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Anne Krief (Traducteur)
EAN : 9782070558629
488 pages
Gallimard Jeunesse (21/10/2004)
3.75/5   207 notes
Résumé :

Cassandra ! un prénom romanesque, à l'image du château perdu au fin fond de l'Angleterre on vit la jeune fille et toute sa famille pour le moins excentrique.

Un père écrivain qui se refuse à écrire, la merveilleuse Topaz, belle-mère fantasque, Rose, la soeur aînée rêvant au grand amour, sans parler du jeune jardinier qui n'a d'yeux que pour Cassandra. Au fil de ses cahiers, elle relate les événements qui jalonnent leur existence, avec autant d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 207 notes
Quand j'ai terminé ce roman hier soir vers 1h du matin… j'ai pensé : sublime !
Sublime parce qu'il revisite l'histoire de la littérature anglaise, sublime pour le ton , à la fois émouvant, drôle, et romanesque. Et sublime parce que novateur pour l'époque .

C'est en 1949, que Dodie Smith ( anglaise, exilée à Hollywood pour y écrire des scénarios dont celui ,futur , des " 101 Dalmatiens" ), publie ce roman : journal intime d'une adolescente dans les années 30 .
Le père de Cassandra est un écrivain de génie qui n'a publié qu'un seul livre . Cela fait longtemps que l'agent gagné a été dépensé, et s'ils habitent dans un château, celui- ci est complétement délabré. Tout part à vaux l'eau , presque tous les meubles ont étés vendus et la nourriture est rare.
Cela n'a pas l'air de préoccuper le père , monstre d 'égoïsme, qui s'isole dans sa tour et ne communique pas. Seule la belle-mère ( ancienne modèle pour peintre) et le fils d'une domestique décédée, essaient tant bien que mal, d'assurer le quotidien. C'est alors que les héritiers du château et d'une demeure voisine, débarquent d'Amérique et vont bouleverser la vie de cette famille d' excentriques.
Dés le départ, le ton est donné, Cassandra compare la situation d'elle et sa soeur, avec celle des filles Bennet d'Orgueil et Préjugés qui " ne pensent en fait, qu'au moyen de mettre le grappin sur les jeunes gens de Netherfield Park". Dodie Smith, bien avant les réécritures actuelles , réinvente "Orgueil et Préjugés" en lui ajoutant une pincée des soeurs Brontë , (ainsi que quelques références à des poètes anglais ..). On est dans le clin d'oeil, dans l'hommage, l 'emprunt, le pastiche , et c'est jubilatoire pour qui connait ces oeuvres.
Le prénom Cassandra, n'est autre que celui de la grande soeur de Jane Austen, confidente et gardienne du "temple Austen "et ce n'est pas un hasard …
Bien sur , on peut être agacée par le début du roman , dans lequel Dodie Smith présente la pauvreté comme une sorte d'aventure romantique mais il faut remettre cela dans le contexte anglais , "... Never complain" (ne jamais se plaindre) : tout prendre au second degré, avec de l'humour, du détachement , cela fait partie de leur ADN , cette espèce de distance, d' excentricité aristocratique… Et réduire ce roman à cette seule observation serait dommage car le reste est tellement irrésistible.
Journal intime, roman d'apprentissage, romantisme ( mâtiné de modernisme et réalisme ), Cassandra est tout ça.
C'est la voix d'une adolescente qui découvre la vie, qui s' interroge ( Dieu, l'amour, le désir, la création…). l'arrivée de cette famille américaine agit comme une bouffée d'air frais . Soudain tout est possible, le monde devient plus riche (dans tous les sens du therme…), l'avenir s'ouvre, incertain mais riche de possibles…
Mais cette histoire ne serait rien sans le style de l'auteur, vif et plein d'esprit et si drôle...D'une telle fluidité qu'il en parait si simple… Un petit bijou !
La littérature n'est qu'une suite de filiation : Jane Austen... le journal de Cassandra, puis celui de Bridget Jones et celui de Georgia Nicholson. Dieu que les Anglaises sont douées !
Ce roman fait partie des 100 romans préférés des Anglais.
"Cassandra est un des personnages les plus charismatiques que j'aie jamais rencontrés" J.K. Rowling

