Je t’aime ! Je suis tombée amoureuse de toi. Je me fiche de ta taille ou de la couleur de tes cheveux... c’est toi qui me plais. Tu me fais rire. Tu es intelligent. Tu es authentique, pas une gravure de mode qui n’a rien d’autre à offrir que son apparence. Je te connais et je t’aime, abruti !
"-Mais je savais et je te contemplais, continua-t-il. Tu as grandi, en âge et en beauté. Tu étais différente de tout ce que je voyais dans mon monde. Les autres se contentaient d'observer. Moi, je te voulais. Non pour te tuer ou...ou pour me servir de toi comme ils le font parfois ici avec les humains.
J'avais besoin de toi."
Qu'est-ce qu'on a fait?
Le coeur au bord de la désintégration, Jenny n'arrivait plus à soutenir l'éclat de la scène.
Dans une dernière explosion de lumière, alors que le rugissement tonitruant leur déchirait encore l'ouïe, Jenny dut se faire violence pour ne pas se tapir en se bouchant les yeux et les oreilles.
Et puis tout s'arrêta.
Quand on dévisageait quelqu’un aussi longtemps, cela voulait forcément dire quelque chose.
Dee qui n’avait jamais peur de rien...Sauf peut-être quand elle était confrontée à des situations qui ne sollicitaient pas le courage physique. Tout ce qui les entourait ne faisait qu’évoquer des événements passés... personne ne pourrait rien y changer.
Je suis assez fort pour me défendre. Je suis mon seul maître.
Ce qui est non né ne peut pas mourir. Nous avons un... début, naturellement.
Simple comme la lumière et l’air... toutes choses que les humains estiment normales alors qu’ils ne pourraient vivre sans. Parfois, ils devraient y réfléchir à deux fois.
La mort n’était rien. Ce qui la faisait souffrir, c’était la pensée de ceux qu’elle laissait derrière elle.
Le pire étant qu’il ne s’agissait pas d’un rêve, qu’elle ne pouvait allumer aucune lampe de chevet, ni se précipiter dans les bras d’aucun parent. Elle était juste plongée dans les ténèbres et n’entendait que sa propre respiration.