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Batman (Scott Snyder) tome 1 sur 9
EAN : 9782365770415
176 pages
Urban Comics Editions (25/05/2012)
4.37/5   273 notes
Résumé :
Scénario: Scott Snyder – Dessin: Greg Capullo

Après une longue période d’absence, Bruce Wayne est de retour sous le masque de Batman, à la poursuite d’un mystérieux tueur en série aux allures de hibou, et dont la prochaine cible n’est autre que… Bruce Wayne. Plus il progresse dans son enquête, plus le Chevalier Noir rassemble d’éléments sur les motivations de son ennemi. Il découvre alors une sombre vérité mêlant la famille Wayne aux fondations troubl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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Pour un premier tome de la renaissance DC Comics, Batman tome. 1 "La Cour des Hiboux" frappe très fort.
Avec Scott Snyder au scénario et Greg Capullo au dessin (Capullo fait parti de mes dessinateurs Comics préférés), ce premier tome est un must-have pour tout fan de batou.

Bruce Wayne le jour et Batman la nuit, Gotham est sa ville. Et quand une comptine pour enfants sur la Cour des Hiboux vient aux oreilles de Batman celui-ci n'y croit pas une seule seconde.

Mais voilà, en plein remaniement de restructuration de la ville de Gotham, et après un meurtre sordide prévoyant l'assassinat de Bruce Wayne condamné par la Cour des Hiboux ce dernier se verra pris au piège par son nouvel ennemi inconnu jusque-là.

Honnêtement et c'est juste parce que je suis un fan inconditionnel de Batman, si j'avais pu attribuer à ce tome une sixième étoile je l'aurais fait.
Je n'ai pas encore tous les tomes du renouveau de Batman mais pour un premier tome ça commence réellement très fort !

J'ai vraiment hâte de lire la suite !
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On peut dire en toute certitude que Batman a réussi sa « DC Renaissance ».

Tout commence dans un Gotham dont Batman est persuadé d'être le plus fin connaisseur, le protecteur, le maître. C'est « sa » ville.
Les évènements vont petit à petit se charger de lui signifier à quel point il a tort, à quel point les véritables et obscurs détenteurs du pouvoir lui sont inconnus, et combien il est insensé de croire qu'une chauve-souris n'a rien à redouter de son prédateur principal : le hibou.

Scott Snyder nous offre une plongée dans une ville aux ambiances sombres et envoûtantes. Parfois l'on se croirait dans un L.A. Confidential ou un Mike Hammer, écoutant le cheminement de pensée du héros, alimenté par des plans nocturnes centrés sur la cigarette qu'allume le commissaire, saupoudré du gore que seule la médecine légale crue peut proposer. Parfois l'on sombre dans le psychédélique, alors que la drogue absorbée par notre héros déforme et renverse les cases et les pages du livre même.

L'auteur s'appuie à fond sur les capacités de détective de Batman, mais aussi sur ses connaissances scientifiques qui lui permettent d'embarquer dans son costume tout un attirail qui rendrait jaloux Tony Stark. Il n'épargne pas son personnage qui en bave des ronds de chapeau sans pour autant voir sa résolution se briser. La dernière fois que j'ai vu un héros en si mauvaise posture, c'était dans les aventures de Black Panther de ma jeunesse. On souffre pour lui.

Greg Capullo nous gâte avec un dessin qui emprunte des ténèbres de Frank Miller (le maître des cités nocturnes) ou de l'angularité d'Andreas (champion de l'ésotérisme). Un regret cependant : les traits des visages se ressemblent tous. Hommes bruns, coupe courte, yeux clairs, on aurait du mal à différencier Bruce Wayne, Lincoln March, Dick Grayson ou même Damian Wayne s'ils n'avaient pas des tailles ou des carrures différentes.

Avec Aquaman, le meilleur lancement de DC Renaissance parmi ceux que j'ai lus.
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Journal de bord d'un confiné de la deuxième vague de Covid-19, jour 9, 17h54, Lyon. Face à la déferlante de nouvelles désespérantes que les médias nous rabâchent continuellement chaque jour, je ressentis en ce clément mais néanmoins morose samedi, une irrésistible envie d'égayer ma journée. Quoi de mieux, pour ce faire, que de lire un comics de notre Batou des familles ? Aussitôt dit, aussitôt fait.