Un régal !
(adapté au cinéma en 2003)
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Dodie Smith, vous connaissez ? Non ? Je vous assure qu'elle est à l'origine d'un des dessins animés les plus célèbres de Walt Disney : Les 101 dalmatiens. En effet, cette auteure anglaise a écrit un livre catégorisé jeunesse mettant en scène ses chiens préférés : des dalmatiens. Et rajoutons que Pongo a réellement existé et était un des chiens préférés de Dodie Smith.
Cependant, outre-manche, cette auteur est aussi célèbre pour une autre oeuvre intitulée le château de Cassandra.
Je me suis plongée dans cette oeuvre d'un peu plus de 500 pages avec curiosité et sans aucun à priori, vu que je n'avais jamais rien lu de cet auteur.
Je me suis retrouvée plongée dans l'Angleterre des années 1930.
Imaginez un château quasi abandonné, mais occupé par une famille qu'il faut bien qualifier d'originale. le père, écrivain, ou presque : auteur d'une oeuvre unique qui a eu un certain succès il y a des années, il est à la recherche de l'inspiration qui lui permettra d'écrire à nouveau. Son épouse Topaz, qui est en réalité sa seconde femme, semble être la muse idéale pour ce genre de personnage. Ils vivent avec les trois enfants de son premier mariage : Thomas, et ses deux soeurs Rose et Cassandra. Si Thomas est un jeune adolescent, ses soeurs sont des jeunes femmes qui rêvent de sortir de leur situation de précarité. C'est Cassandra qui est la narratrice de cette histoire. Elle plante le décor dès le début en décrivant le dénuement et la quasi misère dans laquelle ils vivent vu qu'ils n'ont aucune rentrée d'argent. Leur vie va cependant changer quand les nouveaux propriétaires du château vont apparaitre dans leur vie.
J'ai beaucoup aimé les aventures de cette famille pittoresque, surtout dans cet endroit plus qu'original qu'est ce château tombant quasi en ruine.
Les personnages sont pour la plupart très attachant comme évidemment Cassandra. J'avoue cependant que je n'ai pas éprouvé la même sympathie pour sa soeur Rose, que j'ai trouvé très superficielle et vénale… Après, il faut reconnaitre qu'elle a des circonstances atténuantes…
Une belle découverte…


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Cassandra Mortmain, dix-sept printemps, quasi recluse sur le mode romantique dans un château délabré de la campagne anglaise, milieu des années 1930. Son activité favorite : la rédaction en (quasi) sténo de son journal.
Le reste du temps: aider sa folâtre et attachante belle-mère Topaz ainsi que sa soeur aînée, la bellissime Rose, à s'occuper dudit château, tandis que le père s'isole dans sa chambre du guet et que le petit frère Thomas va au collège chaque jour.
Voilà pour la fantasque tribu des Mortmain. Si le père et sa femme défunte, puis avec Topaz, ont vécu dans une certaine aisance un bon moment, il n'en est plus rien désormais et il faut râcler les fonds de tiroir pour trouver le moindre penny.

Cassandra s'évade de cette situation par les rêveries, ses profondes réflexions et, bien sûr, son journal. Dotée d'une très fertile imagination, amplifiée par ce cadre de vie originale, elle défie la pauvreté et un avenir peu prometteur pour elle et sa soeur. Ni électricité, ni radio, on vit au château au rythme du soleil et de la lune, à celui des saisons. Et celui des visites régulières de l'institutrice-bibliothécaire du village le plus proche.

Voilà que surgissent comme par enchantement, ou presque, deux jeunes américains dont l'aîné est héritier d'un château voisin... et propriétaire de celui où vivent les Mortmain qui ne sont pas tout à fait à jour du règlement des loyers...

Si les ambiances "british countryside" vous charment, si les romans de Jane Austen et des soeurs Brontë font battre votre coeur plus vite à la moindre évocation, le roman de Dodie Smith est fait pour vous. J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture. Rédigé à la première personne sous forme de journal intime, il est truffé de clins d'oeil et de renvois aux classiques anglais des siècles précédents. On y retrouve également cette petite touche d'humour et d'ironie propre à la littérature britannique qui me charme tant.

Publié dans la collection "Pôle-Fiction" des poches Gallimard, il s'adresse à un lectorat à partir de mi-collège, je dirais, jusqu'à... et bien pas de limite de l'autre côté. L'écriture convient aussi bien à de bons lecteurs adolescents qu'aux adultes, et l'histoire tout autant.

