Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Vania est un garçon atteint du syndrome de Down. Sa mère, Lena, l'a eu très jeune, et a donc décider de ne pas s'en occuper, et Fiodor, voulant vivre sa vie comme il le voulait, ne s'en ai pas occuper non plus. C'est donc les parents de Fiodor qui vont s'occuper de Vania. Cependant, après qu'ils décèdent, Vania doit doit s'occuper de Vania.
Tout d'abord, je doit dire que je n'ai pas du tout accroché aux personnages. Fiodor n'arrête pas de tout exagéré, il ne fait que se plaindre la plupart du temps, pourquoi a t-il un fils handicapé ? Qu'est ce qu'il a fait pour cela ? Sa vie c'est arrêtée car il a du s'occuper de Vania, il n'a plus d'amis ... Bref, cela n'a pas du tout passer. Et pour ce qui est des autres personnages, ce n'est pas mieux, leur façon d'agir. On ne peut pas comprendre les personnages, que ce soit Vania ou les autres, ils ont parfois des comportements très différents, qui nous étonne toujours. de plus, il y a parfois des propos sur les handicapés qui m'ont étonné, la façon dont ils parlent de Vania ou des handicapés en général, m'a beaucoup bloqué. Je ne sais donc pas vraiment quoi en penser, j'ai quand même aimé l'histoire, et même s'il ne se passe pas grand chose, on voit quand même la relation entre Vania et son père évoluer un peu, mais les personnages et les propos dans le livre m'ont beaucoup bloquer.
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Je remercie Masse critique de m'avoir permis de lire ce livre.
Malheureusement, j'ai été assez déçue car je m'attendais à plus d'actions, de réactions de la vie d'un autiste car il peut y avoir de très bons échanges mais ici, j'ai trouvé que c'était plat. La clarté dans les noms des personnages n'était toujours présente mais plutôt un casse-tête.
C'est vraiment dommage.
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Contrairement aux critiques précédentes, j'ai trouvé ce livre plutôt intéressant. En effet, à travers ces lignes on perçoit bien que la personne handicapée mentale en Russie n'a pas sa place, qu'elle est considérée comme un fardeau. Cependant, petit à petit Vania, porteur de trisomie 21 arrive à prendre une place importante dans le coeur de son père.
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ce livre ne m'emballe pas mais .... Je vais continuer à le lire. Il n'est pas dénué d'intérêt mais un peu ennuyeux au fil des pages ; l'histoire du vécu du handicap du côté de l'enfant mais surtout de celui du père qui plus est en Russie n'est pas anodine et nous montre le regard que porte la société sur la différence.
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Cela arrive quand on monte un escalier derrière un invalide avec des béquilles et qu’on ne peut pas le doubler. On commence par s’énerver d’être ralenti dans sa vitesse, et puis on retrouve les valeurs de la morale sociale et on se reproche sa dureté ; et quand, enfin, on arrive en haut de l’escalier et que l’on peut hâter le pas, galoper et filer, soudain on n’est plus pressé. On continue à se traîner à côté de l’infirme. Pourquoi ? C’est gênant de prouver les capacités de ses membres inférieurs devant celui qui n’en a pas ou qui ne peut s’en servir facilement. C’est comme se vanter de son argent devant un mendiant. Bien sûr, ce sentiment se volatilise au bout de quelques mètres, quand l’invalide reste en arrière tandis qu’on accélère le pas et qu’à chaque mètre la honte et la compassion s’évanouissent dans nos têtes.
Mais au moment où on n’est plus pressé de doubler, soudain nous pénètrent la lenteur du mouvement, le charme d’une plastique gauche, et on comprend que cela aussi c’est la vie. Une autre forme de vie, dans une perspective nouvelle. Cela finit par être intéressant de vivre ainsi, d’être le second, derrière un invalide. De devenir son ami, son disciple, son apôtre. Être né sain et choisir volontairement le sort d’un infirme.
C’est toujours la même chose : où que je porte mon regard autour de nous, plusieurs personnes détournent les yeux. Certains, les plus culottés, nous lorgnent en chuchotant. Les premiers mois, je prenais chacun de ces regards comme un défi. Je renvoyais à ces insolents un regard tel qu’ils en baissaient les yeux de frayeur. Depuis, je suis devenu plus tolérant. Qu’ils regardent, ça ne me chagrine pas. Les femmes d’âge mûr compatissent en silence, les hommes nous cèdent craintivement le passage, les gamines dévisagent avec une curiosité mêlée d’aversion le couple que nous formons : un gars pas rasé en veste à capuche et un adolescent trisomique avec une chevelure blondasse et un sac à dos.
Quand advient ce que l’on a redouté, ce n’est finalement pas si terrible. Soudain, j’ai compris que c’en était assez de fuir mon destin. Et de fuir ce qu’il m’offrait.
— Et à quoi ça sert, l’art ? poursuit Vania.
— Comment ça, à quoi ça sert ? Et bien… ça sert… à montrer aux autres ce que tu trouves beau. Comme ce tableau. L’artiste a vu une belle femme, il l’a peinte et il s’avère que pour toi aussi elle est belle. »
Un handicapé, c’est une prison pour ses proches, un boulet aux pieds. Tu ne peux aller nulle part, jamais partir.
Courts extraits de la table ronde avec les auteurs russes animée par Marie Claire MODOT et Arnaud BUISSONIN. En l'absence pour raison de santé de Igor SAKHNOVSKI, Alexandre SNEGUIRIEV était le seul romancier. Présence des caricaturistes Valeriu KURTU et Yuri NAMESTNIKOV.