont pas le même ressenti sur leur enfance et leur jeunesse. Art a des relations distantes avec sa mère : il l'appelle par son prénom, elle refuse de reconnaître à Iris une quelconque implication dans l'éducation de son fils qu'elle a pourtant négligé au profit de son business.

Entre aller-retour entre passé et présent, rallumage des braises sous les vieilles disputes, mensonges et non-dits, Sophia, Iris et Art réussissent cependant à renouer une relation improbable mais bien réelle, notamment grâce à Lux et à son bon sens imparable. La relation entre Art et la lumineuse jeune femme est un peu le miroir de l'éphémère relation entre Sophia et le père d'Art et la métaphore de la lumière se poursuit à travers divers épisodes du roman que je ne peux vous citer tous ici. Il est question d'essais nucléaires, de résistance, de manifestations, d'accueil des étrangers, d'hypocrisie, de Noël, d'enfance… encore une fois un étrange kaléidoscope entre rêve et réalité, qui m'a beaucoup plu (comme Automne, sur lequel j'avais déposé une mini-critique ici sur Babelio).
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Après avoir lu plusieurs critiques enthousiastes sur Ali Smith, j'avais très envie de découvrir cette nouvelle plume anglaise (nouvelle au moins pour moi). J'avais bien lu que Hiver n'était pas aussi apprécié que son Automne, mais l'éditeur l'offrant par l'entremise de netgalley, je ne pouvais résister, prête à me jeter sur Automne si cet opus me plaisait. Mais il n'en sera rien.
Hiver, ce sont des personnages qui se croisent. Art, sa mère Sophia, sa tante Iris et sa compagne d'un Noël, Lux. Qui se détestent, puis qui cohabitent sous le même toit pendant quelques jours, égrainant au fil des heures passées dans une solitude collective, des souvenirs plus ou moins récents, des blessures plutôt moins que plus guéries. Tout cela servi par une écriture très travaillée, moderne et littéraire à la fois.
Tout cela devrait déboucher sur une note de lecture positive, voire enthousiaste, mais il n'en est rien, et c'est entièrement de ma faute. le seul vrai reproche que je peux faire au livre, c'est . Mais à part ce bémol, je ne peux que reconnaître les qualités de ce livre. C'est juste que ce n'est pas la littérature que j'aime. Trop moderne, trop déconstruite pour moi. Les irruptions d'articles de blog dans la lecture, les hallucinations ou les extravagances qui arrivent sans crier gare, qui parfois ne trouvent pas d'explications ou sont mêmes abandonnées en cours de roman , non, vraiment, je ne m'y fais pas. J'aime comprendre ce que je lis, et là, j'ai l'impression de ne pas avoir les clefs pour accéder à cette compréhension.
Si cette lecture a été positive, c'est en me faisant prendre conscience de ce que j'aime dans les fictions modernes, et de pourquoi tout un pan de la littérature contemporaine ne trouve aucun écho en moi. Cela me permettra probablement de ne pas céder à certaines sirènes d'une nouveauté dans laquelle je ne me retrouve pas.
Mais malgré cette expérience plutôt négative pour moi, je finis cette note de lecture en reconnaissant à nouveau que cet échec est entièrement dû à la lectrice que je suis. Ali Smith, qui me semble encore assez méconnue en France, mérite d'être découverte par des lecteurs qui apprécient cette modernité de l'écriture et du sujet, qui aiment les romans où les personnages et leurs pensées sont au coeur de l'écriture, des personnages qui ont du mal à trouver une place et un équilibre dans notre monde actuel, un monde dont j'ai déjà en partie décroché, ce qui m'empêche d'éprouver l'empathie nécessaire à cette lecture.
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critiques presse (2)
Actualitte
18 mars 2021
Hiver est une exploration de l’humain, une chute vertigineuse dans la psyché des personnages de papier d’Ali Smith.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeSoir
01 mars 2021
Le référendum britannique a creusé la distance entre deux sœurs. Le roman d’Ali Smith travaille à leur rapprochement.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il faut être réaliste, Charlotte. Ils viennent nous prendre nos vies, dit sa mère.