La découverte de la vie familiale au château est souvent déroutante car les membres ne sont pas banals! Et Cassandra n'hésite pas à égratigner père, belle-mère, frère et soeur dans son récit. Pas plus que les autres protagonistes d'ailleurs et elle-même encore moins. C'est une héroïne loin d'être parfaite et qui montre son côté égocentrique à l'occasion. Il est intéressant d'observer l'évolution de sa personnalité entre le premier et le dernier chapitre.

Voilà un roman que j'aurais adoré lire en ayant l'âge de la narratrice, ou environ. le roman date de 1949 mais je ne l'ai croisé sur mon chemin qu'il y a quelques années seulement. Avant de me décider, grâce au conseil-partage de ma libraire, à l'acheter et à le lire. J'ai tellement bien fait de l'écouter! Mais maintenant j'ai une furieuse envie de me replonger chez Austen, Brontë et compagnie!
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Charmant roman qui se passe dans les années 30, écrit par l'auteure des 101 dalmatiens.

Cassandra est une jeune adolescente qui écrit sans cesse ! Elle tient son journal et raconte le quotidien de sa famille, ses rêves et ses désirs.

La famille s'est installée dans un château, amalgame de plusieurs époques et assez délabré, à l'époque où le père était un écrivain reconnu pour son premier livre. Depuis la mère est morte, le père est remarié avec Topaze, qui pose pour des peintres. Il est incapable d'écrire de nouveau et la pauvreté est leur quotidien !

Sa soeur aînée Rose est en âge de se marier et rêve de rencontrer celui qui la sortira de cette misère, mais comment faire quand on est au fin fond de la campagne anglaise ?

Le propriétaire du château et du domaine alentour vient de décéder et son héritier arrive avec son frère et sa mère, riche famille américaine…

C'est un roman parfois drôle, parfois émouvant et romantique voire romanesque ! La famille de Cassandra est cultivée et un peu loufoque, enfin je trouve le père vraiment imbuvable, irresponsable et égoïste !

Des allusions sont faites à Jane Austen, aux soeurs Brontë ainsi qu'à d'autres poètes et écrivains des XVIIIè et XIXè siècles et le cadre du château (qui existe réellement) s'y prête énormément.

Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé mais le long moment d'auto apitoiement de Cassandra m'a un peu démotivée. Il reste malgré tout un roman d'une lecture aisée et agréable.

