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Critique de maliroland


Je commence le livre et me dis, cela ne va pas être simple.

Quatrième de couverture, je lis réflexion poétique. Aïe, je vais encore ne pas y comprendre grand-chose.

Donc un style abscons, des personnages dont des éléments de compréhension tardent à venir ou absents. Des personnages en chair et en os, d'autres relevant d'ils n'existent pas et d'une symbolique laissant place aux hypothèses dont vous êtes sûrs de vous tromper, pardon, dont vous ne serez pas sûrs de tomber pile. Enfin un contexte historique écossais se limitant presque au mur d'Hadrien me concernant. Cela n'aide pas.
Ps. j'ai quand même fait un tour à Glasgow.

Revenons au printemps où la vie reprend ses droits ce que j'attends en conclusion.

Trois parties.

1 - Richard, 60 ans, en bout de course allez savoir pourquoi, son amie Paddy est morte. Ils écrivaient tous les deux des films télé, très bons, pas comme ceux des autres forcément moins bons. Va t il passer sous un train ou trouver une autre inspiration.
Inspirer – expirer. N'expirons pas, chaque chose en son temps.

2 - Bretagne, une gardienne d'un centre de rétention pour émigrés. Ps : Angleterre, Ecosse, elle s'appelle Bretagne, il y a aiguille sous roche mais je ne sais pas coudre.
Une fillette, Florence, 12 ans, qui a semé la zizanie au centre de rétention. Bretagne la poursuit. Ou plutôt la suit.
Florence n'est pas faite de chair et d'os à moins que je ne me fourvoie, elle est la mauvaise conscience des quidams qui aspirent à rester tranquilles dans leur coin, à l'instar de cette jeune suédoise, tiens on n'en parle plus nous culpabilisant à outrance. Je sais, je sais, il faut savoir dénoncer.

3 – tout ce petit monde se rejoint dans une gare, ajoutons, autre vision de l'esprit Alda, porte glaive de ceux qui dénoncent et essaient de faire quelque chose.
Et enfin atterrissage dans une sorte de Gergovie ou Alésia écossais pour : je n'ai pas compris pourquoi.

Fin de livre : la nouvelle vie est déjà à l'oeuvre, l'usine du temps.
Je vous avais prévenu pour le printemps.

Printemps. Une saison qui ne se laisse pas lire facilement. Une dimension poétique dont les finesses ne vous échapperont pas. Des bons sentiments, ici les conditions de vie dans un centre de rétention, des culpabilisations que vous prendrez ou pas à votre compte et trois autres saisons à découvrir si le coeur sur la main vous en dit.

Citons également Rilke et Mansfield et un peu de Chaplin, pour agrémenter votre lecture.

Richard : il ouvre au hasard un livre de nouvelles de Mansfield. Des petits bourgeois reçoivent à dîner. Ces gens sont ridicules, délicats, imbus d'eux mêmes et de leur suffisance, de ce qu'ils pensent de la vie. Dans le jardin, il y a un poirier en fleur. Ils ne le remarquent même pas.

Pas terrible d'être un bourgeois de nos jours. Allez laissons les manger tranquillement ou faire du jet ski sans se faire traiter d'assassin. Quoique ?
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