Scott Snyder, que l'on peut désormais compter parmi les poulains prometteurs de l'écurie DC malgré une oeuvre inégale mais souvent éminente, réalise un véritable tour de force : renouveler brillamment l'univers de la chauve-souris tout en évitant soigneusement de renier l'héritage de ses prédécesseurs. Car le scénariste s'intéresse ici aux origines de la famille Wayne, terrain ô combien glissant sur lequel l'oeil averti des amateurs sera des plus attentifs, et s'en sort avec les éloges.

L'auteur signe une histoire palpitante qui vous embarquera dans les lugubres entrailles d'une Gotham en proie aux sinistres tentacules d'une redoutable secte méphistophélique, et dont l'écho à l'obscur terrorisme contemporain ne vous échappera pas. Greg Capullo, fort de son coup de crayon précis et anguleux, complète ce céleste tableau en accouchant de planches raffinées, vivantes et fourmillant de détails, sublimées par un envoûtant coloriage aux teintes sombres mais parfaitement lisibles.

Ce run démarre donc sous les meilleurs auspices et on ne peut qu'espérer que la suite se révèle tout aussi brillante tant les attentes sont élevées. Verdict sous peu donc - eh bien oui, le confinement deuxième opus va encore durer quelques semaines, donc pas d'excuse vous allez me dire, et vous avez raison - pour sûr. Bon allez, c'est l'heure de l'apéro, il ne faut pas se laisser abattre, jamais. Santé.
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Ce tome contient les épisodes 1 à 7 de la série Batman, parus en 2011/2012, avec un scénario de Scott Snyder, des dessins de Greg Capulo et un encrage de Jonathan Glapion. Il s'agit du redémarrage de la série Batman après les événements de Flashpoint, dans le cadre de la relance globale de l'univers partagé DC, opération baptisée The new 52 (recueil des 52 numéros 1 de cette relance, en anglais). Dans les faits, la continuité de Batman est malgré tout globalement conservée inchangée.

Plusieurs prisonniers se sont échappés de leur cellule à Arkham et Batman doit calmer leurs ardeurs avant qu'ils ne s'échappent de l'asile. Heureusement il bénéficie de l'aide du Joker (?). de retour à la Batcave, il effectue un débriefing avec Dick Grayson et lui fait la démonstration d'un nouveau système informatique embarqué qu'il compte utiliser dans ses missions. Ils rejoignent, en civil, Tim Drake et Damian Wayne pour se rendre à une soirée mondaine où Bruce Wayne annonce son intention de faire construire plusieurs immeubles à Gotham. Peu de temps après, Batman intervient sur les lieux d'un meurtre dont le cadavre résiste à toute tentative d'identification. Il trouve sur place un message annonçant la mort de Bruce Wayne pour le lendemain. Un indice trouvé sur le cadavre évoque une vieille comptine spécifique à Gotham faisant référence à une cour des hiboux, ainsi que l'histoire de Gotham.

En 2010, Scott Snyder a le vent en poupe avec sa série American Vampire (lancée avec la participation de Stephen King). Pour la relance de l'univers DC, les éditeurs ont choisi de lui confier 2 séries dans le cadre de New 52 : Batman et Swamp Thing (à commencer par de sève et de cendres). La théorie veut que ces nouvelles séries soient plus accessibles aux nouveaux lecteurs. En ce qui concerne Batman (un personnage avec un bon taux de reconnaissance par le public), la réalité est plus nuancée puisque Snyder reprend là où il avait laissé le récit dans Sombre reflet. Il n'effectue donc pas de présentation complète de Bruce Wayne, de l'assassinat de ses parents et des différents membres de la confrérie de superhéros portant l'emblème de la chauve-souris. le récit commence directement, sans préambule.

Dans son récit, Snyder introduit donc une mystérieuse association baptisée "congrès des hiboux" qui serait séculaire et aurait fortement influé sur le destin d'Alan Wayne, un ascendant de Bruce ayant vécu au dix-neuvième siècle. Il introduit quelques éléments sur le développement urbanistique de Gotham, reprenant une ou deux idées qu'il avait développées avec Kyle Higgins dans Gates of Gotham. Il n'est toutefois pas indispensable d'avoir lu cette histoire pour saisir les tenants et les aboutissants du présent récit. L'évolution de Gotham en tant que ville lui confère un caractère plus développé que d'habitude, en particulier avec l'utilisation intéressante du mythe urbain concernant le treizième étage.