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Un peu artificiel, tout ça. Si c'est le roman préféré de J.K. Rowlings, il faut qu'elle sache qu'elle a fait beaucoup beaucoup mieux.
Dans un château en ruine mais follement "romantique" (je voudrais des italiques), la jeune Cassandra et sa famille de foufous vivent de rien en ne se prenant pas pour n'importe qui. le père est un écrivain au génie en grève, et violent par-dessus le marché, la mère est morte mais tout le monde s'en fiche, la belle-mère est un mélange de Nana Lantier, d'Ophélie sur le retour et de nounou dévouée, la soeur Rose ne pense qu'à l'argent, le frère est plus humain, mais on ne le verra pas beaucoup, et Stephen, le fils de la domestique décédée, beau comme un astre, continue de "servir" la famille, sans gages, tellement il aime Cassandra...Arrivent deux frères américains, héritiers, entre autre, du château de Cassandra, que son père a loué pour 40 ans (mais dont bien sûr il ne paie jamais jamais le loyer, faut pas pousser ! ). Deux frères aux poches pleines de dollars. Les antennes de Rose se relèvent et frétillent. Il faut par tous les moyens qu'elle épouse l'aîné, Simon.
Franchement, la même histoire, écrite par Maupassant ou Zola, ça pourrait vraiment donner un truc sordide. Car si on réfléchit bien, ils ne sont vraiment pas sympas, dans cette famille. J'ai été très souvent choquée par l'égoïsme qui se dégage des personnages. A commencer par Cassandra, qui parle de sa mère morte avec une légèreté éprouvante pour le lecteur : " ensuite, nous avons mangé du gâteau, et j'étais bien contente de pouvoir en prendre deux morceaux, ce qu'elle n'aurait pas permis." Orphelins, réjouissez-vous, vous aurez du gâteau ! Et puis cette terrible pauvreté : "bizarrement, je ne nous ai jamais considérés comme pauvres-je veux dire que je ne nous ai jamais plaints comme les chômeurs ou les mendiants- quoique notre situation ait été bien plus dramatique, car nous étions incapables de travailler et n'avions personne à qui demander de l'argent." Des claques pour Cassandra !!!! Ah c'est sûr que pas un instant elle ne s'imagine faire un vrai travail, ben voui, quand on habite un château, on se salit pas les mains. Quant à demander de l'argent, heureusement, les Américains arrivent pour se faire dépouiller. Ensuite, la même charmante petite tombe amoureuse du promis de sa soeur chérie, et ne songe plus qu'à le lui piquer !!! Mais tout cela est enrobé dans un style primesautier, gentil, en fleurs, alors ...
Quant à la soeur, c'est une chipie vénale épouvantable.
Le père, un égocentrique complet. Mais bon, il leur fiche une paix royale. Il faut cependant veiller à planquer les couteaux. Il peut s'énerver, papa.
Topaz, la belle-mère féline, est aussi crédible que mon chat en string affairé aux fourneaux et à racommoder mes chaussettes.
Bon, en fait, en rédigeant cette critique, je me rends compte que ça ne m'a vraiment pas plu.
Ajoutez à cela que, pour que la morale soit sauve, ça se termine (enfin, dès le milieu du roman) en coulis de mièvrerie avec les atermoiements de Cassandra qui découvre l'amoûûûûr grâce à un baiser oh là là au secours.
J.K.!! Tu planais quand tu as lu ça !!! Harry Potter versus Cassandra, c'est un pâté sur la plage contre le Canigou !! Oui, je termine par un métatexte canin, car le seul personnage supportable de toute cette affaire, c'est Héloïse, le fox-terrier. Dodie Smith a eu raison de se consacrer par la suite aux dalmatiens...
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Eh bien, ce n'est toujours pas ça que je veux. Oh, certes, je veux bien des vêtements et du mariage, mais je ne suis pas certaine d'avoir envie des choses de la vie qui vont avec. Ce qui ne plairait pas du tout, c'est ce sentiment figé une fois pour toutes, avec le bonheur pour seule et unique perspective. Naturellement, aucune vie n'est parfaitement heureuse, les enfants de Rose seront probablement malades, ses domestiques lui causeront des problèmes. Des centaines de soucis et de chagrins peuvent advenir, mais... ce que je veux dire, c'est que Rose n'aura même plus envie de rien. Elle voudra simplement que rien ne change. Elle n'aura même plus le plaisir d'espérer que survienne quelque chose de vraiment fantastique et merveilleux.
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- Voyez-vous, elles sont prêtes à considérer Dieu comme une machine à sous. Si rien ne tombe, elles disent : "Je savais bien qu'il n'y avait rien là-dedans", alors que tout le secret de la prière c'est de savoir que la machine est pleine.
- Mais comment peut-on le savoir ?
- En la remplissant soi-même.
- Avec de la foi ?
- Avec de la foi.
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Il a plu comme rarement, durant le repas. Je n'ai jamais aimé que les éléments se déchainent, ce n'est pas tant que cela me fasse peur, mais j'imagine tellement la pauvre campagne malmenée qu'à la fin il me semble que c'est moi que l'on maltraite.
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J'écris ces mots assise dans l'évier de la cuisine. Ou plutôt, les pieds dans l'évier ; car le reste de mon corps est sur l'égouttoir où j'ai posé la couverture du chien et le couvre-théière. Je ne peux pas dire que ce soit très confortable, surtout avec cette odeur déprimante de savon au phénol, mais c'est le seul endroit de la cuisine qui bénéficie d'un peu de lumière naturelle. Et puis je me suis aperçue qu'écrire dans un lieu inhabituel peut se révéler fort productif : j'ai écrit mon meilleur poème perchée sur le toit du poulailler. Même si ce n'est pas un très bon poème. Je suis arrivée à la conclusion que ma poésie était si mauvaise que désormais je ferais mieux de m'abstenir.
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Après le petit déjeuner, je suis allée à l'église. Le pasteur m'a aperçue de la chaire et a eu l'air particulièrement étonné de me voir. Il est venu me parler après la messe, alors que je tirais Héloïse de son petit somme sur l'une des plus anciennes tombes du cimetière.
- Cette délicieuse surprise signifie-t-elle que vous avez une requête personnelle à adresser à Dieu ?
Non, évidemment, mais j'en ai quand même profité pour faire une prière pour Rose ; non que je croie en l'efficacité des prières, mais quitte à se faire mal aux genoux, autant que ça serve à quelque chose.
- Non, je passais juste par là, ai-je répondu assez bêtement.
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Vidéo de Dodie Smith
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