Abandonner les faits c'est abandonner la liberté. Si rien n'est vrai, nul ne peut critiquer le pouvoir faute de base pour le faire. Si rien n'est vrai, tout est spectacle. Le portefeuille le mieux garni paie les lumières les plus aveuglantes.
(page 53).
Si aucun de nous n'est prêt à mourir pour la liberté, nous mourrons tous sous la tyrannie. (p. 94)
Prenez la responsabilité de ce que vous communiquez à d’autres.
Les symboles d'aujourd'hui permettent la réalité de demain. Repérez les swastikas et autres signes de haine. Ne detournez pas le regard, ne vous y habituez pas. Retirez-les vous-mêmes et donnez ainsi l'exemple aux autres, qu'ils fassent de même. (p. 27)
L'obéissance anticipée est une tragédie politique. (p. 16)
L'histoire ne se répète pas, elle instruit. (p. 11)
Évitez les formules que tout le monde prononce. Inventez votre façon de parler à vous, ne serait-ce que pour faire passer ce que tout le monde dit - du moins le croyez-vous. Faites un effort pour vous dissocier de l'intérêt. Lisez des livres (p. 49)
La post-vérité n'est autre que le pré-fascisme. (p. 57)
Quand des hommes en armes qui ont toujours prétendu être contre le système se mettent à porter l'uniforme et à défiler avec des flambeaux et les portraits d'un chef, la fin est proche. Quand les paramilitaires au service du chef se mêlent à la police officielle et à l'armée, c'est la fin.
Essayez donc d'écrire un bon article exigeant de travailler dans le monde réel, de voyager, d'interroger, d'entretenir des relations avec vos sources, de fouiller dans les archives écrites, de tout vérifier, d'écrire et de réviser les diverses moutures, tout cela avec un agenda très serré et impitoyable. Cela vous plaît ? Tenez un blog. En attendant, faites crédit à ceux dont c'est le métier.