Au-delà de cette augmentation du rôle de Gotham dans la narration, Scott Snyder a choisi de focaliser son récit sur les actions de Batman. Bruce Wayne n'est qu'une identité qu'il utilise pour ses apparitions en société. Batman travaille essentiellement seul et ses relations avec les autres superhéros chauve-souris sont restreintes à des échanges avec Dick Grayson. le lecteur est donc amené à suivre Batman dans sa recherche d'indices, sa mise à jour de ce qui peut ou non prouver l'existence de ce groupe de hiboux. Cette partie bénéficie d'un rythme soutenu sans être épileptique. Les illustrations de Greg Capullo sont énergétiques et légèrement stylisées en ce qui concerne les visages (les mentons sont vraiment carrés, et les lèvres inexistantes, extrémités de doigts carrés pour Batman). Son Batman est très agréable à regarder, musclé sans être hypertrophié, jeune sans être adolescent, vif et agile. Les scènes d'action se lisent toutes seules. Les effets de style diminuent parfois un peu l'impact du récit en préférant des détails simplifiés, à un réalisme plus affirmé. Il y a par exemple Batman à moto sautant des rails sur le toit d'une rame dans une scène absolument impossible à croire au vu de sa représentation simplifiée.

Évidemment, le suspense n'est pas très intense puisque rien qu'avec le titre le lecteur a déjà bien compris que la Cour des Hiboux est bien réel, et non un fantasme. Mais arrivé au milieu, Batman est donc détenu prisonnier dans une sorte de labyrinthe où sa seule source pour se désaltérer contient vraisemblablement une drogue hallucinogène indéterminée. Et là Snyder décide d'infliger 2 épisodes de scènes plus ou moins déformées par la perception altérée de Batman dans ce labyrinthe. Au bout de quelques pages, ces différentes échauffourées finissent par perdre tout intérêt. Tout ce que découvre Batman est sujet à caution (délire ou réalité ?) et les événements prennent des dimensions impossibles à accepter. À un moment il a le corps transpercé par une épée, sans que cela ne semble vraiment le gêner plus que cela. Faute de repère clair, le lecteur ne peut qu'en déduire que les hallucinations se succèdent sans conséquence concrète. Les pages de Capullo oscillent entre des images mémorables, et des combats dans un décor générique inintéressant. Et comme souvent il est impossible de comprendre pourquoi les ennemis n'achèvent pas Batman alors qu'il est à leur merci, ou même comment il arrive à reprendre le dessus sur leur homme de main.

Le dernier épisode comporte une pleine page magnifique d'un hibou : quelle force dans sa posture, et quelle minutie dans l'encrage ! Puis Capullo repart pour 7 pages de dialogues sans décor, pour une scène où Batman repart dans sa paranoïa chronique, pour un face à face avec Dick absolument impossible à avaler. Et c'est déjà fini.

Ce tome commence bien avec un Batman convaincant, intelligent et fort, sans être invincible, avec des pages intéressantes visuellement. Et puis au fil des épisodes, Scott Snyder ramène le Batman paranoïaque et asocial, peu crédible par rapport aux personnes qui l'entourent (à commencer par Dick Grayson, mais aussi Damian Wayne, Tim Drake et même Alfred). Batman recommence à faire preuve d'une résistance à la douleur et d'une capacité d'ignorer les blessures démesurées (finalement ça ne fait pas si mal que ça un coup d'épée à travers le corps). Greg Capulo réussit des planches magnifiques, puis parfois pour plusieurs pages se désintéresse totalement des décors, ou choisit d'insérer une composante graphique enfantine qui rompt le charme de la lecture. Et à la fin du tome, le lecteur ne peut que s'interroger sur les motivations de la Cour des Hiboux qui restent trop superficielles pour leur donner une identité propre.
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Les auteurs ont des idées. C'est même à ça qu'on les reconnaît, diront certains. Et après le très remarqué sombre reflet, Scott Snyder (aucun lien) nous offre le récit extraordinaire de la lutte séculaire entre hiboux et chauves-souris.

Bruce Wayne, alias Batman, est confronté à un tueur en série insaisissable déguisé en hibou. Peu à peu, l'enquête du chevalier noir révélera de sombres mystères de la famille Wayne.
Le scénario est tout simplement génial. L'intrigue est oppressante et sombre à souhait, le suspens monte bien au fil des pages. L'aspect psychologique du chapitre 5 est excellemment mené, le travail de Snyder est abouti, pas de raccourci, pas de fausse note.
Ce nouvel ennemi, crée ex nihilo, dénote une grande maîtrise de la part de l'auteur tant il est crédible.
Les qualités graphiques de cet album ne sont plus à démontrer. Greg Capullo s'améliore au fil des pages, et crée une ambiance digne de l'univers sombre de notre héros.
Notons enfin, le parti pris des pages expérimentales qui, effectivement, nous plonge un peu plus dans le tourment de Batman et dans l'oeuvre.