Je crois deviner ce que tu as voté, dit Iris. Dans ce soi-disant référendum. Ma sœur. La soi-disant plus intelligente des deux. Moi, j’étais l’indomptable. Soi-disant.

Mais qu’est-ce que deviendra le monde, Mrs. Cleves, si nous ne résolvons pas le problème de millions et de millions de personnes qui n’ont nulle part ou aller, dont les maisons sont devenues inhabitables, si nous nous contentons de leur dire de partir et de bâtir des clôtures et des murs? Ce n’est pas une réponse satisfaisante de déclarer que certains peuvent décider de la destinée des autres, de les inclure ou de les exclure. Les humains doivent se montrer plus ingénieux que ça, et aussi plus généreux. Nous devons trouver une meilleure réponse.

De colère, la mère d’Art serre les bras de sa chaise.

Ce soi-disant référendum, dit-elle, devait servir à empêcher notre pays de prendre en charge les soucis d’autres pays, et d’avoir à faire des lois autres que celles qui sont faites ici pour les gens d’ici.

Cela ne vaut que si tu considères qu’il y a eux et nous, dit Iris, et pas nous tous. Alors que l’ADN prouve que nous ne formons en fait qu’une seule et grande famille.
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Puis elle lui avait demandé s'il savait que des chercheurs laissaient pourrir des cadavres humains pour étudier leur décomposition à l'air libre.
Non. Il n'était pas au courant. Comme c'était intéressant.
Il avait sorti son carnet Art en Nature et pris des notes à ce sujet.
Imagine, avait-elle dit pendant qu'il écrivait, un champ rempli, cette fois, de tous les appareils qu'on n'utilise plus.
Quels appareils ? demanda-t-il en remettant son carnet dans la poche de son sac à dos.
Les vieux appareils, dit-elle. Les appareils délaissés par les humains. Les gros ordinateurs d'il y a dix ans, non, cinq ans, voire de l'année dernière, toutes ces choses obsolètes, les imprimantes que personne ne parvient plus à connecter, les écrans pas plats, ces choses maintenant dépassées.
Art ressortit son carnet pour écrire. Puis il le referma, mais le gardait près de lui, au cas où Lux dirait autre chose d'intéressant ou d'utile.
J'aime me les représenter mentalement, avait-elle dit, j'aime les imaginer dans un champ avec des scientifiques qui font le tour de ces appareils pour étudier leur décomposition.
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Mais lui et moi, n’étions pas faits pour aller ensemble.
Il croyait que c’était parce qu’il était trop vieux. Certes, il était bien plus vieux que moi, et par rapport à mon âge à l’époque, c’était un ancêtre. Il avait déjà plus de soixante ans. Même si maintenant, j’ai compris qu’avoir soixante ans, c’est comme avoir n’importe quel âge, comme avoir soixante-dix. On ne cesse jamais d’être soi-même de l’Intérieur, quel que soit l’âge que les gens vous attribuent de l’extérieur. (p. 244)
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Dans les gouttières, entre les bardeaux des toits, des paillettes de poudre blanche demeuraient visibles ; quelques semaines plus tôt, c’était tombé comme de la neige sur les toits et les pelouses, sur les champs et les ruisseaux. Aucune sorcellerie, aucune guerre n’avait étouffé la renaissance de la vie dans ce monde sinistré. Les gens l’avaient fait eux-mêmes.
(p. 126-127, Partie 2).
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Imaginez être hanté par le fantôme de toutes ces morts. Imaginez être hanté par le fantôme d’une fleur. Ou plutôt, imaginez être hanté (si tant est qu’être hanté, ça ait une réalité au-delà de la névrose ou de la psychose) par le fantôme (si tant est qu’existe une chose telle que les fantômes, au-delà de l’imaginaire) d’une fleur.
(p. 14, Partie 1).
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