Un régal et un must-have pour les fans du Dark Knight.
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critiques presse (7)
Sceneario
12 juin 2020
Scott Snyder s'imprègne parfaitement du monde de Batman. On a pu s'en rendre compte dans la mini série Sombres reflets ou encore dans Gates of Gotham. Le scénariste d'America Vampire insuffle ses idées, avec de la noirceur et de la violence. Il rajoute du rythme et une atmosphère assez particulière qui nous prend dès les premières pages.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BulledEncre
19 juillet 2012
Une merveille portée par des auteurs au sommet de leur art !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
25 juin 2012
Même si on trouve un côté assez rapide à certaines pages de ce récit, on reste captivé par le récit.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
25 juin 2012
Ponctuée d’un cliffhanger insoutenable, la première partie de cet arc de La Cour des Hiboux est un must-have pour les fans du Chevalier Noir et une merveilleuse opportunité pour ceux qui veulent goûter aux aventures du célèbre milliardaire de Gotham City sans risquer un «bat-achat».
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
21 juin 2012
Snyder redéfinit le mythe de la famille Wayne, revoit tous les membres de la bat-family et offre surtout un Batman plus humain que la sempiternelle machine à broyer du bandit, en proie à ses doutes et à la peur.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
20 juin 2012
On y retrouve toute ce qui fait l’intérêt de Batman : un homme sombre et torturé (et donc têtu et légèrement tête à claques), une ville hyper personnifiée, des méchants parfaitement dingues, un ton idéal, perché comme un funambule entre carnaval horrifique et polar terrifiant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
11 juin 2012
Le scénariste d'America Vampire a su insuffler ses idées, de la noirceur et de la violence dans ces pages. Il risque bien de devenir, au vu de ses premiers épisodes, le scénariste de Batman le plus doué de ces dernières années.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
A priori, le pire qu'une bombe puisse faire, c'est exploser.
Mais il y a pire que l'explosion.
Le moment qui la suit.
Un attentat à la bombe n'est pas fait pour détruire, mais pour faire peur.
Pour un nombre limité de morts ou de blessés, des dizaines de passants indemnes seront déstabilisés, secoués par le bruit, le choc... Par l'idée que leur quotidien, leur territoire, est envahi par un ennemi qui peut fondre sur eux à tout moment.
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Selon les anciens sages, l'agonie s'accompagne de visions. Ces visions ne se limitent pas aux souvenirs du mourant, mais révèlent aussi sa nature profonde et cachée.
Il ne s'agit pas de la croyance populaire qui veut qu'au moment du trépas, l'on revoit sa vie défilant devant ses yeux. Il s'agit d'une révélation plutôt que d'une récapitulation.
Découvrir la vérité sur soi-même peut apporter l'affliction aussi bien que le réconfort, mais dans les deux cas, c'est un apaisement : le jeu s'achève, et tout est accompli.
Dans son dernier souffle, le mourant peut enfin contempler la somme de ce qu'il fut, à travers le regard omniscient de son dieu.
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Tous les samedis, dans le quotidien Gotham Gazette, on trouve une rubrique intitulée "Le visage de Gotham". Les journalistes interrogent "l'homme de la rue" pour lui demander de décrire Gotham en trois mots, ou moins. Cette rubrique existait déjà quand j'étais enfant. Certaines des personnes interrogées n'utilisent qu'un seul mot pour décrire la ville. En voici quelques exemples : "Maudite".  "Damnée". "Souillée". "Monstrueuse". Gotham est "le chaos". Gotham est "l'enfer". Gotham est "le désespoir".
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...n'utilisent qu'un seul mot pour décrire la ville. Voici quelques exemples: "Maudite" "Damnée" "Souillée" "Monstrueuses" Gotham est "Chaos" Gotham est "l'Enfer" Gotham est " le Désespoir". (page 1-2)
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Je vous demande juste d'oublier ce que Gotham a été, ce qu'elle est...pour imaginer avec moi, juste un instant, ce que Gotham sera.
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